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Réunions et ateliers

18 décembre 2012 au Siège de l’UNESCO: Exposition et film documentaire sur le patrimoine immatériel en Égypte, en Jordanie et au Liban

Avec le soutien de l’Union européenne et la coopération de la Maison des Cultures du Monde (France), l’UNESCO a lancé en 2009 le projet MedLiHer - patrimoine vivant méditerranéen qui vise à faciliter la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Égypte, en Jordanie, au Liban et en République arabe syrienne*.

L’objectif du projet était de développer les capacités sur le long terme d’acteurs clefs au niveau national pour la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans ces pays, notamment en développant des projets de sauvegarde nationaux et en soutenant leur participation aux mécanismes internationaux. Le projet entendait également renforcer la coopération et les échanges de compétences et d’expériences au niveau régional par la création d’un réseau d’institutions et le développement d’un portail web incluant une base de données.

      
MedLiHer est cofinancé par l’Union européenne à travers le programme Euromed Héritage, qui vise à contribuer à l’entente mutuelle et au dialogue entre les cultures méditerranéennes à travers la valorisation du patrimoine culturel.

Le projet a été organisé autour de trois phases successives :

La première phase a dressé un état des lieux des structures, des programmes et des expériences existant en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les États partenaires. Chaque pays a organisé un atelier avec la participation de représentants gouvernementaux en charge de mettre en place et de coordonner l’état des lieux au niveau national.

Les résultats des états des lieux dans chaque État partenaire ont été évalués et présentés lors d’une réunion conjointe de tous les États partenaires avec les responsables gouvernementaux et les représentants des principales institutions et organisations actives dans le domaine du patrimoine culturel immatériel désignées par les gouvernements. Des projets de sauvegarde nationaux et internationaux ont été préparés sur la base des stratégies et des priorités identifiées
par chaque état des lieux. La participation des organisations nationales et locales a contribué au développement d’un réseau en ligne accessible via une interface multilingue gérée par l’UNESCO.

La dernière phase de MedLiHer a été consacrée à la mise en œuvre des projets nationaux et, le cas échéant, internationaux, identifiés lors de l’état des lieux. Une attention particulière a été portée aux projets de sauvegarde, qui ont essentiellement pris la forme d’inventaires du PCI et à la formation aux techniques d’élaboration de dossiers de candidatures pour les listes de la Convention de 2003 ainsi que pour le Registre des meilleures pratiques de sauvegarde.
      
Touchant à sa fin, le projet fera l’objet d’une réunion d’évaluation finale à la Maison des Cultures du Monde les 17 et 18 décembre.

Pour célébrer ces quatre années de coopération et d’échange, une soirée aura lieu au Siège de l’UNESCO à Paris (Salle XI), le 18 décembre 2012 à 19 heures, au cours de laquelle seront présentés une exposition photographique et un film documentaire sur le patrimoine immatériel en Égypte, en Jordanie et au Liban.

Cet événement sera également l’occasion de permettre aux personnes clefs qui ont contribué à la réussite de ce projet de se rencontrer (chefs de projet, facilitateurs, photographes, réalisateurs et professionnels du patrimoine en Égypte, en Jordanie et au Liban) et de faire part de leur expérience au public plus large qui assistera à cette phase de clôture du projet.
            
* Compte tenu de la situation en République arabe syrienne, les activités menées dans le cadre du projet MedLiHer y ont été suspendues à partir d’octobre 2011.

Clôture du projet MedLiher : rendez-vous à Paris le 17 et 18 décembre 2012

Alors que le projet « Patrimoine vivant méditerranéen » (MedLiHer), co-financé par l’Union européenne (UE) et l’UNESCO, arrivera à son terme à la fin décembre 2012, la réunion d’évaluation finale du projet se tiendra le 17 et 18 décembre 2012 à Paris, organisé par la « Maison des Cultures du Monde », partenaire du projet.

Cette réunion sera l’occasion de revoir le projet à la lumière de ses objectifs et d’en tirer un bilan, mais aussi de réfléchir à la continuité du projet à l’avenir. Les discussions seront basées sur un rapport d’évaluation final. Le programme prévoit, en outre:

Une deuxième projection du film et l’exposition photo numérique seront organisée au Siège de l’UNESCO dans la soirée du 18 décembre, avec la participation des délégations de l’UNESCO.

12/14 octobre 2012 - Byblos, Liban : comment préparer des candidatures aux listes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Comment préparer des nominations aux listes de la Convention:
Atelier à Byblos, Liban (12/14-10-2012)

Dans le contexte de la Phase III du projet « Patrimoine vivant méditerranéen » (MedLiHer), financé par le programme Euromed Héritage 4 (UE) et mis en œuvre par l’UNESCO, la Commission nationale de l’UNESCO au Liban et le Ministère de la Culture organisent un atelier sur la méthodologie et les procédures de nomination d’un élément de patrimoine culturel immatériel sur la Liste représentative et la Liste de sauvegarde urgente. Cet atelier se tiendra à Byblos du 12 au 14 octobre 2012.

Le groupe participant à l’atelier est composé de représentants du Bureau régional de l’UNESCO, de la Commission nationale de l’UNESCO au Liban et du Ministère de la Culture (en particulier les personnes impliquées directement dans l’administration et dans la préparation des documents du projet), ainsi que des membres libanais du projet MEDLIHER et d’un expert de la poésie Zajal.

Il sera animé conjointement par deux facilitateurs accrédités de l’UNESCO, Mme Annie Tabet (Liban) et M. Hani Hayajneh (Jordanie).

Communiqué de presse
(anglais|arabe)

7/11 octobre 2012 - Amman, Jordanie: comment préparer des candidatures aux listes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Dans le contexte de la Phase III du projet « Patrimoine vivant méditerranéen » (MedLiHer), cofinancé par l’Union Européenne (EU) et l’UNESCO, un atelier sur les méthodes et les procédures de candidature à la Liste représentative et la Liste de sauvegarde urgente du patrimoine culturel immatériel se tiendra à Amman du 7 au 11 octobre 2012.

L’atelier d’Amman donnera suite à celui de Madaba et sera dédié à un aspect spécifique de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) : la préparation des dossiers de candidature à l’inscription d’un élément sur une des listes de la Convention. Il décrira les exigences de la procédure, évaluera des candidatures types, engagera la discussion autour des éléments inventoriés à Madaba et de la participation des communautés.

L’atelier s’adresse en premier lieu aux membres de la Commission nationale de Jordanie pour l’éducation, la culture et la science et du Ministère de la Culture, en particulier aux personnes impliquées directement dans l’administration et dans la préparation des documents du projet. Certains d’entre eux sont liés aux communautés locales de Madaba.

Il sera animé conjointement par deux facilitateurs accrédités de l’UNESCO, M. Hani Hayajneh et M. Mustafa Gad, qui s’appuieront sur les supports pédagogiques fournis par l’UNESCO comprenant plusieurs études de cas.

Communiqué de presse
(anglais)
                                              

MedLiHer et multimédia : Réunion à Paris (27/28/29-08-2012)

Ambassadeurs du Patrimoine immatériel dans leurs pays, tisseurs de liens entre les générations : tels sont les rôles des réalisateurs et photographes égyptiens, libanais et jordaniens qui se sont réunis au siège de l’UNESCO à Paris du 27 au 29 août 2012 dans le cadre du projet MedLiHer cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO.

Leur but : sensibiliser le grand public international et les pays concernés à l’importance de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans le monde d’aujourd’hui.

Leur ambition : mettre l’audiovisuel au service de la sauvegarde du patrimoine vivant méditerranéen, parce que nous avons plus que jamais besoin de faire connaitre ces pratiques culturelles, systèmes de connaissances et rituels essentiels à la paix et au développement durable.

27/29 août 2012 - MedLiHer et multimédia : Réunion de réalisateurs et photographes à Paris

Mettre l’audiovisuel au service de la sauvegarde du patrimoine vivant méditerranéen : telle sera l’ambition des réalisateurs et photographes égyptiens, libanais et jordaniens qui se réuniront au siège de l’UNESCO à Paris du 27 au 29 août 2012 dans le cadre du projet MedLiHer cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO.

Ce projet comprend un important volet régional consacré à la visibilité du patrimoine culturel immatériel des pays partenaires, réservoirs de pratiques culturelles, systèmes de connaissances et rituels essentiels au développement durable. En effet, le patrimoine immatériel a un impact pérenne sur le bien-être des populations, leurs relations avec les autres et leur environnement naturel. Il donne aux peuples un sentiment d’appartenance, de perspective et de joie.

C’est dans cette optique que des cinéastes et photographes désignés par leurs gouvernements respectifs seront en charge de produire les composantes audiovisuelles durant les activités d’inventaires entreprises dans le cadre de la phase III du projet
Seront ainsi réalisés un film documentaire et une exposition photographique numérique mettant à l’honneur le patrimoine des gouvernorats de Damietta en Egypte, de Madaba en Jordanie et la poésie Zajal au Liban.

Le film sera projeté et les photographies exposées à la Maison des Cultures du Monde à Paris et dans les pays participant au projet. Ce travail permettra de sensibiliser le grand public des pays concernés et international à l’importance de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans le monde d’aujourd’hui.

Cette réunion facilitée par l’UNESCO et M. Ayman Khoury, réalisateur reconnu pour ses documentaires, aura notamment pour objectifs de :

14/18 juillet 2012 - A la découverte du patrimoine culturel immatériel des rives du Nil : Activité d’inventaire dans le gouvernorat de Damiette, en Egypte

Berceau de la civilisation égyptienne, le Nil représente aujourd’hui encore une artère vitale pour les nombreuses communautés résidant sur ses rives. La rencontre entre l’homme et l’écosystème du fleuve a fait émerger un patrimoine culturel immatériel riche et diversifié. Au cours des six prochains mois, entre juillet et décembre 2012, ce patrimoine sera au centre d’une activité pilote d’inventaire dans le gouvernorat de Damiette.

Cette initiative s’inscrit dans la Phase III du projet MedLiHer –patrimoine vivant méditerranéen -, cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Egypte.

Les acteurs de l’inventaire du patrimoine de Damiette (membres des communautés, responsables de la culture au niveau national et local, chercheurs, ONG) bénéficieront du 12 au 16 juillet 2012, d’une formation approfondie sur la notion d’inventaire aux termes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le rôle des différents intervenants dans le processus ainsi que sur les outils et techniques de documentation participative.

L’atelier s’adresse en premier lieu aux enquêteurs de terrain et aux communautés dont le patrimoine culturel sera inventorié. Il commencera par une partie « théorique » durant laquelle sera construit collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire, suivie d’un exercice de mise en pratique sur le terrain.

Ce travail d’inventaire aura pour objectif principal d’identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur ses fonctions sociales aujourd’hui et les défis pour sa transmission aux générations futures.

L’atelier sera animé conjointement par M. Mostapha Gad et M. Ismail Ali El Fihail, tous deux appartenant au réseau de facilitateurs spécialement formés par l’UNESCO dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Les méthodologies développées au cours de cet exercice pilote pourront ensuite être appliquées à plus grande échelle à d’autres régions du Nil.

L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées. Par ailleurs un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public égyptien et international.

12/20 juillet 2012 - Madaba, région pilote pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Jordanie

Madaba et ses 150 000 habitants vont bientôt devenir les précurseurs d’une expérience jusque-là inédite en Jordanie. Cette région proche de la capitale va en effet être au centre d’une activité pilote d’inventaire de son patrimoine culturel immatériel dans le cadre du projet « MedLiHer – patrimoine vivant méditerranéen», cofinancé par l’Union Européenne et l’UNESCO.

Concrètement, de quoi s’agit-il ? En vertu de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, chaque État partie doit associer les communautés, groupes et ONG pertinentes dans l’identification et la définition des éléments de ce patrimoine. L’identification est le processus consistant à décrire un ou plusieurs éléments spécifiques du patrimoine culturel immatériel dans leur contexte et à les distinguer des autres. Ce processus d’identification et de définition est ce que la Convention entend par « inventorier ». Elle souligne également que cela devrait se faire « en vue de la sauvegarde » – c’est-à-dire que l’inventaire n’est pas un exercice abstrait, mais utile. L’inventaire représente donc la première étape à l’élaboration de plans de sauvegarde pour ces éléments.

Afin de se familiariser avec ces notions, les acteurs de l’inventaire du gouvernorat de Madaba (membres des communautés, responsables de la culture au niveau national et local, chercheurs) bénéficieront, du 12 au 20 juillet, d’une formation approfondie. Celle-ci-portera sur les principes de l’inventaire aux termes de la Convention, le rôle des différents intervenants dans le processus ainsi que sur les outils et techniques de documentation participative. Cette partie « théorique » durant laquelle sera élaboré collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire sera suivie d’un exercice de mise en pratique sur le terrain.

L’atelier sera animé conjointement par Mme Annie Tohmé Tabet et M. Hani Hayajneh, tous deux faisant partie du réseau de facilitateurs spécialement formés par l’UNESCO dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Au cours des trois mois suivant la formation, les équipes d’enquêteurs partiront à la rencontre des communautés de l’ensemble du gouvernorat, caractérisé par une grande diversité culturelle et religieuse. Ce travail d’inventaire s’attachera surtout à identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur ses fonctions sociales aujourd’hui et les défis pour sa transmission aux générations futures, dans un contexte où l’urbanisation rapide est en train de bouleverser les tissus socio-culturels traditionnels. Les méthodologies développées au cours de cet exercice pilote pourront ensuite être appliquées à plus grande échelle à d’autres régions du pays.

L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées, tandis qu’un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public jordanien et international.

L’atelier et l’activité d’inventaire s’inscrivent dans la Phase III du projet MedLiHer soutenu par l’Union Européenne et l’UNESCO, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Egypte.

Du 29 juin au 3 juillet 2012 - A la rencontre de la poésie Zajal : formation des communautés avant inventaire au Liban

Forme de poésie très répandue au Liban, le Zajal scande le quotidien, les différents évènements de la vie et les grandes manifestations collectives. Mariages ou enterrements, fêtes ou festivals : autant d’occasions pour les poètes Zajal (appelés qûâl) de réciter ou chanter des textes exprimant la bravoure, la fierté, l’amour, la flatterie, la douleur, la joie, le conflit, la violence ou encore l’appel au dialogue.

C’est autour de cet élément du patrimoine immatériel que le Liban a choisi de développer à titre pilote une méthodologie d’inventaire qui pourra ensuite être appliquée à la sauvegarde d’autres expressions de son patrimoine vivant.

Les acteurs de ce pré-inventaire du Zajal bénéficieront, du 29 au 3 juillet 2012, d’une formation approfondie sur la notion d’inventaire et de ses principes aux termes de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le rôle des différents intervenants dans le processus ainsi que sur les outils et techniques de documentation participative. L’atelier s’adresse en premier lieu aux enquêteurs de terrain et aux communautés dont le patrimoine culturel sera inventorié. Il commencera par une partie « théorique » durant laquelle sera élaboré collectivement le cadre méthodologique de l’inventaire, suivie d’un exercice de mise en pratique sur le terrain. Une journée de restitution, pendant laquelle les participants tireront les leçons de l’exercice, est prévue le 9 juillet 2012.

L’atelier sera animé conjointement par Mme Annie Tohmé Tabet et M. Mostapha Gad, tous deux faisant partie du réseau de facilitateurs spécialement formés par l’UNESCO dans le cadre de sa stratégie de renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Au cours des trois mois suivant la formation, les équipes d’enquêteurs partiront à la rencontre des communautés du Zajal sur l’ensemble du territoire libanais. Ce travail de pré-inventaire s’attachera surtout à identifier et impliquer les porteurs (individus, groupes ou communautés) de cet élément du patrimoine immatériel, en se penchant plus particulièrement sur les modalités de sa transmission et ses fonctions sociales dans la société libanaise d’aujourd’hui.

L’ensemble des données collectées seront systématisées et numérisées, tandis qu’un film et une exposition photographique porteront cette expérience d’inventaire à la connaissance du public libanais et international.
L’atelier et l’activité d’inventaire s’inscrivent dans la Phase III du projet MedLiHer soutenu par l’Union Européenne et l’UNESCO, qui vise à promouvoir la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Liban, en Jordanie et en Egypte.

23/25 mars 2012 : mise à jour des compétences sur l’élaboration d’inventaires avec la participation des communautés

Séance de travail des partenaires MedLiHer

Qu’est-ce que l’inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) et pourquoi est-il au cœur des efforts de sauvegarde? Comment le réaliser avec la participation la plus large des communautés, en s’adaptant au contexte spécifique de chaque pays? Telles ont été les principales questions soulevées lors de l’atelier de mise à jour des compétences sur l’élaboration d’inventaires du patrimoine culturel immatériel, qui s’est tenu du 23 au 25 mars à Paris dans le cadre du projet MedLiHer en présence des équipes des trois pays partenaires (Egypte, Liban et Jordanie).

Les partenaires MedLiHer discutant de leurs projets d’inventaires

La rencontre a permis aux participants d’acquérir une compréhension approfondie du matériel de formation développé par l’UNESCO sur la thématique de l’inventaire du PCI, avant d’échanger sur l’adaptation de ces outils selon les particularités de chaque pays et de leurs projets nationaux de sauvegarde. Ceux-ci seront lancés en avril 2012, avec des ateliers de renforcement des capacités précédant le travail sur le terrain. Au Liban, l’inventaire se concentrera sur le zajal, une forme de poésie populaire récitée et chantée, tandis que l’Egypte s’intéressera aux différents éléments de la culture du Nil à Damiette et la Jordanie établira l’inventaire du PCI dans le gouvernorat de Madaba.

Outre les avancées réalisées dans la planification des projets nationaux, les participants ont pu développer au cours de cet atelier une vision commune du film régional MedLiHer, qui contribuera à la visibilité du PCI des pays partenaires dans le monde méditerranéen et à l’international.

Document

28/30 novembre 2010: réunion d’évaluation

WِAMDA Group emblème, Araguz lors d’un jeu, Le Caire, Egypte

La phase II de MedLiHer est consacrée à l’évaluation des états des lieux, des programmes, expériences et structures existantes en matière de patrimoine culturel immatériel, menés dans, et par, les quatre États partenaires* méditerranéens au cours de la première phase du projet. C’est sur cette base que des projets nationaux et multinationaux, adaptés aux besoins et priorités respectifs des États partenaires, seront identifiés, élaborés, puis mis en œuvre lors de la troisième phase de MedLiHer, en 2011. Cette seconde phase vise également à mettre en place une base de données, regroupant les informations détaillées, collectées dans le cadre de la conduite des états des lieux nationaux. La base de données MedLiHer pourra soutenir la création d’un réseau régional, favorisant les échanges d’informations et d’expériences.

La réunion d’évaluation de la phase II de MedLiHer s’est tenue au Caire du 28 au 30 novembre 2010. Elle a rassemblé les personnes impliquées dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les États partenaires méditerranéens. L’objectif premier était de sélectionner des projets ciblés, en se fondant sur les recommandations issues de l’évaluation des états des lieux.

Selon les projets sélectionnés, les documents de projets qui ont été ébauchés au cours de la réunion, en groupe de travail restreint, ont pu comprendre des mesures de sauvegardes recommandées aux articles 12 à 14 de la Convention, telles que, par exemple :

La réunion a également été l’occasion de présenter aux partenaires la base de données MedLiHer préparée par la Section du patrimoine immatériel de l’UNESCO. Les participants ont été invités à faire part de leurs observations et recommandations pour optimiser les fonctionnalités de la base de données et pour soutenir la création d’un réseau régional.

Enfin, cette réunion a également fourni aux participants les dernières informations sur la vie de la Convention et les questions liées à sa mise en œuvre, mais aussi des modèles et des lignes directrices pour la rédaction de documents de projet. C’était également l’occasion de faire le point sur la mise en œuvre opérationnelle du projet MedLiHer et de discuter des moyens d’assurer la visibilité des projets mise en œuvre au cours de la phase III.

Documents :

La réunion du caire en novembre 2010, Egypte

Rapports sur les états des lieux nationaux :

Les Document de référence pour guider la conduite des états des lieux nationaux sont disponibles sur la page consacrée aux États des lieux nationaux.

Évaluation des rapports sur états des lieux nationaux :

Présentations :

* Compte tenu de la situation en République arabe syrienne, les activités menées dans le cadre du projet MedLiHer y ont été suspendues à partir d’octobre 2011.

Mai 2009: séminaire de lancement

La première phase du projet MedLiHer est consacrée à dresser un état des lieux des structures, des programmes et des expériences existants en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel dans les États partenaires méditerranéens.

Une réunion préliminaire d’information a réuni, en mai 2009, les fonctionnaires gouvernementaux chargés de mettre en place et de coordonner les évaluations nationales qui permettront de dresser les états des lieux. Cette réunion a également fourni des informations détaillées sur la Convention ainsi que sur les mesures de gestion et de sauvegarde proposées.

Pour évaluer les capacités nationales à mettre en œuvre la Convention, cette première action se fonde sur les articles 11 à 15 de la Convention qui détaillent les mesures que chaque État partie doit s’efforcer de prendre pour assurer la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel et pour assumer les obligations de la Convention.

Les pays partenaires ont été informés des mécanismes de mise en œuvre de la Convention, adoptés par la seconde Assemblée générale des États parties en juin 2008, afin de renforcer rapidement les capacités et de poser les bases pour commencer dès à présent à impliquer les communautés. L’UNESCO a mis à disposition toute la documentation et le matériel nécessaire et continuera à fournir des informations après la réunion et tout au long du projet.

Documents :

Presentations