<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 22:29:43 Nov 05, 2015, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/00004

L’opéra Kun Qu

Inscrit en 2008 (3.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (originellement proclamé en 2001)

Pays : Chine

Identification

Description

L’opéra Kun Qu

L’opéra Kun Qu s’est développé sous la dynastie Ming (du quatorzième au dix-septième siècle) dans la ville de Kunshan située dans la région de Suzhou, dans le sud-est de la Chine. Plongeant ses racines dans le théâtre populaire, le répertoire de chants s’est peu à peu imposé comme un art dramatique majeur. Le Kun Qu est l’une des formes les plus anciennes d’opéra chinois encore représentées aujourd’hui.

Il se caractérise par sa structure dynamique et sa mélodie (kunqiang). Des pièces comme Le pavillon aux pivoines ou Le palais de la longue vie sont devenues des classiques du répertoire. Cet art associe chant, narration et un système complexe de techniques chorégraphiques, d’acrobaties et de gestuelles symboliques. Les rôles sont distribués en jeune premier, en rôle féminin principal, en vieil homme et en divers rôles comiques, tous vêtus de costumes traditionnels. Une flûte en bambou, un petit tambour, des claquettes de bois, des gongs et des cymbales accompagnent les chants, ponctuant les actions et les émotions des personnages. Réputé pour la virtuosité de ses schémas rythmiques (changqiang), l’opéra Kun Qu a eu une influence prépondérante sur des formes plus récentes d’opéra chinois, comme ceux de Sichuan ou de Pékin.

Depuis le dix-huitième siècle, il connaît un déclin progressif dû au haut niveau de connaissance technique qu’il exige du public. Sur les 400 airs régulièrement chantés lors des représentations au milieu du vingtième siècle, seules quelques douzaines sont encore interprétées aujourd’hui. L’opéra Kun Qu a survécu grâce aux efforts de quelques connaisseurs dévoués et d’adeptes qui cherchent à éveiller l’intérêt d’une nouvelle génération d’interprètes.

Diaporama

Vidéo



Ces vidéos (et bien d’autres) sont aussi consultables depuis le site des archives multimedia de l’UNESCO

Projet de sauvegarde (05-2002/12-2002)

Le Kun Qu plonge ses racines dans le théâtre populaire et a influencé de nombreuses autres formes d’opéra chinois. Il se distingue par sa structure dynamique, ses schémas rythmiques, ses airs typiques et sa chorégraphie complexe, associant acrobatie et gestuelles symboliques. Il est considéré comme la plus ancienne forme d’opéra chinois encore représenté aujourd’hui.

Ce projet a financé le Festival national de Kunqu organisé à Suzhou, Chine, au cours duquel 21 prix ont été attribués à des artistes issus des écoles d’opéra Kunqu de tout le pays. Le projet a également permis à un grand nombre d’artistes célèbres de l’opéra Kunqu de dispenser des cours de formation à plus de 200 élèves appartenant à de nombreuses troupes de Kunqu. Ces manifestations et sessions de formation ont, en outre, renforcé la sensibilisation à l’importance de la transmission de l’art de l’opéra Kunqu. Le projet a également mobilisé des institutions locales, régionales et nationales, qui ont mis en œuvre des activités et des politiques visant à améliorer la diffusion de l’opéra Kunqu.