Description

L’art traditionnel kazakh du dombra kuï

© S. Suleimenova-Bazargalieva, 2013

L’art du dombra kuï désigne une courte composition jouée en solo (kuï) sur un instrument de musique traditionnel en forme de poire, à deux cordes pincées et à long manche, appelé dombra. Cette musique entend relier les gens avec leurs racines et leurs traditions, grâce à des morceaux classiques et improvisés qui amènent le public à vivre une expérience spirituelle et émotionnelle. L’investissement du public dans l’interprétation compte parmi les plus importants moyens de communication sociale et contribue au transfert des connaissances et des compétences associées à la culture kazakhe. Cette musique s’accompagne généralement d’histoires et de légendes. Traditionnellement, elle est jouée lors des réunions sociales, des vacances et des événements festifs, entourée d’une grande variété de nourriture et de musique. Elle assure une expérience sociale et culturelle indispensable, qui renforce l’identité des populations et promeut la solidarité et la compréhension réciproque dans la société. Des musiciens motives et talentueux sont places en apprentissage auprès des maîtres, dès qu’un enfant manifeste son intérêt pour la philosophie et la virtuosité de la musique traditionnelle et sa pratique. Les musiciens amateurs se forment auprès d’autres interprètes talentueux et plus expérimentés de leur région afin de développer leur savoir-faire et leur répertoire.

Documents

• Formulaire de candidature : anglais|français
• Consentement des communautés : kazakh/anglais
• Inventaire du PCI : anglais
• Inventaire du PCI - Ressources en ligne : ressources en ligne - inventaire - inventaire

Décision 9.COM 10.23

Le Comité (…) décide que [cet élément] satisfait aux critères d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité comme suit :

• R.1 : Transmis traditionnellement de maître à élève au fil des générations, le dombra kuï est un divertissement essentiel lors des réunions familiales et communautaires et joue un rôle important dans le renforcement de la cohésion sociale de la population kazakhe, tout en lui conférant un sentiment d’identité et d’appartenance ;
• R.2 : L’inscription de l’élément sur la Liste représentative peut permettre d’accroître sa visibilité aux niveaux national et international, tout en encourageant l’intégration, le dialogue interculturel, la solidarité et le respect de la diversité culturelle, et en mettant en avant la créativité ;
• R.3 : Les mesures de sauvegarde proposées prévoient des activités de documentation et de partage d’informations, le soutien à la recherche et à l’éducation, et l’amélioration du statut juridique et social des détenteurs ; elles doivent être mises en œuvre en collaboration entre l’État, des experts et des détenteurs ; la participation des communautés et le soutien de l’État partie sont démontrés ;
• R.4 : La candidature a été élaborée avec la participation des communautés de détenteurs et du grand public ; des preuves de leur consentement libre, préalable et éclairé sont fournies ;
• R.5 : L’élément a été inclus en 2013 au Registre national du patrimoine culturel immatériel du Kazakhstan, géré et régulièrement mis à jour par le Ministère de la culture et de l’information, en collaboration avec le Comité national sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la Commission nationale kazakhe pour l’UNESCO.

Rappelle l’importance d’utiliser un vocabulaire approprié à l’esprit de la Convention et d’éviter des expressions telles que « nature pure », « essence », « vrai sens » et « vraie beauté ».

© 2013 by A. Suleyev

Ces vidéos (et bien d’autres) sont aussi consultables depuis le site des archives multimedia de l’UNESCO