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Réduire les risques de catastrophes sur les sites du patrimoine mondial

Les biens du patrimoine mondial, comme tous les biens du patrimoine, sont exposés à des catastrophes naturelles et anthropiques qui font peser une menace sur leur intégrité et peuvent mettre en péril leurs valeurs. La perte ou la détérioration éventuelle de ces biens exceptionnels aurait des impacts négatifs sur la communauté nationale et locale, tant en raison de leur importance culturelle comme source d'information sur le passé et l'identité de la communauté, que pour leur valeur socioéconomique.

Image painte par un enfant du Sri Lanka après le tsunami de 2005

Pourquoi réduire les risques liés aux catastrophes?

Les risques liés aux catastrophes sur les sites du patrimoine dépendent de la vulnérabilité de ces derniers face aux différents dangers potentiels. Les catastrophes naturelles survenues à Bam, en Iran, ou au Vieux fort de Galle au Sri Lanka sont des exemples marquants de la vulnérabilité du patrimoine culturel dans le monde. Dans des circonstances exceptionnelles, le patrimoine naturel peut lui aussi être menacé par les catastrophes naturelles. Mais les dangers peuvent également avoir une origine humaine : c'est le cas des incendies, explosions, etc. Les incendies de forêts accidentels, les conflits, les mouvements massifs de réfugiés, la rupture de bassins de décantation, comme à Doñana (Espagne), sont indéniablement un sujet d'inquiétude pour les sites du patrimoine mondial naturel. Si les catastrophes naturelles sont difficiles à prévenir ou à contrôler, les dangers résultant des activités humaines peuvent être évités et la vulnérabilité des sites du patrimoine aux catastrophes naturelles et anthropiques peut être réduite, diminuant ainsi le risque global pour le bien.

D'ailleurs, des études récentes suggèrent que le patrimoine, sous ses formes matérielles et immatérielles, n'est pas simplement une entité passive exposée aux dégradations à la suite d'une catastrophe, mais qu'il a souvent un rôle important à jouer dans la réduction de l'impact des désastres sur la vie, les biens et les moyens de subsistance, avant, pendant et après les catastrophes (voir ci-dessous).

De plus, la protection du patrimoine permettra de préserver un précieux atout pour le développement social et économique durable de la région durant la période de récupération, à la fois pour sa capacité à attirer des investissements (comme le tourisme) et comme une source de ressources naturelles renouvelables et durables (comme le bois, la pêche, etc.) L'importance du patrimoine en tant que source d'emploi ne devrait pas être sous-estimée.

Le besoin d'action

Néanmoins, plusieurs biens du patrimoine mondial n'ont établi aucune politique, plan ou processus de gestion, permettant de réduire les risques liés à de potentielles catastrophes. De plus, même s'il existe des préparatifs nationaux et locaux et des dispositifs de réponse en cas de catastrophes, ils comprennent rarement un volet d'expertise sur le patrimoine dans leurs opérations. En conséquence, des centaines de sites sont littéralement sans défense face aux catastrophes éventuelles et les communautés ignorent tout le potentiel de leur patrimoine, tant matériel qu'immatériel, patrimoine qui offre pourtant bien souvent des ressources insoupçonnées permettant de réduire les conséquences des catastrophes.

Il existe en effet de nombreux moyens par lesquels le patrimoine peut aider à réduire l'impact des catastrophes, avant, pendant et après qu'elles ont eu lieu. Par exemple, les recherches dans les zones touchées par les activités sismiques ont montré que les bâtiments construits avec des techniques traditionnelles se sont révélés très résistants aux tremblements de terre, lorsqu'ils sont bien entretenus. L'exploitation appropriée des terres et la conservation des forêts ont été identifiées comme des aides majeures pour la prévention des glissements de terrain et des inondations, qui causent chaque année plus de victimes que les tremblements de terre dans de nombreuses parties du monde.

Le patrimoine immatériel peut également se révéler utile. Le cas récent de pêcheurs de l'île Andaman, qui avaient appris de leurs ancêtres que lorsque la mer se retire, l'homme doit faire de même, est un témoignage sur la manière dont les savoirs traditionnels peuvent sauver des vies. Un autre exemple pertinent est la transmission, à Kyoto (Japon), de génération en génération, des connaissances traditionnelles sur la complexité des procédures qui garantissent la protection du temple de Kiyomizu-dera (site du patrimoine mondial) contre les incendies.

Dès lors, le patrimoine et les savoir-faire traditionnels, qui ont été maintenus au cours des siècles, peuvent être essentiels pour améliorer la prévention et l'atténuation des catastrophes. De nombreux observateurs ont noté que le contrôle de l'étalement chaotique des villes, le long de la côte sud de l'Inde, aurait probablement permis de sauver des dizaines de milliers de vies et de réduire considérablement l'ampleur des dégâts causés par le tsunami. De même, la préservation de la brique crue traditionnelle et du bois entrelacé dans les logements aurait vraisemblablement réduit le nombre tragiques de décès causés par le tremblement de terre de Bam (2003). En effet, la majorité des victimes se trouvait dans des bâtiments construits au cours des 40 dernières années, au moyen d'un mélange de techniques modernes mal maîtrisées et mal contrôlées. Si l'on considère que près de 50% de la population iranienne vit encore dans des constructions en terre situées dans des zones à forts risques sismiques, il est facile de comprendre l'importance d'une politique de conservation de l'habitat traditionnel. Le même raisonnement, bien sûr, s'applique à plusieurs autres pays d'Asie centrale et à d'autres régions du monde, comme l'Amérique latine, l'Afrique sub-saharienne et le Maghreb.

Il est donc indispensable d'améliorer la gestion des risques pour les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, afin de prévenir et de réduire les dommages résultant des catastrophes et de préserver leurs valeurs culturelles et naturelles, protégeant de ce fait un facteur essentiel du bien-être social et économique des communautés concernées.

Le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO travaille de concert avec les Etats parties à la Convention, les organes consultatifs et d'autres partenaires pour développer des politiques et des mesures pratiques pour résoudre ces défis. Cela inclut l'élaboration d'une stratégie pour réduire les risques liés aux catastrophes sur les biens du patrimoine mondial, des ateliers techniques et des ressources matérielles, mais également d'une Assistance internationale pour les biens du patrimoine mondial afin de les préparer à répondre aux catastrophes.

Stratégie pour réduire les risques liés aux catastrophes sur les sites du patrimoine mondial

Le Comité du patrimoine mondial a invité en 2004 « le Centre du patrimoine mondial, en collaboration avec les Etats parties, les organes consultatifs et d'autres agences internationales et organisations non gouvernementales concernées par les interventions d'urgence, à préparer une stratégie de préparation aux risques ». La Stratégie a été présentée au Comité du patrimoine mondial lors de sa 30e session en 2006, qui a donné son aval à ses objectifs. Par la suite, la version révisée de la Stratégie pour la réduction de risques appliquée aux biens du patrimoine mondial a été présentée et approuvée par le Comité du patrimoine mondial lors de sa 31e session en 2007.

Objectifs de la Stratégie

L'objectif de la Stratégie est de renforcer la protection du patrimoine mondial et contribuer au développement durable en aidant les États parties signataires de la Convention à :

  1. intégrer les questions du patrimoine dans les politiques nationales de réduction des catastrophes ;
  2. intégrer les questions de prévention des catastrophes dans les plans et les systèmes de gestion des biens du patrimoine mondial situés sur leur territoire.

Champ d'application de la Stratégie

Pour les besoins de cette Stratégie, les risques sont entendus comme ceux émanant des catastrophes qui touchent les valeurs du patrimoine culturel ou naturel des sites du patrimoine mondial ou leur intégrité et/ou leur authenticité. Par conséquent, cette Stratégie ne couvrira pas les processus et les facteurs graduels cumulatifs comme la pollution, le tourisme ou l'empiétement urbain. La Stratégie est novatrice par rapport aux politiques précédentes sur les catastrophes et le patrimoine dans le sens qu'elle met l'accent pour la première fois sur le rôle positif que le patrimoine pourrait jouer dans la réduction de l'impact des catastrophes par les biens et les services qu'il apporte aux communautés.

Objectifs et actions prioritaires

La Stratégie identifie cinq objectifs et actions associées. Ils sont structurés autour de cinq priorités principales d'action définies dans le Cadre d'action d'Hyogo, la principale politique de l'ONU sur le thème de la réduction des catastrophes, et aussi en conformité avec l'article 5 de la Convention du patrimoine mondial ainsi que les Objectifs stratégiques établis à la Déclaration de Budapest. Les cinq objectifs clefs sont :

  1. Renforcer le soutien, au sein des institutions mondiales, nationales, régionales et locales concernées, pour réduire les risques sur les sites du patrimoine mondial ;
  2. Utiliser la connaissance, l'innovation et l'éducation pour instaurer une culture de prévention des catastrophes sur les sites du patrimoine mondial ;
  3. Identifier, évaluer et surveiller les risques de catastrophes sur les biens du patrimoine mondial ;
  4. Réduire les facteurs de risques sous-jacents sur les biens du patrimoine mondial ;
  5. Renforcer la prévention des catastrophes sur les biens du patrimoine mondial en vue d'une intervention efficace à tous les niveaux.

Les objectifs et actions prioritaires correspondants peuvent être trouvés dans WHC-07/31.COM/7.2.

Groupes de travail techniques et ressources matérielles

En plus de la Stratégie, un certain nombre de groupes de travail sur les risques de catastrophes ont été organisés conjointement par le Centre du patrimoine mondial et d'autres institutions associées. Il en a résulté des comptes-rendus et du matériel pour aider les gestionnaires des sites du patrimoine mondial à améliorer leurs capacités de gestion des risques de catastrophes.

  • Session spéciale thématique sur la gestion de risques pour le patrimoine culturel (Conférence mondiale de l'ONU sur la réduction de désastres, Kobe, Japon, 2005). Cette session a été organisée conjointement par le Centre du patrimoine mondial et l'Agence des affaires culturelles du Japon. Ils ont souligné l'importance d'intégrer les préoccupations pour le patrimoine culturel et les connaissances traditionnelles aux objectifs de développement durables et aux politiques de réduction des catastrophes et aux mécanismes qui peuvent, efficacement, réduire l'impact des catastrophes. http://www.unisdr.org/wcdr/thematic-sessions/cluster3.htm
  • Intégration de systèmes de connaissances traditionnelles et des préoccupations pour le patrimoine culturel et naturel dans les stratégies de gestion du risque (Conférence internationale sur la réduction de catastrophes. Davos, Suisse, 2006). Cette session spéciale a été préparée pendant la Conférence internationale sur la réduction des catastrophes par le Centre du patrimoine mondial et l'ICCROM. Les objectifs de cette session spéciale étaient l'intégration des systèmes de connaissances traditionnelles avec les stratégies de gestion des risques et la prise en compte des préoccupations pour le patrimoine culturel dans les plans plus vastes de gestion du risque aux niveaux national et régional.
  • Cours international de formation en gestion de risques de catastrophes du patrimoine mondial. (Université de Ritsumeikan, Japon, 2006, 2007 et 2008). Dans le cadre de l'accord signé entre l'UNESCO et l'université Ritsumeikan de Kyoto (Japon), et la création d'une Chaire UNESCO en gestion des risques pour le patrimoine culturel, une formation de deux semaines est organisée chaque année vers le mois de novembre en coopération avec le Centre du patrimoine mondial, l'ICCROM et l'ICOMOS. Le cours offre une formation interdisciplinaire pour les professionnels impliqués dans la conservation de biens du patrimoine mondial, leur permettant d'entreprendre des évaluations de risques intégrés, d'analyser les faiblesses du patrimoine culturel face aux différentes menaces, et de développer des plans de gestion des risques pour leurs propres sites. Pour plus d'information sur ce programme : http://www.rits-dmuch.jp/fr/unesco.html
  • Atelier sur la réduction des risques pour le patrimoine des Caraïbes (La Havane, Cuba, 2008). Mené dans le cadre du Programme de renforcement des capacités du patrimoine mondial dans les caraïbes (CCBP), cet événement a réuni près de 35 participants de 14 biens du patrimoine mondial de 7 pays des Caraïbes. Il visait à partager des expériences dans le domaine de la conservation du patrimoine et de la réduction de risques dans la région. Il en a résulté la création d'un Réseau de prévention des risques pour le patrimoine des Caraïbes.
    http://whc.unesco.org/uploads/events/documents/event-498-1.pdf
  • Conférence internationale sur « Terre, vent, eau, feu - Défis environnementaux pour le patrimoine mondial urbain » (Regensburg, Allemagne, 2008). Cette événement a été piloté par l'Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM). Des experts et des gestionnaires de sites ont présenté des études montrant comment les risques naturels et les conditions environnementales compromettent les valeurs du patrimoine culturel des villes historiques. Ils ont également débattu de nouvelles mesures et stratégies de protection.
    http://www.regensburg.de/welterbe/english/welcome/owhc_conference.shtml
    http://www.ovpm.org/index.php?module=ovpm&func=news&pid=57
  • Atelier international sur la gestion des risques des catastrophes sur les biens du patrimoine mondial (Olympie, Grèce, 2008). Il a été organisé par le Centre du patrimoine mondial et le ministère grec de la Culture, en collaboration avec l'ICCROM et avec la contribution financière de Madame Marianna Vardinoyannis, ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO. Il a réuni des participants de plusieurs régions du monde ainsi que des experts en gestion de risques de catastrophes et des représentants des institutions concernées. Des études de cas ont été examinées et des expériences ont été partagées en vue de tirer des leçons utiles afin d'améliorer la protection des sites du patrimoine mondial des risques associés aux catastrophes. À partir de ces leçons, l'atelier a abouti à l'élaboration et au lancement d'un Programme qui devrait être mis en œuvre par l'UNESCO et ses Etats membres, pour la réduction des risques de catastrophes sur les biens du patrimoine mondial.
    Rapports de l'atelier sur la gestion des risques des catastrophes sur les biens du patrimoine mondial
  • Préparation face aux risques : un manuel de gestion pour le patrimoine culturel mondial (1998). Ce manuel est publié par l'ICCROM, l'ICOMOS et l'UNESCO. Il est destiné à aider : (1) les professionnels de la conservation à mieux comprendre les bases de la prévention des risques, (2) les professionnels de la prévention des risques à mieux comprendre les bases et les concepts de la conservation, (3) les responsables et les administrateurs travaillant aux niveaux local, régional et national à mieux intégrer les préoccupations du patrimoine culturel dans les plans existants déjà sur la prévention des risques. http://www.iccrom.org/pdf/ICCROM_17_RiskPreparedness_en.pdf
  • Un nouveau manuel, Comment développer des plans de gestion des risques des catastrophes pour les biens du patrimoine mondial est cours d'élaboration par l'ICCROM, en collaboration avec le Centre du patrimoine mondial, l'IUCN et l'ICOMOS. Il sera publié courant 2009.

Assistance Internationale du Fonds du patrimoine mondial

La convention fournit une assistance internationale aux Etats parties pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel placé sur leur territoire et inscrit, ou susceptible d'être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. L'assistance internationale a été créée afin de permettre aux Etats parties de répondre aux catastrophes et de protéger les sites du patrimoine mondial des catastrophes de deux façons :

  • Assistance d'urgence
  • Assistance pour la conversation et la gestion

Le Fonds de Réponse Rapide (FRR)

En cas d'urgence, il est crucial de répondre aux menaces le plus tôt possible. En plus de l'Assistance Internationale, le Centre du patrimoine mondial, avec Fauna & Flora International (FFI) et la Fondation des Nations Unies, ont mis en place le Fonds de Réponse Rapide (FRR) depuis 2006. Il s'agit d'un mécanisme prêt à fournir dès que nécessaire des subventions (jusqu'à 30000 dollars) afin de répondre aux menaces pesant sur la biodiversité des sites naturels du patrimoine mondial. Les subventions peuvent être évaluées et accordées en huit jours ouvrables. Pour plus d'informations et faire une demande, visitez le site : http://www.fauna-flora.org/rrffra.php

L'Assistance d'urgence

Politiques

La politique pour l'utilisation des fonds de l'Assistance d'urgence est décrite au paragraphe 241 des Orientations. Selon ce paragraphe : « Cette assistance peut être demandée pour traiter des menaces avérées ou potentielles mettant en péril les biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et sur la Liste du patrimoine mondial, qui ont subi de sérieux dommages ou sont en danger imminent de sérieux dommages dus à des phénomènes soudains et inattendus. De tels phénomènes peuvent comprendre des glissements de terrain, graves incendies, explosions, inondations ou les désastres causés par l'homme y compris la guerre. Cette assistance ne concerne pas le cas où les dommages ou détériorations résultent d'un processus graduel comme l'usure, la pollution, l'érosion... ».

A la lumière de ce paragraphe, l'Assistance d'urgence ne devrait être accordée que dans les cas où un danger imminent lié à une catastrophe naturelle ou anthropique menace la valeur universelle exceptionnelle générale d'un bien du patrimoine mondial, afin de prévenir ou du moins d'atténuer de façon significative son impact négatif possible sur le site. L'Assistance d'urgence peut aussi être accordée pour déterminer s'il existe ou non un danger imminent, par exemple à la suite d'une catastrophe majeure. Par contre, quand il y a déjà eu des dégradations du patrimoine à cause d'une catastrophe, mais qu'il n'y a plus ni menace ni risque imminents auxquels il faut faire face de toute urgence, d'autres formes d'assistance seront plus adaptées (par ex. Assistance « conservation et gestion » - Voir ci-dessous).

Cas où l'assistance d'urgence a été accordée

  • L'assistance post-tremblement de terre aux Sanctuaires du grand panda à Sichuan (Chine) pour la recherche sur le terrain et réhabilitation. Après le tremblement de terre en 2008 au Sichuan, en Chine, qui a gravement endommagé les habitats écologiques des sanctuaires du panda, l'Assistance internationale a été accordée à un projet qui visait à aider les organismes de gestion à faire face efficacement à la situation après le tremblement de terre. Cela comprenait aussi l'évaluation des dégâts sur les sites, une estimation des besoins et la reconstruction des bâtiments de l'autorité gérante du site. Le projet visait à (1) mener une estimation détaillée des destructions qui ont été faites par le tremblement de terre, grâce a une analyse rapide des risques et des besoins, (2) élaborer un plan détaillé pour la reconstruction des parties affectés par la secousse, et (3) aider à la réparation du bâtiment de l'autorité gérante du site.
  • Demande d'assistance d'urgence aux Iles Galápagos (Equateur). La demande d'assistance d'urgence consiste à aider les autorités équatoriennes à minimiser les impacts négatifs sur l'environnement provoqués par l'accident d'un pétrolier le 16 janvier 2001 près de l'île de San Cristobal, dans l'archipel des Galápagos. Les activités du projet ont inclus, entre autres, (1) des efforts pour ramasser une grande partie du pétrole rejetée dans la mer, (2) le renforcement du cercle autour du pétrolier pour contrôler le plus possible les fuites de pétrole, (3), le ramassage manuel de la plupart des boulettes de pétrole en utilisant des tissus absorbants et des produits dispersants dans la zone contaminée, (4) une surveillance des espèces menacées par le pétrole, comme pour exemple les lions de mer, les oiseaux marins, les tortues de mer et les iguanes.

Assistance pour la conservation et la gestion

Lorsque le patrimoine a déjà subi des pertes certaines, conséquences d'une catastrophe, mais qu'il n'y a aucune autre menace ou aucun risque imminent qui doivent être considérés comme urgent, d'autres formes d'assistance peuvent être considérées comme des alternatives plus appropriées, comme l'Assistance pour la Conservation et la Gestion. Les principes qui régulent l'obtention de ce type d'assistance sont définis au paragraphe 241 des Orientations pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial.

Cas ayant obtenu l'Assistance à la conservation et à la gestion

Séminaire annuel de l'atelier pour la prévention des risques dans le patrimoine culturel des Caraïbes et en Amérique centrale. L'Assistance internationale a été accordée à la République dominicaine en 2002 pour aider à l'organisation d'un atelier sur la prévention des risques pour les Caraïbes et l'Amérique Centrale, organisé en 1998, après les dommages provoqués par l'ouragan George. Ce séminaire avait comme objectifs (1) d'améliorer les capacités des gestionnaires des sites, (2) d'intégrer la prévention des risques dans les programmes nationaux officiels, (3) d'améliorer la préparation technique pour des catastrophes d'origine naturelle et humaine, et (4) d'élaborer des directives pour la prévention des risques dans des sites déterminés.

En complément (1)
Décisions (1)
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