<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 06:01:41 Dec 11, 2015, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
English Français

Parc national de Campo Ma’an

Date of Submission: 18/04/2006
Criteria: (ix)(x)
Category: Natural
Submitted by:
Ministère des Forêts et de la Faune
State, Province or Region:
Province du Sud
Coordinates: 2 10 - 2 45 N et 9 50 - 10 48 E
Ref.: 4021
Export
Word File
Disclaimer

The Secretariat of the United Nations Educational Scientific and Cultural Organization (UNESCO) and the World Heritage Centre do not represent or endorse the accuracy or reliability of any advice, opinion, statement or other information or documentation provided by the States Parties to the World Heritage Convention to the Secretariat of UNESCO or to the World Heritage Centre.

The publication of any such advice, opinion, statement or other information documentation on the World Heritage Centre’s website and/or on working documents also does not imply the expression of any opinion whatsoever on the part of the Secretariat of UNESCO or of the World Heritage Centre concerning the legal status of any country, territory, city or area or of its boundaries.

Property names are listed in the language in which they have been submitted by the State Party

Description

Situé à proximité de l’océan atlantique, le Parc national de Campo Ma’an (264 064 ha) est crée par arrêté n° 2000/004/PM du 06 janvier 2000. Il se trouve sur grand paysage dominé par deux principaux types de reliefs : la partie nord couverte par les montagnes et quelques plateaux et la partie sud couverte de collines et de petites vallées. L’altitude d’ensemble est inférieure à 200m. Le parc appartient au domaine de la forêt dense humide guinéo-congolaise sempervirente qui garde sa verdure toute l’année. Une quinzaine d’associations végétales y sont représentées. On cite :
1. Forêts atlantiques biafréenes à Caesalpiniaceae
2. Forêts atlantiques biafréenes à Caesalpiniaceae encore abondantes, avec Calpocalyx
heitzii et Sacoglottis gabonensis
3. Forêts atlantiques littorales à Caesalpiniaceae relativement rares, avec Calpocalyx
heitzii et Sacoglottis gabonensis
4. Forêts mixtes, toujours vertes atlantiques et semi-caducifoliées, avec prédominance
d’éléments de forêts toujours vertes atlantiques
5. Forêts submontagnardes
6. Forêts dégradées
7. Forêts marécageuses et périodiquement inondées

Il est admis que cette zone a été le refuge des espèces d’Afrique Centrale pendant la dernière glaciation du quaternaire, d’où sa grande diversité faunistique et floristique. En effet, les inventaires réalisés jusqu'à ce jour donnent les indications suivantes : 1 500 espèces de plantes (114 endémiques), 80 grands et moyens mammifères, 390 invertébrées, 249 espèces de poissons, 112 reptiles, 80 amphibiens, 302 oiseaux. Avec cet important nombre d’oiseaux, cette zone est classée par Birdlife International comme ‘’Zone d’importance pour la conservation des oiseaux’’. On rencontre parmi les mammifères du site, certaines espèces de grande importance et parfois considérées comme menacées (23 sont sur la liste rouge de l’UICN) telles que le pangolin géant (Mains gigantean), l’éléphant d’Afrique (Loxodonta africana cyclotis), le gorille (Gorilla gorilla), le léopard (Panthera pardus), le buffle (Synerus caffer nanus) et le mandrill (Madrillus sphinx).

Statements of authenticity and/or integrity

En raison de son enclavement qui a longtemps limité les perturbations humaines, le site de Campo Ma’an est l’une des rares zones qui ait pu conserver son intégrité écologique. Avec sa zone périphérique, intégrée dans le plan aménagement, le site est suffisamment étendu pour assurer l’intégrité des espèces qu’il abrite. En effet, le parc est situé à l’intérieur d’une Unité Technique opérationnelle (UTO) qui est un ensemble de plantations industrielles, d’unités forestières d’aménagement et d’espaces à usage multiple géré de manière à intégrer la conservation et le développement. Par ailleurs, les limites du parc sont contiguës à celles du Parc national de Rio Campos en Guinée Equatoriale, ce qui suscite le développement des initiatives de coopération transfrontalière pour la sauvegarde de la biodiversité. Toutefois, il est impératif que de mesures fortes soient prises pour freiner le braconnage qui se développe progressivement et dont les principales causes sont la pauvreté, la difficulté (pour motif d’enclavement) d’écoulement des produits agricoles et la forte demande en viande de brousse des centres urbains.

Comparison with other similar properties

Le parc national de Campo Ma’an(PNC) est assez représentatif du domaine de la forêt dense humide guinéo -congolaise toujours verte, contrairement à la Réserve de Faune du Dja (RFD) qui appartient au domaine camerouno-congolais. En dépit de cette petite nuance, la richesse biologique de ces sites est comparable : - 1500 espèces de plantes, pour les deux sites ; - 80 espèces de mammifères pour PNC contre 109 pour la RFD - 302 espèces d’oiseaux pour le PNC contre 320 pour la RFD. La différence la plus importante concerne les poissons avec 249 espèces pour le PNC contre 62 pour la RFD. Cette richesse en poissons vient sans doute de sa proximité de l’océan l’atlantique. Il convient de mentionner que la superficie de la RFD (526 000 ha) est pratiquement le double de celle du PNC (264 064 ha). Le PNC et le parc national de Rio Campos en Guinée Equatoriale ont presque les mêmes caractéristiques, cependant, ce dernier n’est pas encore inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.