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Nécropole de Bet She’arim – Un haut lieu du renouveau juif

Necropolis of Bet She’arim: A Landmark of Jewish Renewal

Consisting of a series of catacombs, the necropolis developed from the 2nd century AD as the primary Jewish burial place outside Jerusalem following the failure of the second Jewish revolt against Roman rule. Located southeast of the city of Haifa, these catacombs are a treasury of artworks and inscriptions in Greek, Aramaic, Hebrew and Palmyrene. Bet She’arim bears unique testimony to ancient Judaism under the leadership of Rabbi Judah the Patriarch, who is credited with Jewish renewal after 135 AD.

Nécropole de Bet She’arim – Un haut lieu du renouveau juif

Cette nécropole, composée d’une série de catacombes, s’est développée à partir du IIe siècle apr. J.-C. en tant que principal lieu de sépulture juif en dehors de Jérusalem, après l’échec de la deuxième révolte juive contre la domination romaine. Situées au sud-est d’Haïfa, ces catacombes constituent un trésor d’œuvres d’art et d’inscriptions en grec, araméen, hébreu et palmyrénien. Il s’agit d’un témoignage unique sur le judaïsme ancien sous la direction de Rabbi Juda le Patriarche, auquel est attribué le renouveau juif après l’an 135 apr. J.-C.

Necropolis van Bet She’arim — een mijlpaal van Joodse vernieuwing

De necropolis is gelegen ten zuidoosten van de stad Haifa en ontwikkelde zich vanaf de tweede eeuw voor Christus tot de belangrijkste Joodse begraafplaats buiten Jerusalem, na het mislukken van de tweede Joodse opstand tegen de Romeinse overheersing. Bet She’arim bestaat uit vele catacomben die een schatkamer zijn van kunstuitingen en inscripties in het Grieks, Aramees en Hebreeuws. De dodenstad is een unieke uiting van het oude Jodendom onder leiding van rabbijn Judah de Patriarch, aan wie de Joodse vernieuwing vanaf 135 na Christus wordt toegeschreven.

Source : unesco.nl

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Catacombe 20 © Tsvika Tsuk
Valeur universelle exceptionnelle

Brève synthèse

Taillée dans les versants calcaires des collines bordant la vallée de Jezre’el, une série de catacombes construites par l’homme s’est développée à partir du IIe siècle apr. J.-C. en tant que nécropole de Bet She’arim. Ces catacombes devinrent le principal lieu de sépulture juif en dehors de Jérusalem après l’échec de la deuxième révolte juive contre la domination romaine et constituent un trésor d’œuvres d’art éclectiques et d’inscriptions en grec, en araméen, en hébreu et palmyrénien. Bet She’arim est associée à Rabbi Juda le Patriarche, le chef spirituel et politique du peuple juif, qui compila la Mishna et auquel est attribué le renouveau juif après l’an 135 apr. J.-C.

Critère (ii) : Les catacombes de Bet She’arim reflètent l’influence de l’art romain classique intégrant des images humaines, des inscriptions et des détails décoratifs et contiennent des motifs iconographiques et des inscriptions multilingues témoignant de l’interaction interculturelle entre le monde artistique culturel gréco-romain d’Europe, l’Asie mineure, la Mésopotamie et le monde culturel juif. L’assimilation de types de sépultures et d’expression artistique ainsi que des inscriptions indiquant les origines des personnes enterrées dans le cimetière révèlent la large dispersion du peuple juif à cette époque et l’intégration dans la culture religieuse juive d’influences des populations voisines. 

Critère (iii) : La nécropole de Bet She’arim constitue un témoignage unique sur le judaïsme ancien dans sa période de renouveau et de survie sous la direction de Rabbi Juda le Patriarche. Les vastes catacombes qui contiennent des œuvres d’art attestant des influences classiques et orientales illustrent la culture juive résiliente qui s’épanouit ici du IIe au IVe siècle apr. J.-C.

Intégrité

Le bien comprend tous les éléments nécessaires pour traduire la valeur universelle exceptionnelle et a une taille appropriée pour assurer la représentation complète des caractéristiques et processus qui traduisent sa signification. Le bien ne subit pas d’effets négatifs liés au développement ou à la négligence.

Authenticité

Les catacombes elles-mêmes, préservées in situ, conservent leur authenticité en termes de lieu, d’environnement, de forme et de matériaux. En ce qui concerne leur utilisation et leur fonction, les catacombes cessèrent d’être utilisées pour servir de sépultures au VIe siècle, furent abandonnées et délaissées par la suite. De nos jours, elles font partie d’un parc national, certaines étant ouvertes au public.

Eléments requis en matière de protection et de gestion

Le bien est protégé en tant que site antique par la Loi sur les Antiquités de 1978. Aucune modification ne peut être apportée sans l’agrément préalable de l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA). Le bien et la zone tampon sont déjà protégés en vertu de la loi de 1998 sur les parcs nationaux, les réserves naturelles, les sites nationaux et les sites de mémoire. Le paragraphe 25 de la loi interdit toute activité qui pourrait, de l’avis de l’Autorité, entraver la désignation de la zone ; il habilite l’Autorité de la nature et des parcs d’Israël (INPA) à prendre des mesures contre les violations de cette loi. La partie nord du bien et la zone tampon sous la juridiction du Conseil local de Qiryat Tiv’on a été approuvée comme parc national selon les plans statutaires et devraient prochainement être officiellement déclarées parc national. La partie sud relevant de la juridiction du Conseil régional d’Emek Yizreal est actuellement désignée comme « parc national approuvé suivant une planification détaillée » et sera officiellement déclarée parc national dès que possible. La zone tampon est protégée par des plans statutaires d’aménagement du territoire tandis que le bien et la zone tampon sont en outre protégés et gérés par l’INPA, en vertu de loi de 1998 sur les parcs nationaux, les réserves naturelles, les sites nationaux et les sites de mémoire. 

Un Forum du patrimoine mondial au sein de l’INPA, présidé par le directeur général de l’INPA et le directeur du service de l’archéologie et du patrimoine, comprend des directeurs de diverses divisions de l’INPA, des directeurs de bureaux de districts de l’INPA et de réserves naturelles et parcs nationaux contenant des sites du patrimoine mondial. Ce Forum se réunit tous les six mois pour discuter de questions ayant trait à ces sites.