L’UNESCO accueille du 7 au 14 novembre 2005, une exposition de photographies consacrées à la restauration du Monastère de Probota, l’une des plus anciennes des sept églises de Moldavie à peinture extérieure, partie intégrante du site roumain « Les Eglises de Moldavie » inscrit sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1993.

Cette manifestation, réalisée par le Ministère de la Culture et des Cultes de la Roumanie a été inaugurée le 8 novembre 2005 par le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, et l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Délégué permanent de la Roumanie à l’UNESCO, M. Andrei Magheru, en présence de nombreuses personnalités. Les photos exposées illustrent les résultats concrets de la campagne de restauration de l’Eglise Saint Nicolas du Monastère de Probota, menée grâce à la collaboration établie entre l’UNESCO et les Gouvernements roumain et japonais.

Le Directeur général a rappelé à cette occasion l’intérêt que l’UNESCO attache à la sauvegarde du patrimoine culturel dont la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel adoptée en 1972 est l’un des témoignages les plus visibles. « C’est parce que, comme le mentionne la Convention de 1972, la dégradation ou la disparition d’un bien du patrimoine culturel et naturel constitue un appauvrissement néfaste du patrimoine de tous les peuples du monde  que l’Organisation met tout en œuvre pour la préservation des 812 sites inscrits à ce jour sur la Liste du patrimoine mondial ainsi que d’autres biens qui pourraient l’être un jour. Ce qui rend exceptionnel le concept de patrimoine mondial, c’est sa dimension universelle. Les sites du patrimoine mondial sont ainsi les biens des peuples du monde entier, quel que soit le territoire sur lequel ils se situent », a-t-il déclaré.

Remerciant publiquement les acteurs qui, à des titres divers, ont apporté leur aide à cette importante entreprise, le Directeur général a déclaré : « En assurant la restauration de l’Eglise Saint Nicolas du Monastère de Probota, vous avez donc non seulement permis au peuple roumain de conserver un témoignage exceptionnel de son histoire, mais à l’humanité tout entière de pouvoir en jouir comme d’un trésor commun. Au nom de tous les Etats membres de l’UNESCO et en mon nom propre, je tiens aujourd’hui à vous en féliciter et à vous en remercier très vivement ».