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Trois agences onusiennes s’unissent pour l’éducation des adolescents et des jeunes femmes

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From left to right : UN Women Deputy Executive Director, Yannick Glemarec, UNESCO Director-General, Irina Bokova, and UNFPA Executive Director, Dr. Babatunde Osotomehin
© UN Women/Ryan Brown

Les Chefs d’agences de l’UNESCO, du FNUAP et de l’ONU Femmes ont conclu un partenariat visant à renforcer l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation en signant un accord de Programme commun au siège du Fonds des Nations Unies pour la population à New York.

L’accord a été signé par la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, le Directeur exécutif du FNUAP, Babatunde Osotimehin, et la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, représentée par le Directeur exécutif adjoint, Yannick Glemarec. 

« Pour avancer sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030, il faut travailler en synergie afin de mieux contrer les multiples obstacles qui empêchent les jeunes filles et les jeunes femmes de développer leur potentiel », a déclaré Irina Bokova. « Ce partenariat est un modèle dans la mesure où il permet de rassembler nos forces respectives afin de briser le cycle de l’exclusion et de la vulnérabilité, et de nous assurer que les filles peuvent bénéficier d’un cursus complet de qualité, conformément à la promesse du 4e objectif du développement durable ».

Phumzile Mlambo-Ngcuka a affirmé quant à elle à l’occasion de la signature « qu’il ne peut y avoir  d’égalité des genres sans éducation pour les filles ». « Avec ce partenariat, nous créons les conditions nécessaires pour avancer sur l'Agenda 2030, exploiter les TIC pour un apprentissage de qualité, et donner aux adolescentes et aux jeunes femmes la confiance et les compétences dont elles ont besoin pour mener une vie active et bâtir un avenir meilleur pour elles-mêmes, leurs communautés et leur pays ».

Babatunde Osotimehin a souligné de son côté que le droit des filles à l'éducation et à la santé, en particulier la santé sexuelle et reproductive, est une dimension essentielle de l'Agenda 2030. « Les filles courent des risques énormes à l'âge de la puberté. Trop de filles ne poursuivent pas leurs études en raison de grossesses précoces et de mariages forcés. L’accès aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive et l’acquisition de compétences sont indispensables pour accompagner leur transition vers l’âge adulte en toute confiance et en toute sécurité. Ce programme commun nous permettra de ‎faire de cette dimension une partie intégrante de l'autonomisation des filles et de leur progrès en matière d’éducation ».

Qu’il s’agisse de la mise en place de cadres législatifs, des méthodes pédagogiques, des programmes scolaires prenant en compte la dimension du genre, d’informations sur la santé sexuelle et reproductive ou encore de la collecte de données, le nouveau programme commun apporte une réponse coordonnée et concertée aux inégalités persistantes liées au genre dans l'éducation, en mettant un accent particulier sur les adolescentes et les jeunes femmes de 10 à 24 ans. 

L'attention portée à cette tranche d'âge est motivée par une série de données qui montrent l’impact de l'enseignement supérieur sur le développement humain dans son ensemble, et cela sur plusieurs générations, notamment en termes de réduction des mariages et grossesses précoces, d’amélioration des revenus et du niveau de santé et d’une meilleure participation à la vie publique.

Le Programme commun se caractérise par une approche intégrée couvrant l’ensemble du cycle de la vie en renforçant les liens entre les secteurs de la santé et de l'éducation, et en consolidant les connaissances sur le genre et l’éducation. Il mettra aussi à profit le potentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour améliorer les contenus et les méthodes d’enseignement et encourager leur application pour la création de revenus, l’apprentissage tout au long de la vie et l’exercice de la citoyenneté.

Le Programme commun se concentrera sur les six pays suivants : Mali, Népal, Niger, Pakistan, Sud Soudan et Tanzanie. L’objectif est de travailler, sur une période de cinq ans, dans 20 pays où l’écart entre les genres dans l’éducation est le plus flagrant. La Banque mondiale est une organisation partenaire du Programme commun.

Le Programme commun a été annoncé pendant la 59e session de la Commission de la condition de la femme en mars 2015. Le document signé à New York formalise ce partenariat.

Les quatre composants du programme commun sont :

  1. Améliorer la qualité et la pertinence de l’éducation
  2. Renforcer la synergie entre les secteurs de la santé et de l’éducation
  3. Favoriser la création d’environnements favorables
  4. Créer une base de données pour les politiques

Contacts presse :

UNESCO

Roni Amelan, tél.: + 33 1 45 68 16 50, r.amelan(at)unseco.org

UNFPA

Omar Gharzeddine, tél.: +1 212 297 5028, gharzeddine(at)unfpa.org

ONU Femmes

Oisika Chakrabarti, tél.: +1 646 781 4522, oisika.chakrabarti(at)unwomen.org