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Les artistes veulent un traitement équitable, dit Gilberto Gil, musicien et Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO

Un nouveau Rapport mondial de suivi des progrès et des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, actuellement ratifiée par 141 Parties, sera lancé le 16 décembre 2015 à 10 h. Cet évènement se déroulera dans le cadre de la neuvième session du Comité intergouvernemental de la Convention, du 14 au 16 décembre au Siège de l'UNESCO à Paris ; en présence d'Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO et de personnalités de haut niveau, dont Karima Bennoune, Rapporteuse spéciale des Nations Unies dans le domaine des droits culturels; Per Olsson Fridh, Secrétaire d'État au ministère suédois de la Culture et Pascal Lamy, ancien Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce.

Le message qui suit nous a été envoyé par Gilberto Gil, célèbre musicien, ancien ministre de la Culture du Brésil et Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO,  pour manifester son soutien à la Convention de 2005 et au nouveau Rapport, intitulé « Re|Penser les politiques culturelles, 10 ans de promotion de la diversité des expressions culturelles pour le développement.»

«L’adoption, en 2005, de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, a été un moment historique. La communauté internationale attendait une Convention comme celle-là depuis bien longtemps. Pour la première fois, des institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que des professionnels de la culture issus de la société civile, se rassemblaient pour élaborer un traité affirmant la volonté politique et l'engagement des États à protéger et à promouvoir des expressions culturelles aussi diverses que possible. Je suis fier d'avoir participé, en tant que ministre de la Culture du Brésil, à ce processus unique visant à assurer un meilleur équilibre entre les intérêts culturels et commerciaux dans le monde. Aujourd'hui, de nouvelles sociétés créatives voient le jour, qui utilisent des concepts nouveaux et des langages contemporains. La révolution numérique nous oblige à réinventer notre façon de faire et à repenser les canaux mis en place pour la création, la production et la distribution des biens et services culturels, ainsi que pour y accéder et en jouir pleinement. Des arts publics aux districts créatifs en passant par les plateformes numériques, l'engagement citoyen est stimulé à tous les niveaux. Au Nord comme au Sud, les artistes et les professionnels de la culture ne revendiquent pas un traitement spécial, mais simplement un traitement équitable. Grâce à la Convention, nous pouvons faire respecter les valeurs d'accès, d'ouverture et d'équilibre pour les dix prochaines années. Ce dixième anniversaire est une occasion à ne pas manquer. »

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Crédit Photo: UNESCO