Le nouveau Comité régional du PIPT pour le Pacifique appelle les ministres de la région à aborder la question des contenus numériques
26-05-2006 (Wellington)
Joan Yee représentait la bibliothèque de l’USP à la réunion du Comité du PIPT pour le Pacifique
La réunion inaugurale du Comité régional du PIPT pour le Pacifique qui s’est tenue le 2 mai 2006 à Wellington (Nouvelle-Zélande) a appelé les ministres chargés de l’information et de la communication des pays insulaires du Pacifique à se rencontrer pour discuter des questions relatives aux contenus numériques.
Lors de la réunion ministérielle de la région Pacifique sur les technologies de l’information et de la communication organisée en mars 2006, les ministres s’étaient focalisés sur la nécessité d’améliorer les infrastructures de communication dans les pays insulaires du Pacifique. Le président du Conseil du PIPT, Laurence Zwimpfer, a cependant souligné qu’il était tout aussi important de consacrer des efforts au développement des compétences des communautés insulaires en matière d’information, ainsi qu’à la création et à la préservation des contenus numériques.
La réunion du Comité du PIPT pour le Pacifique était organisée par la Commission nationale néo-zélandaise pour l’UNESCO. Etant donné les problèmes rencontrés pour créer des comités nationaux dans les pays insulaires du Pacifique en raison des ressources limitées de ces pays, le Bureau de l’UNESCO pour les États du Pacifique implanté à Apia a proposé au Comité national du PIPT en Nouvelle-Zélande d’étendre son rayon d’action afin d’englober la sous-région Pacifique.
Des représentants du gouvernement néo-zélandais et d’organisations de la société civile participaient à la réunion. Le Bureau de l’UNESCO à Apia a financé la participation de Sin Joan Yee, bibliothécaire universitaire à l’Université du Pacifique Sud (USP).
Les participants ont souligné qu’on pouvait considérer les pays membres de l’USP comme formant une sous-région au sein de la région du Pacifique du PIPT. Joan Yee a également assisté plus tôt dans la journée aux réunions de la sous-commission néo-zélandaise de la communication et de l’information et des sous-commissions conjointes CI-culture.
La réunion a approuvé la proposition d’étendre les compétences du Comité néo-zélandais du PIPT pour englober les 17 Etats membres de l’UNESCO dans le Pacifique. Des professionnels de l’information des pays insulaires du Pacifique assisteront aux prochaines réunions ou y participeront par téléconférence.
La Commission nationale australienne pour l’UNESCO sera invitée à rejoindre ce groupe, au moins jusqu’à ce qu’elle prenne la décision de créer son propre comité national. Il a également été décidé de s’associer avec d’autres institutions travaillant dans les secteurs des communications et de l’information dans le Pacifique, telles que l’Université du Pacifique Sud (USP), la Fédération internationale des associations de bibliothèques (IFLA), la Branche régionale pour le Pacifique du Conseil international des archives (PARBICA) et l’Association des bibliothèques et archives des îles du Pacifique (PIALA)
Les participants ont décidé d’adopter les trois priorités stratégiques identifiées par le PIPT : la préservation de l’information, la formation à la maîtrise de l’information et l’éthique de l’information. Ces priorités serviront d’orientations à l’élaboration d’un plan de travail pour le Comité.
La préservation de l’information dans le Pacifique a été l’un des grands thèmes de la réunion. Les participants ont approuvé la proposition de créer un registre Mémoire du monde pour le Pacifique. Ils ont également examiné et approuvé le projet d’inscription des « documents fondateurs » (traités, actes relatifs à l’Indépendance, etc.).
Une autre proposition d’inscription concerne les archives missionnaires du Pacifique. La PARBICA et la Bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande ont accepté d’apporter leur assistance pour mener à bien ce projet.
La réunion a également approuvé les propositions d’organisation d’un WSA Road Show et d’un cycle de séminaires virtuels dans la région pour sensibiliser les universitaires, les journalistes, les éditeurs, les fonctionnaires gouvernementaux, les professionnels de l’information, etc., à l’éthique de l’information (Infoéthique). Il reste désormais à préparer les budgets pour toutes ces initiatives et à trouver les financements nécessaires.
La réunion a pris acte de la déclaration de Wellington et du compte rendu des résultats de la réunion ministérielle de la région Pacifique sur les technologies de l’information et de la communication qui s’était tenue le 30 mars 2006.
Les participants, tout en se félicitant de la promulgation du Plan du Pacifique et de la Stratégie numérique, ont néanmoins déploré l’absence des questions relatives au « contenu de l’information ». La réunion ministérielle s’était essentiellement intéressée aux problèmes d’infrastructure. S’il est urgent d’améliorer l’accès aux technologies numériques et à Internet, il faut s’occuper dans le même temps des questions de contenu et de renforcement des capacités.
Les participants ont proposé que ces questions fassent l’objet d’une prochaine réunion des ministres des pays insulaires du Pacifique.
Il a par conséquent été décidé de demander au Secrétariat du Forum des îles du Pacifique d’organiser une réunion ministérielle sur les questions relatives au contenu de l’information. Celle-ci se tiendra probablement lors de la prochaine rencontre des ministres chargés des communications, au cours du premier trimestre de 2007.
Ci-dessous, Penny Carnaby (conservatrice de la Bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande), Judith Tizard (ministre chargée de la Bibliothèque nationale) et Joan Yee (bibliothécaire à l’Université du Pacifique Sud) posent ensemble à l’occasion du lancement du Cadre stratégique 2006-2016 pour les bibliothèques publiques néo-zélandaises dans la grande salle du Parlement, le 1er mai 2006.
La réunion du Comité du PIPT pour le Pacifique était organisée par la Commission nationale néo-zélandaise pour l’UNESCO. Etant donné les problèmes rencontrés pour créer des comités nationaux dans les pays insulaires du Pacifique en raison des ressources limitées de ces pays, le Bureau de l’UNESCO pour les États du Pacifique implanté à Apia a proposé au Comité national du PIPT en Nouvelle-Zélande d’étendre son rayon d’action afin d’englober la sous-région Pacifique.
Des représentants du gouvernement néo-zélandais et d’organisations de la société civile participaient à la réunion. Le Bureau de l’UNESCO à Apia a financé la participation de Sin Joan Yee, bibliothécaire universitaire à l’Université du Pacifique Sud (USP).
Les participants ont souligné qu’on pouvait considérer les pays membres de l’USP comme formant une sous-région au sein de la région du Pacifique du PIPT. Joan Yee a également assisté plus tôt dans la journée aux réunions de la sous-commission néo-zélandaise de la communication et de l’information et des sous-commissions conjointes CI-culture.
La réunion a approuvé la proposition d’étendre les compétences du Comité néo-zélandais du PIPT pour englober les 17 Etats membres de l’UNESCO dans le Pacifique. Des professionnels de l’information des pays insulaires du Pacifique assisteront aux prochaines réunions ou y participeront par téléconférence.
La Commission nationale australienne pour l’UNESCO sera invitée à rejoindre ce groupe, au moins jusqu’à ce qu’elle prenne la décision de créer son propre comité national. Il a également été décidé de s’associer avec d’autres institutions travaillant dans les secteurs des communications et de l’information dans le Pacifique, telles que l’Université du Pacifique Sud (USP), la Fédération internationale des associations de bibliothèques (IFLA), la Branche régionale pour le Pacifique du Conseil international des archives (PARBICA) et l’Association des bibliothèques et archives des îles du Pacifique (PIALA)
Les participants ont décidé d’adopter les trois priorités stratégiques identifiées par le PIPT : la préservation de l’information, la formation à la maîtrise de l’information et l’éthique de l’information. Ces priorités serviront d’orientations à l’élaboration d’un plan de travail pour le Comité.
La préservation de l’information dans le Pacifique a été l’un des grands thèmes de la réunion. Les participants ont approuvé la proposition de créer un registre Mémoire du monde pour le Pacifique. Ils ont également examiné et approuvé le projet d’inscription des « documents fondateurs » (traités, actes relatifs à l’Indépendance, etc.).
Une autre proposition d’inscription concerne les archives missionnaires du Pacifique. La PARBICA et la Bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande ont accepté d’apporter leur assistance pour mener à bien ce projet.
La réunion a également approuvé les propositions d’organisation d’un WSA Road Show et d’un cycle de séminaires virtuels dans la région pour sensibiliser les universitaires, les journalistes, les éditeurs, les fonctionnaires gouvernementaux, les professionnels de l’information, etc., à l’éthique de l’information (Infoéthique). Il reste désormais à préparer les budgets pour toutes ces initiatives et à trouver les financements nécessaires.
La réunion a pris acte de la déclaration de Wellington et du compte rendu des résultats de la réunion ministérielle de la région Pacifique sur les technologies de l’information et de la communication qui s’était tenue le 30 mars 2006.
Les participants, tout en se félicitant de la promulgation du Plan du Pacifique et de la Stratégie numérique, ont néanmoins déploré l’absence des questions relatives au « contenu de l’information ». La réunion ministérielle s’était essentiellement intéressée aux problèmes d’infrastructure. S’il est urgent d’améliorer l’accès aux technologies numériques et à Internet, il faut s’occuper dans le même temps des questions de contenu et de renforcement des capacités.
Les participants ont proposé que ces questions fassent l’objet d’une prochaine réunion des ministres des pays insulaires du Pacifique.
Il a par conséquent été décidé de demander au Secrétariat du Forum des îles du Pacifique d’organiser une réunion ministérielle sur les questions relatives au contenu de l’information. Celle-ci se tiendra probablement lors de la prochaine rencontre des ministres chargés des communications, au cours du premier trimestre de 2007.
Ci-dessous, Penny Carnaby (conservatrice de la Bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande), Judith Tizard (ministre chargée de la Bibliothèque nationale) et Joan Yee (bibliothécaire à l’Université du Pacifique Sud) posent ensemble à l’occasion du lancement du Cadre stratégique 2006-2016 pour les bibliothèques publiques néo-zélandaises dans la grande salle du Parlement, le 1er mai 2006.
Pays/thèmes connexes
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· Comités nationaux du PIPT
· PIPT : Archives des actualités 2006
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- Sin Joan Yee, Université du Pacifique Sud, Suva (Fidji)
- Laurence Zwimpfer, Président du Conseil du PIPT
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