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Environment
and development in coastal regions and in small islands |
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Coastal region and small island papers 13
| Foreword | Avant-propos | Prólogo |
Small islands face a myriad of problems not limited to their small size or relative isolation. Scattered as they are across the oceans and seas of the globe, they are often dwarfed by larger countries. For more than a decade now they have successfully profiled themselves as a special group within the world community.
Against this background, Small Islands Voice was started in 2002 on the UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) platform for Environment and Development in Coastal Regions and in Small Islands. Seeking to assist small islands in playing an effective role in the ‘information age,’ Small Islands Voice is strengthening local capacity in existing media and new communication technologies. Specifically it is promoting the effective participation of the general public in sustainable island development, and in the 2004 review of the Small Island Developing States Programme of Action.The initiative is one of UNESCO’s cross-cutting projects and endeavours to bring together the Organization’s sectors for natural and basic sciences, culture, social and human sciences, communication and information, and education, in an integrated approach to improving the quality of life for people living in small islands.
One of the characteristics of small islands is their limited population size.This often necessitates certain individuals holding several different positions at the same time, making for long hours and arduous work loads.This also means that islands have limited capacity to take on new projects and activities.With this in mind, and keeping the principles of sustainability and capacity building at the forefront, a special effort has been made to lay a firm foundation for Small Islands Voice, by having islands advance the initiative within their own national framework and at their own pace.
Small Islands Voice started in a small way, focusing on one island in each of the three target regions: St Kitts and Nevis in the Caribbean Sea, Seychelles in the Indian Ocean, and Palau in the Pacific Ocean. Over the course of the first year, other islands in the three regions became involved, including Cook Islands, and St Vincent and the Grenadines. Initial activities concentrated on establishing a sound basis for the initiative in each island: introducing the concept, setting up national coordinating committees, liaising with and gaining support from the media, conducting public opinion surveys to identify the general public’s issues of concern in the environment and development arena. Internet-based discussion fora, one for the general public and one for youth, have been started as a means to link islanders together across the regions.These and other activities are the subject of this publication.
A foundation has been laid so that as the project progresses the general public can debate and discuss their concerns widely using a variety of communication modes ranging from village meetings to internet debates. One of the most important challenges lying ahead is to ensure that these island voices are heard in the international arena, especially as the world’s small islands prepare for the 2004 review of the Programme of Action for the Sustainable Development of Small Island Developing States.
In future years as the focus of the initiative turns from talk to action, Small Islands Voice will continue to help strengthening the combined use of traditional media and new communication technologies, so that the voice of the general public is heard and listened to, both at the local level in small islands and in the international arena.
Credit for laying the foundation of Small Islands Voice goes to the national co-ordinators and committee members, volunteers, teachers, students and others in the islands.We thank Scotland On Line for their assistance with the internet-based discussion fora.
Avant-propos
Les petites îles sont exposées à d’innombrables difficultés, qui ne proviennent pas en totalité de leur petite taille ou de leur isolement relatif. Éparpillées à la surface des océans et des mers du globe, elles font souvent figure de naines à côté des grands pays. Cependant, depuis une dizaine d’années elles ont enfin réussi à imposer leur spécificité devant la communauté mondiale.
C’est dans ce contexte qu’est née en 2002 la "Voix des petites îles", à l’initiative de la plateforme de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) pour l’environnement et le développement dans les régions côtières et les petites îles. Pour aider les petites îles à jouer un rôle efficace, à l’"ère de l’information", la Voix des petites îles s’emploie à renforcer les capacités locales dans le domaine des médias existants et des nouvelles technologies de la communication. Elle encourage le grand public à participer concrètement au développement durable des îles ainsi qu’à la révision, qui sera effectuée en 2004, du Programme d’action des petits États insulaires en développement. Cette initiative, qui relève des projets transversaux de l’UNESCO, vise à unir les efforts des secteurs des sciences exactes et naturelles, de la culture, des sciences sociales et humaines, de la communication et de l’information, et de l’éducation, dans une approche intégrée pour l’amélioration de la qualité de vie des habitants des petites îles.
L’une des particularités des petites îles est le faible effectif de leur population. Cela oblige souvent certaines personnes à cumuler plusieurs fonctions, au prix de longues heures de travail et de très lourdes tâches. Cela signifie également que les îles ont peu de disponibilité pour entreprendre de nouveaux projets ou de nouvelles activités. Compte tenu de cette contingence d’une part et du souci primordial de se conformer aux impératifs de la viabilité et du renforcement des capacités, un effort particulier a été consenti pour établir sur des bases solides la Voix des petites îles, en faisant en sorte que celles-ci soutiennent l’initiative dans le cadre de leurs propres institutions nationales, et à leur propre rythme.
La Voix des petites îles a commencé de façon modeste, en s’adressant à une seule île dans chacune des trois régions ciblées : Saint Kitts et Nevis dans la mer des Antilles, les Seychelles dans l’océan Indien et Palau dans le Pacifique. Dans les trois régions, d’autres îles s’y sont intéressées dès la première année, telles les îles Cook et Saint Vincent et les Grenadines. Les toutes premières activités visaient à jeter des bases solides d’action dans chaque île : faire connaître ce concept, établir des comités nationaux de coordination, créer des relais dans les médias pour obtenir leur appui, effectuer des enquêtes d’opinion afin de découvrir les préoccupations du grand public en matière d’environnement et de développement. Des forums de discussion sur l’Internet – l’un pour le public en général, l’autre pour les jeunes – ont été mis en place afin de relier les insulaires d’une région du monde à l’autre. La présente publication traite de ce sujet ainsi que d’autres activités.
Les bases sont jetées, et au fur et à mesure des progrès du projet, le grand public peut débattre de ses problèmes et en discuter sur une grande échelle, en utilisant toute une gamme de modes de communication allant des réunions de village aux débats sur l’Internet. L’un des plus grands défis à relever à l’avenir est de faire en sorte que la voix de ces îles arrive à se faire entendre sur la scène internationale, notamment au moment où les petites îles du monde se préparent à réviser, en 2004, le Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement.
Au cours des prochaines années, avec le passage du stade de la réflexion à celui de l’action, la Voix des petites îles poursuivra sa mission pour renforcer le recours combiné aux médias traditionnels et aux nouvelles technologies, afin que la voix du grand public se fasse entendre et écouter, tant au niveau local des petites îles que sur la scène internationale.
Le mérite d’avoir jeté les bases de la Voix des petites îles revient aux coordonnateurs nationaux, aux membres des comités, aux volontaires, enseignants, étudiants et autres personnes habitant les îles. Notre reconnaissance va à Scotland On Line pour son appui aux forums de discussion sur l’Internet.
Prólogo
Las pequeñas islas confrontan miles de problemas, los cuales no están ocasionados solamente por su tamaño o relativo aislamiento. Desperdigadas como lo están en los mares y océanos del globo, se ven a menudo eclipsadas por países más grandes. Sin embargo, desde hace más de una década las pequeñas islas han llegado a hacerse distinguir como un grupo especial en la comunidad mundial.
Ante este escenario, nació "La Voz de las Pequeñas Islas" en 2002 en la plataforma para el Medio Ambiente y Desarrollo en Regiones Costeras y Pequeñas Islas en la UNESCO (Organización de las Naciones Unidas para la Educación, la Ciencia y la Cultura). Con vistas a asistir a las pequeñas islas en jugar un papel efectivo en la "era de la información", La Voz de las Pequeñas Islas busca reforzar la capacidad local en aspectos de medios de comunicación de masa y nuevas tecnologías de comunicación. Específicamente se trata de promover la participación efectiva del público en general en el desarrollo sostenible de las islas, y en la reseña de 2004 del Programa de Acción para los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo. Esta iniciativa es uno de los proyectos transversales de la UNESCO y trata de juntar los sectores de las ciencias básicas y naturales, la cultura, las ciencias sociales y humanas, la comunicación y la información, y la educación, en un enfoque integrado orientado a mejorar las condiciones de vida de la gente que vive en pequeñas islas.
Una de las características de las pequeñas islas es su limitada población. Esto requiere que ciertos individuos ejerzan diferentes funciones al mismo tiempo, resultando en largas horas de duro trabajo. Significa también que las islas tienen una capacidad limitada de incorporar nuevos proyectos y actividades. Con esta situación en mente, y manteniendo la sostenibilidad y la capacitación como principios esenciales, se ha hecho un esfuerzo especial para establecer una firme base para La Voz de las Pequeñas Islas, haciendo que las islas tomen la iniciativa dentro de sus propias estructuras nacionales y a su propio ritmo.
La Voz de las Pequeñas Islas comenzó modestamente, con una isla en cada una de las regiones seleccionadas: St Kitts y Nevis en el Mar Caribe; las Seychelles en el Océano Indico; y Palau en el Océano Pacífico. Durante el primer año, se incorporaron otras islas en las tres regiones, incluyendo las Islas Cook en la Polinesia (Pacífico Sud), y San Vicente y las Granadinas (Antillas inglesas). Las actividades iniciales se concentraron en establecer una sólida base para la iniciativa de cada isla, introduciendo el concepto de la iniciativa, organizando comités nacionales de coordinación, vinculándose y obteniendo apoyo de los medios de comunicación de masa, realizando encuestas de opinión pública para identificar las inquietudes del público en relación con el medio ambiente y el desarrollo. Se comenzó a organizar foros de discusión por el Internet, uno para el público en general y otro para la juventud, a fin de vincular los isleños entre las distintas regiones. Estas y otras actividades constituyen el tema de esta publicación.
Se han establecido las bases que permitan al público en general involucrarse en debates y discusiones en relación con sus preocupaciones, a medida que el proyecto progresa, haciendo amplio uso de modos de comunicación, desde reuniones en las aldeas hasta debates por el Internet. Uno de los desafíos más importantes que se confronta, es que se puedan escuchar las voces de los isleños en la esfera internacional, y especialmente en la preparación de la reseña de 2004 del Programa de Acción para los Pequeños Estados Insulares en Desarrollo.
En años futuros, cuando la iniciativa pase del diálogo a la acción, La Voz de las Pequeñas Islas continuará a contribuír a reforzar el uso combinado de medios de comunicación tradicionales y nuevas tecnologías de comunicación, de tal manera que la voz del público en general se escuche y se oiga, tanto a nivel local en las pequeñas islas como en la esfera internacional.
El mérito de establecer los fundamentos de La Voz de las Pequeñas Islas pertenece a los coordinadores nacionales y miembros de comités, voluntarios, enseñantes, estudiantes y otros actores en las islas. Queremos agradecer a Scotland On Line por su ayuda con los foros de discusión por el Internet.
