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La Directrice générale condamne une attaque visant deux photographes mexicains

27-09-2010 (Paris)
La Directrice générale condamne une attaque visant deux photographes mexicains
La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a condamné l’attaque dans laquelle Luis Carlos Santiago Orozco a trouvé la mort et qui a grièvement blessé Carlos Manuel Sanchez Colunga, tous deux photographes pour le quotidien mexicain El Diario. Ils ont été abattus par des inconnus le 16 septembre à Ciudad Juarez, dans l’Etat de Chihuahua (Mexique).
« Je condamne l’attaque qui a provoqué la mort de Luis Carlos Santiago Orozco et grièvement blessé Carlos Manuel Sanchez Colunga », a déclaré la Directrice générale. « Les journalistes et les professionnels des médias ont déjà payé un lourd tribut dans cette région. L’appel à un arrêt des violences contre les journalistes, publié à la une par le quotidien El Diario pour lequel travaillaient ces deux photographes, donne toute la mesure de la gravité de la situation. Il est en effet essentiel que les professionnels des médias puissent travailler en toute sécurité, sans craindre pour leur vie, afin de permettre à la société mexicaine de jouir de ce droit fondamental qu’est la liberté d’expression ».

Luis Carlos Santiago Orozco, 21 ans, avait rejoint le quotidien El Diario comme stagiaire au mois de mai et allait être embauché par le journal. Son collègue Carlos Manuel Sanchez Colunga, 18 ans, également en stage depuis quelques semaines, devait lui aussi être engagé comme photographe.

L’attaque a eu lieu en début d’après-midi le 16 septembre à proximité d’un parking du centre commercial Rio Grande, à Ciudad Juarez, non loin des bureaux d’El Diario. Luis Carlos Santiago Orozco a été abattu par des inconnus dans sa voiture et son collègue grièvement blessé. Les tueurs ont pris la fuite. D’après les informations fournies par l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières (RSF), le journal n’avait pas reçu de menaces, les deux victimes ne menaient aucun travail d’enquête particulier. Le mode opératoire est caractéristique des règlements de compte entre les trafiquants de drogue.

L’assassinat de Luis Carlos Santiago Orozco intervient deux ans après l’assassinat d’Armando Rodríguez Carréon, également journaliste d’El Diario, survenu le 13 novembre 2008. RSF rappelle que depuis 2008, 68 professionnels des médias ont perdu la vie au Mexique et 11 sont portés disparus depuis 2003.

Dans le cadre de ses efforts pour permettre aux journalistes de travailler dans des conditions sûres, l’UNESCO participe à un projet de recherche sur la tension psychologique des journalistes hispanophones vivant et travaillant dans les zones de conflit. Ce projet, conduit par le Sunnybrook Health Sciences Center, basé à Toronto (Canada) vise à évaluer les dommages psychologiques (stress post-traumatique, addiction, dépression…) subis par les journalistes. Il est centré sur le Mexique compte tenu des menaces qui pèsent sur les journalistes dans ce pays. Les résultats de cette recherche seront rendues publics à la fin de l’année 2010.

L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».
Pays/thèmes connexes

      · Mexique
      · Liberté de la presse
      · Mémorial UNESCO des journalistes assassinés
      · CI - Magazine hebdomadaire
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