Les médias communautaires, médias du futur
13-05-2004 (Kingston)
Les média communautaires ont été salués comme média du futur lors de la Conférence sur les médias du Commonwealth et des Caraïbes, qui s’est déroulée la semaine dernière, trois jours durant, à l’Université West Indies St Augustine Campus, Trinidad et Tobago, pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse 2004.
Des allégations passionnées de certains panélistes et membres de l’auditoire ont appelé à résister à la tentative de museler les « voix des Caraïbes » et ont cité les médias communautaires et tout spécialement la radio comme étant le média pouvant « assurer le pluralisme, la diversité, le contenu local et la démocratie dans les Caraïbes.
Organisée par l’Association des journalistes du Commonwealth et la Conférence des médias caribéens, couvrant un grand nombre d’organisations médiatiques de la région, soutenue par l’UNESCO, la Conférence sur les médias du Commonwealth et des Caraïbes a servi de forum pour qu’une cinquantaine de journalistes et professionnels des médias partagent leur expérience professionnelles dans les Caraïbes et dans d’autres régions du Commonwealth britannique.
La Conférence a été ouverte par le Premier Ministre de Trinidad et Tobago, Patrick Manning, qui a proposé un Code d’éthique des médias, ce qui a provoqué de nombreux débats les jours suivants.
Un des faits marquants fut l’intervention de l’éditrice Nqobile Nyathi du Zimbabwe Daily News qui, lors de son intervention à la Conférence intitulée « Journalisme sous haute pression », a exhorté le gouvernement à ne pas contrôler les médias. Elle a aussi demandé aux citoyens de Trinidad et aux journalistes « d ’apprécier la liberté de la presse dont ils jouissent car une fois qu’elle disparaît, elle est difficile à rétablir ».
Des rapports sur la situation des médias dans les Caraïbes et dans les régions du Commonwealth, des panels sur le reportage en tant de siège, des expériences, les nouvelles technologies, le développement du contenu local, les législations, l’éthique, les standards et bien des aspects liés aux politiques éditoriales ont été évoqués, et le traitement du VIH/SIDA a été considéré comme un des thèmes principaux des médias caribéens.
La question de la qualité des reportages et de l’écriture a été largement soulevée, l’Université West Indies St Augustine Campus et l’Association des journalistes du Commonwealth envisagent de créer un programme de formation des journalistes.
Il a été demandé aux propriétaires d’institutions médiatiques de respecter les quotas de contenus locaux imposés par le GATT et les négociations de l’OMC et du FTAA. L’établissement d’une politique audiovisuelle pour « préserver et améliorer la diversité caribéenne, le patrimoine audiovisuel et le dialogue interculturel » est le défi adressé au gouvernements, médias, décideurs et à toute la société civile.
Le siège de l’Association des journalistes du Commonwealth fut aussi inauguré à cette occasion, ce fut aussi l’occasion d’une exposition sur les média dans les pays du Commonwealth et d’une rencontre entre de jeunes aspirants journalistes et des professionnels de la région.
Organisée par l’Association des journalistes du Commonwealth et la Conférence des médias caribéens, couvrant un grand nombre d’organisations médiatiques de la région, soutenue par l’UNESCO, la Conférence sur les médias du Commonwealth et des Caraïbes a servi de forum pour qu’une cinquantaine de journalistes et professionnels des médias partagent leur expérience professionnelles dans les Caraïbes et dans d’autres régions du Commonwealth britannique.
La Conférence a été ouverte par le Premier Ministre de Trinidad et Tobago, Patrick Manning, qui a proposé un Code d’éthique des médias, ce qui a provoqué de nombreux débats les jours suivants.
Un des faits marquants fut l’intervention de l’éditrice Nqobile Nyathi du Zimbabwe Daily News qui, lors de son intervention à la Conférence intitulée « Journalisme sous haute pression », a exhorté le gouvernement à ne pas contrôler les médias. Elle a aussi demandé aux citoyens de Trinidad et aux journalistes « d ’apprécier la liberté de la presse dont ils jouissent car une fois qu’elle disparaît, elle est difficile à rétablir ».
Des rapports sur la situation des médias dans les Caraïbes et dans les régions du Commonwealth, des panels sur le reportage en tant de siège, des expériences, les nouvelles technologies, le développement du contenu local, les législations, l’éthique, les standards et bien des aspects liés aux politiques éditoriales ont été évoqués, et le traitement du VIH/SIDA a été considéré comme un des thèmes principaux des médias caribéens.
La question de la qualité des reportages et de l’écriture a été largement soulevée, l’Université West Indies St Augustine Campus et l’Association des journalistes du Commonwealth envisagent de créer un programme de formation des journalistes.
Il a été demandé aux propriétaires d’institutions médiatiques de respecter les quotas de contenus locaux imposés par le GATT et les négociations de l’OMC et du FTAA. L’établissement d’une politique audiovisuelle pour « préserver et améliorer la diversité caribéenne, le patrimoine audiovisuel et le dialogue interculturel » est le défi adressé au gouvernements, médias, décideurs et à toute la société civile.
Le siège de l’Association des journalistes du Commonwealth fut aussi inauguré à cette occasion, ce fut aussi l’occasion d’une exposition sur les média dans les pays du Commonwealth et d’une rencontre entre de jeunes aspirants journalistes et des professionnels de la région.
Pays/thèmes connexes
· Trinité-et-Tobago
· Journée mondiale de la liberté de la presse 2004
· Liberté d'expression : Archives des actualités 2004
· Liberté de la presse : Archives des actualités 2004
· Média communautaires: Archives des actualités 2004
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