Un journaliste mauritanien lauréat du concours d’articles sur la liberté d’information
21-05-2010 (Rabat)
Le ministre de la Communication
félicite le lauréat (à droite)
Mohamed Fall Ould Oumeïr, directeur de publication de l’hebdomadaire indépendant mauritanien La Tribune, remporte le concours sous-régional d’articles d’opinion sur le thème “Liberté d’information et droit de savoir, quel avenir pour le Maghreb ?”, organisé par le Bureau de l’UNESCO à Rabat à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Infatigable défenseur de la liberté de la presse en Mauritanie, Mohamed Fall Ould Oumeïr a travaillé pour les grands journaux indépendants du pays qui critiquent le statu quo politique depuis l’indépendance. Notamment pour Mauritanie-Demain, dont l’édition a été saisie plusieurs fois par les autorités à cause des articles publiés. Mohamed Fall Ould Oumeïr a passé douze jours en prison suite à la publication d’un de ses articles.
Mohamed Fall Ould Oumeïr a remporté le concours avec l’article Un Maghreb pluriel, une information plurielle, dans lequel il résume les principes de la liberté d’expression et d’information qu’il défend :
Du 8 au 31 mars, les journalistes des pays du Maghreb ont pu exprimer librement leurs points de vue sur la liberté d’information dans la région. Les articles envoyés par des journalistes des quatre pays francophones du Maghreb ont été évalués par un jury sous-régional sur la base de critères professionnels comme le traitement du sujet, la clarté du message, la pertinence de l’argumentation, le style, la transparence de la structure, etc. Les meilleurs articles ont été publiés sur le site du Bureau de l’UNESCO à Rabat.
Mohamed Fall Ould Oumeïr a reçu une bourse de 3000 USD pour suivre des cours de formation continue dans un des établissements partenaires du concours.
Mohamed Fall Ould Oumeïr a remporté le concours avec l’article Un Maghreb pluriel, une information plurielle, dans lequel il résume les principes de la liberté d’expression et d’information qu’il défend :
- Il faut donner à la presse les moyens de son indépendance par rapport aux sphères politiques et financières. La libérer aussi du carcan des pesanteurs sociales. Il faut l’aider à rompre avec ces contenus formatés, qu’on dit “politiquement corrects”, parce que convenables, ne remettant en cause ni l’ordre social, ni la pensée dominante des élites au pouvoir. La presse doit s’engager un peu plus, un peu mieux. Il ne s’agit plus de conforter le système dominant mais d’amener à sa remise en cause.
Du 8 au 31 mars, les journalistes des pays du Maghreb ont pu exprimer librement leurs points de vue sur la liberté d’information dans la région. Les articles envoyés par des journalistes des quatre pays francophones du Maghreb ont été évalués par un jury sous-régional sur la base de critères professionnels comme le traitement du sujet, la clarté du message, la pertinence de l’argumentation, le style, la transparence de la structure, etc. Les meilleurs articles ont été publiés sur le site du Bureau de l’UNESCO à Rabat.
Mohamed Fall Ould Oumeïr a reçu une bourse de 3000 USD pour suivre des cours de formation continue dans un des établissements partenaires du concours.
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