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Actualités

Communication et information – Service des actualités

Selon le Directeur général de l’UNESCO : « la Liberté d’expression est cruciale pour la Société de l’information »

24-11-2003 ()
Vendredi 21 novembre, Koïchiro Matsuura, Directeur général de l'UNESCO, a réunis les délégués permanents des Etats membres de l'UNESCO pour une deuxième session d'information sur le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), qui se tiendra du 10 au 12 décembre 2003 à Genève, en Suisse, puis en 2005 à Tunis, Tunisie.
Une des raisons principales de convoquer le Sommet mondial était de trouver des moyens d’exploiter le potentiel du savoir et de la technologie afin de promouvoir des objectifs internationaux de développement.

Pour le Directeur général il est essentiel que le Sommet prenne également en compte "les considérations morales et intellectuelles, qui embrassent des sujets tels que l'inclusion sociale, la jeunesse, le genre, la diversité culturelle, les droits de l'homme et le dialogue interculturel". C’est pour cette raison que l'UNESCO a souligné au cours des discussions préparatoires que "le Sommet a besoin de traiter, d’abord et surtout, des dimensions sociales, politiques, culturelles et institutionnelles du changement". C'est pourquoi l'UNESCO a fortement "souligné le concept des sociétés du savoir comme étant préférable à la société de l'information car elle va au delà des questions de connexité et de développement technologique dans le but de cerner une vision plus large, basée sur le potentiel des TIC destinées à augmenter le développement humain".

M. Matsuura remarque avec satisfaction que plusieurs des principes de l’UNESCO, à savoir : l’égalité d'accès à l'éducation ; l'accès universel à l'information et à la conservation ; et la promotion de la diversité culturelle comprenant le multilinguisme, apparaissent dans les projets actuels de la Déclaration des principes et du Plan d'action du SMSI. Il ajoute également "Néanmoins, les progrès faits jusqu'ici peuvent être considérés comme un succès seulement s'il existe une assurance non ambiguë que la liberté d'expression est reconnue comme principe fondamental sous-jacent et informant le développement de la société de l'information".

M. Matsuura a exprimé ses inquiétudes concernant le fait que la référence à l'article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l'homme est toujours en négociation dans les projets actuels. “Je maintiens ma ferme position quant au fait qu'il est important de maintenir dans la Déclaration et le Plan d'action une référence explicite à l'article 19” dit-il. Rejetant l’idée que “c'était une confrontation nord-sud”, comme certains l’avaient indiqué lors des discussions préparatoires, M. Matsuura indique clairement “ce qui est en jeu est la base même d'une société démocratique et ceci n'en a rien à faire avec ce qui divise le nord et le sud. La liberté d'expression ne représente pas le monopole d'une région géographique, d’une culture ou d’une civilisation. Elle est la raison d’être de notre organisation et la base même de notre constitution”. En conclusion, M. Matsuura a invité les représentants des Etats membres à obtenir de leurs gouvernements que soit incluse “la référence explicite à la liberté d'expression”. Il dit que "sa suppression du texte minerait sévèrement les valeurs reconnues internationalement et les principes universels précédemment acceptés et altèreraient ainsi le système de traité international. Il ne peut y avoir que peu d'argument démontrant que l’accès à l’information et la liberté doivent aller de pair”.

Dans le même style, le Directeur général a invité les délégations "à s'abstenir d’inclure n'importe quelle langue (...) Ce qui pourrait être interprété comme une limitation de l'universalité du principe de la liberté d'expression". M. Matsuura a également exprimé ses inquiétudes concernant "l'absence continue de toute référence au rôle que joue les médias dans le développement des sociétés du savoir". Il dit que "des références explicites au rôle des médias dans la société de l'information en général, y compris le rôle des médias traditionnels, et également dans leur indépendance, leur pluralisme et leur liberté, doivent être maintenues dans les textes du Sommet".

(Source Flash Info n°257)
Pays/thèmes connexes

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      · Liberté d'expression : Archives des actualités de 2003
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