150 nouveaux Centres multimédias communautaires pour l’Afrique
09-12-2003 ()
L’UNESCO et l’Agence suisse pour le développement et la coopération (SDC) vont lancer un projet de plusieurs millions de dollars pour fournir à des communautés isolées du Mali, du Mozambique et du Sénégal un accès aux technologies de l’information et de la communication, et notamment à Internet.
Le projet, qui met à profit l’expérience de l’UNESCO en matière de création de Centres multimédias communautaires (CMC), vise à répondre aux besoins des populations locales en termes d’accès et d’échanges d’information dans leurs propres langues et à leur fournir des opportunités d’apprendre et de se former. Les CMC allient la radio, le téléphone, le fax et des ordinateurs connectés à Internet. Certains des services qu’ils proposent sont commerciaux, les aidant à devenir financièrement autonomes.
Le projet de créer 50 CMC dans chacun des trois pays, soit 150 nouveaux centres, constitue un changement d’échelle très important pour le projet des CMC de l’UNESCO, qui comptait jusqu’à présent 20 centres pilotes sur le continent africain. Il sera lancé par le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, et par Walter Fust, Directeur général de la SDC, ainsi que le Président Amadou Toumani Touré du Mali, son homologue mozambicain Joaquim Alberto Chissano et Abdoulaye Wade, Président du Sénégal, au cours d’une cérémonie qui aura lieu pendant le Sommet mondial sur la société de l’information à Genève le 10 décembre (Salle 2/3).
Les CMC qui fonctionnent aujourd’hui en Afrique comptent de cinq à 18 ordinateurs chacun mais l’utilisation de ces ressources numériques par les animateurs des radios communautaires permet à des dizaines de milliers de personnes, dont certaines peu alphabétisées, d’avoir un accès indirect à l’information en ligne. Ainsi, à Dakar au Sénégal et à Tombouctou au Mali, les CMC travaillent avec des organismes de micro-crédit et aident des petites entreprises à tenir leurs comptes. Les CMC sont également utilisés pour scanner des manuscrits anciens et des photographies des ancêtres.
Au Mozambique, les CMC de Manhiça et de Namaacha ont signé un code de conduite national pour les radios communautaires en matière de couverture des élections, s’engageant à proposer des programmes d’éducation civique et d’information afin d’expliquer par exemple aux citoyens où voter, comment se déroule un vote et en quoi cet acte est important.
La clé du succès des CMC tient au fait qu’ils appartiennent et sont dirigés par les communautés qui les utilisent. Les CMC contribuent au développement grâce à des activités comme des cours d’alphabétisation, spécialement ceux destinés aux femmes, la diffusion de messages concernant la santé, la collecte et la diffusion d’informations sur l’agriculture.
Dans leur configuration la plus simple, les centres utilisent un émetteur FM portable, appelé « valise-radio », qui coûte moins de 5 000 dollars pièce, et quelques ordinateurs pour la navigation sur Internet, les emails et les applications de base de bureautique, de bibliothèque et d’apprentissage. Ils offrent des services commerciaux tels que le téléphone, le fax, le scanner, la formation à l’ordinateur et les messageries emails ainsi que des services non lucratifs - gratuits ou subventionnés - orientés vers le développement, pour des groupes prioritaires comme les femmes et les handicapés.
Le projet portant sur les trois pays sera mis en œuvre par l’UNESCO avec un consortium réunissant de nombreux partenaires nationaux et internationaux parmi lesquels des organisations intergouvernementales, des gouvernements, la société civile et au moins une banque de développement.
(Source: Communiqué de presse No.2003-1030)
Le projet de créer 50 CMC dans chacun des trois pays, soit 150 nouveaux centres, constitue un changement d’échelle très important pour le projet des CMC de l’UNESCO, qui comptait jusqu’à présent 20 centres pilotes sur le continent africain. Il sera lancé par le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, et par Walter Fust, Directeur général de la SDC, ainsi que le Président Amadou Toumani Touré du Mali, son homologue mozambicain Joaquim Alberto Chissano et Abdoulaye Wade, Président du Sénégal, au cours d’une cérémonie qui aura lieu pendant le Sommet mondial sur la société de l’information à Genève le 10 décembre (Salle 2/3).
Les CMC qui fonctionnent aujourd’hui en Afrique comptent de cinq à 18 ordinateurs chacun mais l’utilisation de ces ressources numériques par les animateurs des radios communautaires permet à des dizaines de milliers de personnes, dont certaines peu alphabétisées, d’avoir un accès indirect à l’information en ligne. Ainsi, à Dakar au Sénégal et à Tombouctou au Mali, les CMC travaillent avec des organismes de micro-crédit et aident des petites entreprises à tenir leurs comptes. Les CMC sont également utilisés pour scanner des manuscrits anciens et des photographies des ancêtres.
Au Mozambique, les CMC de Manhiça et de Namaacha ont signé un code de conduite national pour les radios communautaires en matière de couverture des élections, s’engageant à proposer des programmes d’éducation civique et d’information afin d’expliquer par exemple aux citoyens où voter, comment se déroule un vote et en quoi cet acte est important.
La clé du succès des CMC tient au fait qu’ils appartiennent et sont dirigés par les communautés qui les utilisent. Les CMC contribuent au développement grâce à des activités comme des cours d’alphabétisation, spécialement ceux destinés aux femmes, la diffusion de messages concernant la santé, la collecte et la diffusion d’informations sur l’agriculture.
Dans leur configuration la plus simple, les centres utilisent un émetteur FM portable, appelé « valise-radio », qui coûte moins de 5 000 dollars pièce, et quelques ordinateurs pour la navigation sur Internet, les emails et les applications de base de bureautique, de bibliothèque et d’apprentissage. Ils offrent des services commerciaux tels que le téléphone, le fax, le scanner, la formation à l’ordinateur et les messageries emails ainsi que des services non lucratifs - gratuits ou subventionnés - orientés vers le développement, pour des groupes prioritaires comme les femmes et les handicapés.
Le projet portant sur les trois pays sera mis en œuvre par l’UNESCO avec un consortium réunissant de nombreux partenaires nationaux et internationaux parmi lesquels des organisations intergouvernementales, des gouvernements, la société civile et au moins une banque de développement.
(Source: Communiqué de presse No.2003-1030)
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