L’UNESCO soutient une formation au reportage sur les conflits pour les journalistes africains
15-06-2010 (Paris)
Sammy Muraya (Sudan) et
Stanely Nyamwata (Kenya)
dans un exercice de jeu de rôle
© UNESCO
Des journalistes de trois régions d’Afrique de l’Est touchées par des conflits ont passé une semaine ensemble pour partager leurs expériences et se former à de nouvelles stratégies pour informer sur les conflits en contribuant à la paix.
Les douze journalistes, qui ont fait des reportages sur les conflits en Ouganda du Nord, au Sud-Soudan et dans la vallée du Rift au Kenya, ont participé à un atelier sur le reportage en situation de conflit organisé du 17 au 21 mai par le Centre for Conflict Sensitive Reporting (CCSR) de l’Université de Rhodes, qui bénéficie du soutien de l’UNESCO.
Les participants ont reçu une formation sur les théories et les principes destinés à les inciter à faire des reportages plus fouillés. Ils ont également étudié de quelle manière ils pouvaient contribuer à la construction de la paix, notamment en facilitant la communication entre les parties, en diffusant l’information dont les différents groupes ont besoin pour prendre des décisions, en rectifiant les erreurs de perspective et en remettant en question les stéréotypes.
Les participants ont été frappés par les similitudes entre les sujets qu’ils traitent et les répercussions qu’ont eu les conflits sur leurs communautés respectives.
Pour l’animateur de la formation, Peter du Toit du CCSR, le plus frappant a été de constater que la plupart des participants ont choisi de faire carrière dans le journalisme après avoir été confrontés aux conséquences de la violence. “Ils ont tous perçu le journalisme comme une carrière qui leur permettrait de faire la différence dans un conflit”, remarque Peter du Toit.
Les participants ont reçu une formation sur les théories et les principes destinés à les inciter à faire des reportages plus fouillés. Ils ont également étudié de quelle manière ils pouvaient contribuer à la construction de la paix, notamment en facilitant la communication entre les parties, en diffusant l’information dont les différents groupes ont besoin pour prendre des décisions, en rectifiant les erreurs de perspective et en remettant en question les stéréotypes.
Les participants ont été frappés par les similitudes entre les sujets qu’ils traitent et les répercussions qu’ont eu les conflits sur leurs communautés respectives.
Pour l’animateur de la formation, Peter du Toit du CCSR, le plus frappant a été de constater que la plupart des participants ont choisi de faire carrière dans le journalisme après avoir été confrontés aux conséquences de la violence. “Ils ont tous perçu le journalisme comme une carrière qui leur permettrait de faire la différence dans un conflit”, remarque Peter du Toit.
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