Dans
nos pays industrialisés, le cancer atteint au cours de leur
vie un homme sur deux et une femme sur trois. Contre ce tueur silencieux,
nous disposons aujourd’hui d’armes de plus en plus affûtées:
le dépistage qui permet une détection précoce,
l’amélioration des méthodes de diagnostic, les
progrès de la chirurgie, de la radiothérapie et des
traitements médicamenteux. A l’Unesco, le 4e
Forum scientifique, en partenariat avec Paris Match, a
réuni d’éminents cancérologues qui ont
exposé les avancées des traitements. Avec l’aide
de huit d’entre eux, Sabine de la Brosse dresse la carte des
nouveaux chemins qui s’ouvrent vers la guérison. Le
plus important pour guérir, quels que soient les cancers,
est de les découvrir le plus tôt possible, tant qu’ils
sont encore localisés, car, généralement, lorsque
les signes cliniques apparaissent, la plupart des cancers sont déjà
parvenus à un stade évolué, et pour les combattre
les armes seront d’autant plus lourdes et pénibles
à supporter. Quand on a la malchance de découvrir
qu’on est atteint, comment maîtriser l’angoisse
qui vous étreint? Cette force peut vous être donnée
en partie par la certitude que vous bénéficiez des
dernières avancées: se savoir doté des meilleures
armes permet de mieux combattre l’ennemi.
Voir la vidéo de la Conférence
Le Pr Freddie Hamdy, urologue et directeur de la section cancérologie de l’hôpital universitaire de Sheffield en Grande-Bretagne, le Pr Guy Vallancien, chef du service d’urologie à l’Institut Montsouris, le Pr Yves Panis, chef du service de chirurgie colorectale à l’hôpital Beaujon, le Pr Michael Sela, président honoraire de l’Institut Weizmann en Israël, Sabine de la Brosse (Paris Match), le Pr David Khayat, chef du service de cancérologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (auteur du «Guide pratique du cancer», éd. Odile Jacob), le Pr Martine Piccart, chef du service de cancérologie de l’Institut Jules-Bordelet à Bruxelles, le Dr Thierry Le Chevalier, cancérologue à l’Institut Gustave-Roussy, le Dr Patrice Bergeron, chef du service de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire à l’hôpital Saint-Joseph, et, page 106, le Pr Olivier Rixe, cancérologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière