Atelier UNESCO-AIBD sur les archives sonores des stations de radio publiques du Pacifique
02-12-2003 ()
Au travail
© K.Lippe, AIBD
"Des archives n’appellent pas au secours, elles meurent d’une mort silencieuse à moins que nous nous inquiétions pour elles", dit un des participant à l'atelier sur les archives sonores des stations de radio publiques du Pacifique qui a été organisé par l’UNESCO et l'Institut d’Asie et du Pacifique pour le développement de la radiodiffusion (AIBD) à Nadi, Fiji, du 28 novembre au 1er décembre 2003.
L'atelier était une révélation pour les douze participants de neuf stations de radio des petites îles du Pacifique, qui sont venus ensemble pour étudier les méthodes, les stratégies et les technologies appropriées qui les aideront à préserver les ressources stockées dans les archives de leurs stations. Ces ressources aideront également à constituer des programmes de stations plus diversifiés et plus intéressants.
"On a dit et écrit beaucoup au sujet de ce qui pourrait être fait pour archiver les documents sonores importants. La plupart des stations de radiodiffusion partout dans le monde font toujours peu pour mettre ceci en application", dit Karl Lippe, spécialiste en archives sonores à l'AIBD, et formateur principal de l'atelier. Il insiste sur le fait que les nouvelles technologies ne sont pas une solution à l'archivage. Cependant, un système soigneusement élaboré rendra la conservation et l'entretien des archives plus faciles.
L'atelier a souligné l'importance d'une stratégie d'archivage holistique et bien planifiée. Il a également aidé les participants à déterminer les différentes parties de leurs archives, dont la plupart nécessite un développement, et à mesurer une collection et son état. Les participants ont également beaucoup appris sur les technologies relatives à la conversion, le stockage et la distribution du contenu d'archives, et se sont penchés sur la façon de décrire le déroulement des opérations de manière appropriée afin d’utiliser au mieux les matériaux d'archives existants.
De grandes différences ont été trouvées dans la somme de matériel détenu dans les archives de chaque station, qui doit être numérisé afin d’être préservé pour la postérité. Certaines des stations ont beaucoup de patrimoines documentaires historiques et culturels. D'autres feront face à une tâche "plus facile" avec "seulement" 1000 à 2000 heures de matériel à convertir de l’analogique au numérique.
Wilfried Solbach, formateur radio de l'AIBD a indiqué que "techniquement parlant, un des plus grands défis des archivistes et des spécialistes des stations en TIC est de décider quels documents audio préserver dans leur qualité actuelle et quels sont ceux à comprimer ou réduire". "Ceci a une influence directe sur le coût total du processus archivistique numérique tandis que le matériel non réduit a besoin de beaucoup plus de ressources et augmente le total des coûts."
Des archives numériques dans un environnement radio n’a de sens seulement quand le matériel peut être facilement consulté par les journalistes et producteurs et qu’ils puissent les utiliser dans leurs programmes. Au mieux, les archives numériques sont donc mises en réseau dans l'environnement global de production numérique et de transmission. Les diverses approches de mises en réseau et les changements liés au déroulement des opérations ont été également discutés pendant l'atelier.
Tout le monde était d’accord sur le fait que le patrimoine culturel d'une station peut être préservé seulement s'il y a un engagement et un attachement permanents à l'entretien et à la conservation des archives. Le message était le suivant : "le soutien doit venir de la direction, des décideurs et de la société toute entière. L'aide externe ne peut pas apporter une solution permanente aux archives radio".
Cet atelier fait partie intégrante du programme de l’UNESCO relatif à l’aide pour le développement des médias dans la région des Îles du Pacifique.
"On a dit et écrit beaucoup au sujet de ce qui pourrait être fait pour archiver les documents sonores importants. La plupart des stations de radiodiffusion partout dans le monde font toujours peu pour mettre ceci en application", dit Karl Lippe, spécialiste en archives sonores à l'AIBD, et formateur principal de l'atelier. Il insiste sur le fait que les nouvelles technologies ne sont pas une solution à l'archivage. Cependant, un système soigneusement élaboré rendra la conservation et l'entretien des archives plus faciles.
L'atelier a souligné l'importance d'une stratégie d'archivage holistique et bien planifiée. Il a également aidé les participants à déterminer les différentes parties de leurs archives, dont la plupart nécessite un développement, et à mesurer une collection et son état. Les participants ont également beaucoup appris sur les technologies relatives à la conversion, le stockage et la distribution du contenu d'archives, et se sont penchés sur la façon de décrire le déroulement des opérations de manière appropriée afin d’utiliser au mieux les matériaux d'archives existants.
De grandes différences ont été trouvées dans la somme de matériel détenu dans les archives de chaque station, qui doit être numérisé afin d’être préservé pour la postérité. Certaines des stations ont beaucoup de patrimoines documentaires historiques et culturels. D'autres feront face à une tâche "plus facile" avec "seulement" 1000 à 2000 heures de matériel à convertir de l’analogique au numérique.
Wilfried Solbach, formateur radio de l'AIBD a indiqué que "techniquement parlant, un des plus grands défis des archivistes et des spécialistes des stations en TIC est de décider quels documents audio préserver dans leur qualité actuelle et quels sont ceux à comprimer ou réduire". "Ceci a une influence directe sur le coût total du processus archivistique numérique tandis que le matériel non réduit a besoin de beaucoup plus de ressources et augmente le total des coûts."
Des archives numériques dans un environnement radio n’a de sens seulement quand le matériel peut être facilement consulté par les journalistes et producteurs et qu’ils puissent les utiliser dans leurs programmes. Au mieux, les archives numériques sont donc mises en réseau dans l'environnement global de production numérique et de transmission. Les diverses approches de mises en réseau et les changements liés au déroulement des opérations ont été également discutés pendant l'atelier.
Tout le monde était d’accord sur le fait que le patrimoine culturel d'une station peut être préservé seulement s'il y a un engagement et un attachement permanents à l'entretien et à la conservation des archives. Le message était le suivant : "le soutien doit venir de la direction, des décideurs et de la société toute entière. L'aide externe ne peut pas apporter une solution permanente aux archives radio".
Cet atelier fait partie intégrante du programme de l’UNESCO relatif à l’aide pour le développement des médias dans la région des Îles du Pacifique.
Les participants à l'atelier© K.Lippe, AIBD
Pays/thèmes connexes
· Mémoire du monde : Archives des actualités 2003
· 2003
· Fidji : Archives des actualités de 2003
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- UNESCO New Delhi
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