Les cinéastes éthiopiens relèvent le défi du développement
29-12-2008 (Addis-Abeba)
Public du festival
© UNESCO
Addis-Abeba a accueilli le 3ème festival éthiopien du film international du 24 au 30 novembre 2008 sous le thème « Value Each Other ». Cet événement a suscité un grand intérêt auprès de plus de 20 000 visiteurs venus voir 50 films de 7 pays, dont 22 ont été produits en Éthiopie.
L’UNESCO a collaboré avec Ato Yirgashewa Teshome, directeur du festival et de Linkage Media, à la création d’une journée du développement dans le cadre du festival visant à présenter le rôle des films dans la promotion de la communication pour le développement. Un atelier d’une demi-journée organisé par l’UNESCO et Linkage Media sur la journée du développement a rassemblé plus de 100 cinéastes, professionnels des médias et acteurs du développement qui ont débattu et identifié des stratégies pour promouvoir des questions et des messages de développement par le biais de films populaires.
Selon Ato Yirgashewa, “si les films documentaires ont été utilisés avec succès pour sensibiliser les gens, on peut faire beaucoup plus en reprenant et en présentant des messages de développement dans les films de divertissement qui sont plus populaires auprès du public.” “En Éthiopie, nous faisons face à de nombreux problèmes de développement et les films populaires peuvent beaucoup contribuer à les résoudre,” a-t-il ajouté, “les cinéastes et les personnes qui œuvrent traditionnellement dans le développement peuvent faire beaucoup en collaborant plus étroitement ”.
L’atelier a permis d’étudier les techniques et les approches créatives pour intégrer les sujets relatifs au développement dans les films. Des exemples de bonnes pratiques ont été proposés par le biais de clips présentés au public. Les défis pratiques auxquels est confrontée l’industrie cinématographique en Éthiopie, tels que l’accès limité à la formation, la commercialisation des films dans le pays et à l’étranger ainsi que la nécessité de créer des opportunités de collaboration avec des cinéastes étrangers par le biais de programmes de tutorat, y ont été soulignés.
Lors de l’atelier, il a été reconnu et généralement admis que “les cinéastes sont une composante dynamique et essentielle de la société et ils partagent la responsabilité de promouvoir le développement par le biais des films ”, comme l’a souligné Benyam Worku, cinéaste et responsable des relations publiques de l’Ethiopian Film Makers Association.
L’UNESCO, par le biais de ses secteurs de la culture et de la communication et de l’information, est impliquée dans un certain nombre d’activités qui visent à renforcer les capacités des cinéastes éthiopiens et à soutenir leur croissance à la fois en tant qu’industrie culturelle et plateforme de réponse aux besoins de développement humain. En juin 2008, l’UNESCO a organisé un forum préliminaire pour identifier les lacunes et les besoins. Cette collaboration s’est traduite par la décision de l’UNESCO de s’impliquer dans ce festival du film, d’organiser des ateliers de formation de courte durée pour les cinéastes en 2009 et de faire des recherches sur l’utilisation efficace des films pour la communication pour le développement. Des discussions préliminaires sur la possible création d’une école de cinéma sont également en cours avec l’université d’Addis-Abeba et d’autres acteurs.
Selon Ato Yirgashewa, “si les films documentaires ont été utilisés avec succès pour sensibiliser les gens, on peut faire beaucoup plus en reprenant et en présentant des messages de développement dans les films de divertissement qui sont plus populaires auprès du public.” “En Éthiopie, nous faisons face à de nombreux problèmes de développement et les films populaires peuvent beaucoup contribuer à les résoudre,” a-t-il ajouté, “les cinéastes et les personnes qui œuvrent traditionnellement dans le développement peuvent faire beaucoup en collaborant plus étroitement ”.
L’atelier a permis d’étudier les techniques et les approches créatives pour intégrer les sujets relatifs au développement dans les films. Des exemples de bonnes pratiques ont été proposés par le biais de clips présentés au public. Les défis pratiques auxquels est confrontée l’industrie cinématographique en Éthiopie, tels que l’accès limité à la formation, la commercialisation des films dans le pays et à l’étranger ainsi que la nécessité de créer des opportunités de collaboration avec des cinéastes étrangers par le biais de programmes de tutorat, y ont été soulignés.
Lors de l’atelier, il a été reconnu et généralement admis que “les cinéastes sont une composante dynamique et essentielle de la société et ils partagent la responsabilité de promouvoir le développement par le biais des films ”, comme l’a souligné Benyam Worku, cinéaste et responsable des relations publiques de l’Ethiopian Film Makers Association.
L’UNESCO, par le biais de ses secteurs de la culture et de la communication et de l’information, est impliquée dans un certain nombre d’activités qui visent à renforcer les capacités des cinéastes éthiopiens et à soutenir leur croissance à la fois en tant qu’industrie culturelle et plateforme de réponse aux besoins de développement humain. En juin 2008, l’UNESCO a organisé un forum préliminaire pour identifier les lacunes et les besoins. Cette collaboration s’est traduite par la décision de l’UNESCO de s’impliquer dans ce festival du film, d’organiser des ateliers de formation de courte durée pour les cinéastes en 2009 et de faire des recherches sur l’utilisation efficace des films pour la communication pour le développement. Des discussions préliminaires sur la possible création d’une école de cinéma sont également en cours avec l’université d’Addis-Abeba et d’autres acteurs.
Membres du panel de l’atelier de l’UNESCO© UNESCO
Pays/thèmes connexes
· Contenu créatif : radio, télé, nouveaux médias
· Développement des médias : Archives des actualités 2008
· Ethiopie : Archives des actualités 2008
Partager cet article :
Info sur les contact(s)
-
Contact(s)
- Paul Hector, Bureau de l'UNESCO à Addis-Abeba
- Hirut Girma, Bureau de l'UNESCO à Addis-Abeba
- Yirgashewa Teshome, directeur du festival et de Linkage Media
- UNESCO
Source