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 » Changement climatique : créer un savoir créatif pour aider les sociétés à se transformer
10.12.2015 - Secteur des sciences sociales et humaines

Changement climatique : créer un savoir créatif pour aider les sociétés à se transformer

© UNESCO / John Crowley

Le Programme pour la Gestion des transformations sociales de l’UNESCO (MOST), présent à la COP21, a organisé le 1er et le 7 décembre 2015 deux journées dédiées aux transformations sociales face au changement climatique, au pavillon UNESCO des Espaces Générations Climat au Bourget (Paris, France). Coopération et collaboration entre disciplines et entre parties prenantes, et inclusion de nouveaux acteurs, ont été au centre des débats. Le Programme MOST souhaite contribuer de manière structurelle à une meilleure compréhension du changement climatique, et mobiliser les parties prenantes, notamment la jeunesse, vers la transformation de nos sociétés.

Les activités du 1er décembre ont été consacrées à la compréhension et à la connaissance du changement climatique. L’entreprenariat social, les sciences sociales et humaines, les sciences de la Terre, ainsi que les arts, ont présenté leurs contributions face aux défis de représentation et d’appropriation des enjeux posés par le changement climatique, inscrit dans un temps long et à l’échelle globale, pour nos sociétés.

Aider les sociétés à se transformer, c’est offrir une connaissance approfondie du changement climatique,  non comme problème auquel l’humanité doit apporter une solution technique, mais comme situation pérenne, dont il nous faut comprendre les rouages structurels et dans laquelle nous devons apprendre à vivre.

Les intervenants suivants ont contribué aux discussions :

  • Patrick Degeorges (Chargé de mission prospective et stratégie, MEDDE), Henriette Walter (linguiste), Eva Moreno (Paléoclimatologue, MNHN) ;
  • Guy Denning (artiste plasticien), Naziha Mestaoui (ariste digitale), Chris Morin – Eitner (artiste plasticien)  et Bertrand Piccard (Aéronaute, Solar Impulse) ;  
  • Donald Brown (Professeur, Université de Penn State), Virginie Maris (philosophe et chercheuse, CNRS), Luka Omladič (groupe de travail sur l’éthique environnementale, COMEST), Rainier Ibana (vice-président de la COMEST), Jayanti Kirpalani (Directrice, Université Brahma Kumaris) ;
  • Heide Hackmann (Directrice exécutive, International Council for Science), Mathieu Denis (Directeur exécutif, International Social Science Council), Lydie Laigle (Directrice de recherche, Université Paris-Est) ;
  • Tristan Lecomte (Fondateur, Alter Eco et Pur Projet), Maxime de Rostolan (Président, Bluebees ;  Directeur, Fermes d’avenir), Emmanuel Soulias (Directeur, Enercoop).

La deuxième journée (le 7 décembre) organisée par le Programme MOST fut consacrée aux perspectives de mobilisation des sociétés face au changement climatique, par les arts, les médias, et les mécanismes de relations et droit internationaux.

Il existe de nombreux leviers d’action dont disposent les sociétés pour se transformer sur le plan politique, économique et social. Le Programme MOST a souhaité mettre l’accent sur ses activités en lien avec la jeunesse : notamment, l’exercice de simulation de négociations climatiques Make It Work et le concours de musique en ligne Global Challenges Youth Music Contest, organisé avec le soutien du Secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), et en partenariat avec l'ONG International Association for the Advancement of Innovative Approaches to Global Challenges (IAAI).

La jeunesse représente la population la plus légitime pour exprimer sa vision d’un monde durable et désirable, et mener les transformations sociales qu’elle souhaite voir advenir. Le Programme MOST s’emploie à offrir les ressources et l’espace d’expression nécessaires à la formulation de projets et réponses portés par la Jeunesse. 

Les débats se sont déroulés avec la participation de :

  • Bénédicte Niel, Rémy Ruat et Clément Métivier (participants de la simulation Make It Work) ;
  • Eystein Jansen et Tore Furevik (chercheurs, Bjerknes Center for Climate Research),  Kira Vinke (Analyste, Potsdam Institute for Climate Research), Thomas Pogge (Directeur, Global Justice Program, Université de Yale), Michael Gerrard (Directeur, Sabin Center for Climate Change Law, Université de Columbia), Jaap Spier (Avocat-général, Cour Suprême des Pays-Bas), Antonio Benjamin (Juge, Cour Suprême du Brésil) ;
  • Gabriele Köhler (chercheuse associée, UNRISD), Alberto Cimadamore (Directeur scientifique, CROP, ISSC-UiB), Sascha Gabizon (Directrice exécutive, International network Women in Europe for a Common Future) ;
  • Miroslav Polzer (Directeur, IAAI), Adeline Suwana (Gagnante du prix du public, concours GYMC), Martinez (Gagnant du prix du Jury, concours GYMC), Mohammad Bakhrieba (Fondateur, Call of Culture) et Siamak Sam Loni (Global Coordinator Sustainable Development Solutions Network - Youth Initiative) ;
  • Franck Vogel (photojournaliste), Susie Crate (Anthropologue), Seth Kramer et Daniel A. Miller (réalisateurs du film The Anthropologist).



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