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09.12.2015 - Commission océanographique intergouvernementale

Une mobilisation mondiale est essentielle pour préserver l’élan politique autour de l’océan, affirme la communauté scientifique à la COP21

UNESCO/Emilia Tapaninen - Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif de la COI (droite), et Sylvia Earle, biologiste marine et exploratrice.

Alors que la COP21 approche de sa fin, le temps est venu pour la communauté de l’océan et tous les acteurs ayant apporté leur expertise et leurs connaissances à divers événements de tirer les conclusions de leur participation. La Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO a eu cette possibilité, ainsi que d’autres partenaires, le 9 décembre 2015.

Sous la forme d’une réception, l’événement organisé par la COI, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Global Ocean Forum, et la Plateforme Océan et Climat a mis l’accent sur les efforts déployés pendant la COP21 pour souligner le lien entre les questions liées à l’océan et au changement climatique et leur importance.

Mais au-delà de cela, cette manifestation – et toutes celles qui ont précédé – avait pour objectif de catalyser des solutions autour de l’océan dans le cadre d’un portefeuille mondial d’actions. Un intérêt tout particulier a été donné à la nécessité de faire avancer un agenda stratégique sur l’océan et le climat qui soit favorable au développement de partenariats entre l’ensemble des acteurs concernés. Celui-ci devra accorder une large place à une base de connaissance scientifique solide dans l’élaboration de politiques.

Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif de la COI ; Inger Andersen, Directrice générale de l’UICN ; Biliana Cicin-Sain, Présidente du Global Ocean Forum ; et Françoise Gaill, Coordinatrice scientifique de la Plateforme Océan et Climat, se sont exprimés en faveur du maintien de la mobilisation. Sylvia Earle, biologiste marine et exploratrice de renommée, était également présente.

« Une grande communauté soutient désormais la cause de l’océan, que ce soit du Global Ocean Forum créé en 2001 à la Plateforme Océan et Climat lancée en 2014 au Siège de l’UNESCO, qui fait d’ailleurs de plus en plus entendre sa voix et développe ses connaissances. Maintenant nous devons combiner les efforts de tous les secteurs qui touchent aux sciences océaniques, et mobiliser les pays pour préserver une dynamique et visibilité politiques maximales. Comme l’a dit Sylvia Earle, l’océan ne peut pas rester ‘l’éléphant bleu dans la salle’ (‘the ocean cannot remain the blue elephant in the room’), » a déclaré Vladimir Ryabinin.

Biliana Cicin-Sain a salué la mention de l’océan dans le préambule du brouillon de l’Accord de Paris : « Le texte note ‘les besoins et l’intégrité des écosystèmes terrestres, des océans et de la Terre Mère’. Notre mobilisation a porté ses fruits. Mais nous devons poursuivre cette vaste alliance de manière très concertée et prudente, et continuer à nourrir la volonté politique qui a émergé lors de ‘Oceans Day at COP21’ le 4 décembre dernier. C’est pourquoi nous avons déjà commencé la préparation de ‘Oceans Day at COP22’ à Marrakech. »

Inger Andersen a encouragé les personnes présentes à « considérer cette COP21 comme le point de départ de nouveaux engagements – pas de politique verte sans politique bleue. Nous avons créé des partenariats et des liens entre les gens. Maintenant que l’océan fait partie du texte, nous devons faire en sorte que ce mot ne se perde pas. »

Le compte-rendu de la participation de la COI à la COP21 culminera avec le Moment « Océan et Climat » organisé avec la Plateforme Océan et Climat le 10 décembre 2015 au Pavillon UNESCO.

 

*Le texte final note désormais « l’importance d’assurer l’intégrité de tous les écosystèmes, y compris les océans, et la protection de la biodiversité, reconnue par certaines cultures comme la Terre Mère ».




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