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12.12.2015 - ODG

« Notre patrimoine vivant détient bon nombre des réponses aux questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui »

UNESCO

Le 12 décembre, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a participé à l’ouverture du forum international ayant pour thème « La contribution des États membres de l’UNESCO de l’Europe du Sud-Est à la diffusion et à la mise en œuvre de la Convention de 2003 de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel », organisé à Sofia à l’occasion du 70e anniversaire de l’Organisation.

La manifestation a rassemblé des participants de tous les pays de l’Europe du Sud-Est, notamment des experts du patrimoine culturel immatériel et des représentants d’institutions publiques et d’universités, afin d’étudier le rôle joué par les États membres de l’Europe du Sud-Est pour appuyer les efforts de l’UNESCO en matière de promotion et de préservation du patrimoine culturel immatériel mondial.

Elle a réuni le Vice-Ministre des affaires étrangères, M. Rumen Alexandrov, le Vice-Ministre de la culture, M. Boil Banov, le Vice-Ministre de l’éducation et des sciences, professeur Kostadin Kostadinov, le recteur de l’Université de bibliothéconomie et des technologies de l’information, professeur Stoyan Denchev, l’adjoint au maire de Sofia, M. Todor Chobanov, et la secrétaire générale de la Commission nationale bulgare pour l’UNESCO, Mme Maria Donska.

« Je considère vos discussions comme l’occasion unique de partager les meilleures pratiques, de consolider les politiques et d’améliorer la reconnaissance de ce patrimoine au niveau mondial – la façon dont il renforce la cohésion sociale et fait avancer la dignité humaine et le progrès », a déclaré la Directrice générale.

« Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis l’adoption de la Convention de 2003 », a poursuivi Irina Bokova. « Nous avons façonné une nouvelle compréhension mondiale du patrimoine, qui va au-delà des monuments, afin d’inclure le patrimoine vivant, en reconnaissant que ce dernier constitue un vecteur d’innovation, de transformation sociale et de développement durable. […] Ensemble, nous avons défini une façon radicalement différente d’aborder la protection du patrimoine vivant, en mettant les communautés et les populations au premier plan, en tant que gardiens et détenteurs de l’expression culturelle », a-t-elle déclaré.

La Directrice générale a souligné que les mêmes idéaux avaient inspiré le nouveau Programme de développement durable à l’horizon 2030. « Pour la première fois, à l’échelle planétaire, la culture, le patrimoine culturel et la diversité sont considérés comme moteurs et catalyseurs de développement solidaire et durable ».

« C’est ainsi que nous pouvons ériger des sociétés plus tolérantes et ouvertes. […] C’est ainsi que nous imaginerons de nouvelles solutions pour éradiquer la pauvreté et la faim et pour créer des emplois verts et décents dans le secteur culturel, les arts et l’artisanat, la musique et le tourisme. C’est également ainsi que nous pouvons affronter les défis posés par les changements climatiques et les catastrophes naturelles, à l’appui des pratiques et savoirs traditionnels, afin de protéger la biodiversité et gérer les ressources naturelles », a affirmé la Directrice générale.

Elle a conclu en proclamant : « Notre patrimoine vivant détient bon nombre des réponses aux questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd’hui. La culture apporte la résilience nécessaire à chacun d’entre nous en ces temps agités. Nous devons la révérer ».

En faisant ressortir l’importance de sauvegarder et transmettre le patrimoine mondial, le Vice-Ministre de la culture, M. Banov, a insisté sur le fait que « le patrimoine culturel immatériel incarne la continuité entre le passé, le présent et l’avenir de l’humanité ».

Le Vice-Ministre des affaires étrangères, M. Alexandrov, a mis en exergue la coopération de longue date entre la Bulgarie et l’UNESCO et le soutien vigoureux de son pays à l’application de la Convention de 2003. « La Bulgarie a toujours appuyé les efforts de l’Organisation pour défendre le patrimoine culturel immatériel. Le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Europe du Sud-Est, créé sous l’égide de l’UNESCO, est le seul de sa catégorie en Europe », a-t-il indiqué.

En faisant référence au rôle essentiel joué par l’éducation et les sciences pour sauvegarder le patrimoine culturel immatériel, le Vice-Ministre de l’éducation et des sciences, professeur Kostadinov, a affirmé : « Il est essentiel d’instaurer un environnement favorable et de développer les compétences et connaissances nécessaires pour préserver le patrimoine culturel et le transmettre aux générations futures. Il en est de notre devoir ». « L’UNESCO est une organisation au service de l’humanité. Sa mission de promotion de la paix et de la tolérance devrait tous nous inspirer », a-t-il ajouté.

À l’issue de la cérémonie d’ouverture, la Directrice générale a décerné un diplôme UNESCO pour l’inscription, en 2014, de la tradition de la fabrication des tapis à Tchiprovtsi sur la Liste du patrimoine culturel immatériel. Mme Bokova a également remis des distinctions à de jeunes Bulgares, élèves du secondaire et étudiants universitaires, ayant remporté les concours destinés aux jeunes « Découvrir et partager le patrimoine vivant de Bulgarie » et le concours national à l’intention de la jeunesse « Patrimoine culturel et naturel bulgare : réfléchir aujourd’hui à demain ».

Le forum est coorganisé par le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Europe du Sud-Est, l’Académie bulgare des sciences, l’Université de bibliothéconomie et des technologies de l’information, le Ministère bulgare de la culture et la Commission nationale de la République de Bulgarie pour l’UNESCO, sous les auspices de l’Organisation.




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