La consultation a lieu à Dakar, au Sénégal du 23 au 25 novembre 2015. Il réunit environ 150 représentants de ministères de l’éducation de 26 pays de la région, ainsi que la société civile et des partenaires du Système des Nations Unies.

Mobilisation de tous les acteurs pour des objectifs communs

Ndong-Jatta a souligné que les gouvernements ont la principale responsabilité de respecter le droit à l'éducation et assurer la gestion effective et le financement d'une éducation juste et efficace pour atteindre les autres Objectifs du Développement Durable.

« Je lance un appel aux universités, aux partenaires du développement, aux apprenants, à la société civile et les familles, bref à toute la communauté éducative pour atteindre les objectifs du cadre d’action d’ici 2030 », a ajouté la Directrice de l’UNESCO Dakar.

L'UNICEF aussi souligné que le nouvel agenda de l’Education 2030 nécessite les efforts et la responsabilisation de tous les acteurs, ainsi qu’une action coordonnée aux niveaux local, régional et international. Il est lieu ici de rappeler qu’au niveau national, cette coordination devra nécessairement s’appuyer sur les plans sectoriels, qui visent l’alignement de tous les acteurs du système sur des objectifs communs.

« L’agenda Education 2030 ne doit ainsi pas être vu comme un processus parallèle, mais bien comme une réaffirmation du soutien technique et financier de l’ensemble des acteurs dans la préparation et la mise en œuvre de politiques sectorielles nationales, holistique, innovante, qui prennent en compte toute les opportunités d’apprentissage tout en accordant une attention particulière aux acquisitions scolaires », a affirmé Nicolas Reuge au nom du Directeur Régional de l'UNICEF pour l'Afrique de l’Ouest et du Centre.

Identification de nouvelles priorités nationales

L’agenda Education 2030 a également été salué par la CONFEMEN et le Ministre de l'Enseignement supérieur et la Recherche Scientifique du Sénégal.

“Cette consultation est une grande opportunité d’approfondir la réflexion sur le caractère réaliste et réalisable des différentes cibles et des indicateurs proposés pour mesurer les prochains progrès dans la mise en oeuvre des politiques éducatives tant au plan national qu’au plan international”, dit Jacques Boureima Ki, Secrétaire général de la CONFEMEN, la Conférence des ministres de l'Éducation des pays ayant le français en partage.

Mary Teuw Niane, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Sénégal, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a émis des recommandations à l’UNESCO et aux partenaires de la consultation. Il a informé des diverses initiatives du Sénégal afin d'accélérer l’éducation et par conséquent l'économie du savoir qui est maintenant la nôtre.

"Les ressources humaines de qualité constituent la véritable richesse d'un pays. A cet effet, il est important de promouvoir une éducation inclusive et équitable de qualité et un apprentissage tout au long de la vie pour tous", a dit le Ministre.

Il est attendu de la consultation de 3 jours qu’elle aboutisse à une compréhension commune du nouvel agenda Education 2030 et à une discussion pour identifier les priorités nationales. La proposition d’un nouveau mécanisme régional de coordination est également attendue.