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17.06.2014 - Communication & Information Sector

Le PIPT publie les résultats de son étude menée dans 17 pays sur l’ouverture aux FOSS (logiciels libres et Open Source) et aux solutions ouvertes

[Translate to francais:] © UNESCO

Le rapport final et les conclusions de l’étude et des consultations menées durant une année dans les Caraïbes dans le cadre du Programme Information pPour tTous (PIPT) est désormais téléchargeable gratuitement. Ce projet a été réalisé grâce au soutien du Fonds d’urgence multi-donateurs de l’UNESCO. Cette étude a servi de base à la formulation de plusieurs feuilles de route pour la mise en œuvre de projets locaux, mis en lumière les bonnes pratiques au niveau régional et identifié des axes d’amélioration.

Cette étude a été lancée en novembre 2012 par le Bureau de l’UNESCO à Kingston, et menée avec l’aide de deux sociétés de conseil caribéennes. Elle s’est attachée à différents aspects tels que les niveaux de connaissance, les politiques menées, le cadre législatif, et l’utilisation faite par les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les personnes privées des logiciels libres et Open Source, des données ouvertes, des ressources éducatives libres et des normes ouvertes.

L’étude a montré que les différents pays de la région ont atteint des niveaux de développement très divers dans ce domaine. Au Belize par exemple, des activités de formation au niveau national ont été mises en place dès 1997, ce qui a contribué au développement de capacités significatives au niveau national, qui ont ensuite permis à des établissements tels que le Corozal Community College de proposer un éventail de services aux lycéens et aux adultes en formation. A Trinidad-et-Tobago, plusieurs portails de données ouvertes ont été mis en place dans les domaines de l’agriculture, de la finance et de la police. De nombreuses familles vivant de la pêche ont également pu bénéficier des retombées positives d’un projet innovant, le Fisheries Project.

Alors que de nombreux pays et territoires dans les Caraïbes concernés par l’étude disposent de politiques nationales en matière de TIC, à l’exception de la Barbade, du Guyana, de la Jamaïque, de Saint-Kitts-et-Nevis, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, peu d’entre elles font référence aux logiciels libres et Open Source, et aux solutions ouvertes. Cependant, cette étude est intervenue à un moment opportun, car elle a contribué à faire prendre en compte, dans les analyses des politiques en cours, des besoins en matière de solutions ouvertes et de leurs avantages, ce qui a ensuite ouvert la voie à leur intégration dans les stratégies et les cadres nationaux. Néanmoins, même dans certains pays sans référence explicite aux TIC dans les politiques menées, des solutions ouvertes sont activement utilisées, par exemple à Antigua-et-Barbuda, aux Bahamas, à Curaçao et à Grenade, en particulier dans des applications telles que la gestion d’archives et d’enregistrements, l’éducation et les services de gestion des catastrophes naturelles.

Les conclusions de l’étude du PIPT ont tout d’abord été présentées à la Conférence caribéenne sur les données ouvertes et Code Sprint (Caribbean Open Data Conference and Code Sprint), qui s’est tenue en avril 2013 autour du thème du développement des Caraïbes. L’événement a été organisé simultanément dans 7 pays, ce qui a fourni de nombreuses opportunités d’échanges autour des conclusions de l’étude avec les acteurs locaux, et de partage des expériences, des leçons à tirer et des solutions aux éventuels problèmes. Les participants ont accueilli favorablement l’initiative du PIPT.

En juillet 2013, une quarantaine de décideurs politiques ont assisté à une réunion de consultation à Sainte-Lucie. Cette réunion a permis de valider les conclusions de l’étude et de soutenir la définition de feuilles de route au niveau de chaque pays.

Grâce au PIPT et autres programmes de l’UNESCO, ces plans, ainsi que les recommandations de l’étude vont être suivis durant deux ans, de 2014 à 2016. Les enseignements et les acquis de l’expérience caribéenne mis en lumière dans le rapport final ont retenu l’attention de pays et de partenaires en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, ce qui a permis de soutenir des expériences pilotes dans ces régions et de leur fournir des informations.

Le programme intergouvernemental PIPT (Programme Information pour tous) a commencé en 2001. Il fournit une plate-forme pour des débats politiques internationaux, des coopérations et pour le développement de recommandations afin de mener à bien des actions dans les domaines de l’accès à l’information et à la connaissance. Le PIPT soutient les États membres dans la formulation et la mise en œuvre de leurs stratégies et cadres directeurs nationaux en matière d'information.




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