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23.05.2015 - Secteur de la communication et de l'information

Renforcer la préservation du patrimoine documentaire au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

Atelier Mémoire du monde du 20 au 22 mai 2015, Beyrouth, Liban. © UNESCO

Les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient abritent un patrimoine culturel et documentaire extraordinaire, à la fois religieux et profane, qui est d'une importance fondamental pour le monde entier. Contribuant à l'histoire de l'humanité, ce riche patrimoine peut stimuler considérablement le développement des pays de la région. Mais beaucoup des collections uniques de ce patrimoine, des manuscrits et des archives essentielles pour l'histoire, qui ont survécu à la négligence et aux désastres, sont dispersés dans diverses institutions et sont toujours suscpetibles d'être perdus, détériorés, conservés de manière inappropriée ou demeurent menacés par la pollution et l'instabilité politique.

Dans ce contexte, l'UNESCO et la Commission nationale du Liban pour l'UNESCO ont organisé pendant trois jours un atelier de formation régional destiné aux pays arabes francophones, qui a débuté le 20 avril 2015 au Bureau de l'UNESCO de Beyrouth. L'atelier, réuni dans le cadre du Programme Mémoire du monde, cherche à promouvoir la préservation des fonds d'archives et collections des bibliothèques uniques, ainsi que leur accessibilité. Cette activité stratégique vise également à encourager et soutenir les efforts locaux pour identifier, développer et soumettre de nouvelles propositions en vue d'une inscription sur le registre Mémoire du monde (MoW). Un grand nombre de collections historiques précieuses seront ainsi rendues accessibles au grand public, ce qui est indispensable à la survie du patrimoine documentaire unique du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Le Pr. Zahida Jabbour, secrétaire générale de la Commission nationale de l'UNESCO de Beyrouth a inauguré l'atelier Mémoire du monde et également lu un message de bienvenue aux participants de la part de H.E. Raymond Araygi, ministre de l'agriculture. M. Sulieman Sulieman a accueilli les participants au nom du directeur du Bureau de l'UNESCO à Beyrouth, le Dr. Hamed Al-Hammami. Mme Iskra Panevska, responsable du Programme Mémoire du monde de l'UNESCO a également prononcé un discours d'ouverture. Mme Chafica Haddad, présidente du Conseil intergouvernemental du Programme Information pour tous (PIPT) a chaleureusement salué les participants et les experts qui ont pris part à cet important événement régional, au nom du Bureau et du Conseil PIPT. Pour elle :« Grâce au secteur prioritaire de sauvegarde de l'information, le PIPT s'est concentré, ces dernières années, sur la fragilité des nouveaux moyens de stockage des données et la menace qui pèse ainsi sur l'accessibilité aux connaissances numérique des générations futures. Le PIPT a effectué un travail de sensibilisation, en renforçant les compétences des professionnels de l'information, en soutenant la coopération internationale et en contribuant aux réponses politiques qui visent à promouvoir le développement et la mise en œuvre des techniques et des normes de sauvegarde numérique. »

L'atelier de renforcement des capacités de Beyrouth a réuni des représentants de huit pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (l'Algérie, Djibouti, les Comores, le Liban, la Mauritanie, le Maroc, le Soudan, la Tunisie et Oman) et 22 participants libanais, ainsi que deux experts internationaux, Mme Frédérique Bazzoni, membre du sous-comité du registre MOW de l'UNESCCO et M. Abdelaziz Abid, ancien directeur du Programme Mémoire du monde.

Les séances interactives de l'atelier ont fourni aux participants une vue d'ensemble des programmes de l'UNESCO consacrés au patrimoine en général, et du fonctionnement du Programme Mémoire du monde en particulier. Les participants ont acquis des compétences pratiques et des connaissances sur l'utilisation du Compagnon du registre MoW afin d'identifier et de sélectionner des éléments en vue d'une inscription, de manier ces critères de sélection et de savoir que faire si une inscription est refusée. Ils se sont familiarisés avec quelques exemples d'inscription au registre et avec l'importance de mettre en place des comités MoW nationaux et régionaux. La formation s'est également centrée sur le rôle primordial du registre Mémoire du monde dans la sensibilisation croissante à l'existence et à l'importance du patrimoine documentaire.

Les participants ont discuté, entre autres, de la mise en place d'un Comité Mémoire du monde dans la région comme mécanisme de coopération, ce qui encouragerait d'autres formations au sein de la région, permettrait de lancer et gérer des projets particuliers et de construire un réseau régional d'experts de la sauvegarde du patrimoine documentaire.

L'UNESCO a lancé le Programme Mémoire du monde en 1992 comme un rempart contre l'amnésie collective, en appelant à la préservation des fonds d'archives et des collections de bibliothèques de grande valeur à travers le monde afin d'assurer leur large diffusion. La position du Programme est que le patrimoine documentaire mondial appartient à tous, devrait être pleinement préservé et protégé pour tous et, tout en tenant compte des moeurs et coutumes, devrait être en permanence accessible à tous sans restriction. L'objectif du Programme est ainsi de protéger le patrimoine documentaire et d'aider les réseaux d'experts à échanger des informations et trouver les ressources permettant la sauvegarde et l'accès aux fonds de documents et d'archives de valeur.




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