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24.04.2015 - UNESCO Office in Dakar

Le modèle Al-Azhar, un exemple d’insertion socio-économique au Sénégal

Des élèves d'un centre Al-Azhar à Touba, Sénégal© UNESCO

Au Sénégal, le modèle Al-Azhar est une des bonnes pratiques qui sera abordée le 27 avril 2015. Les experts réunis discuteront des possibilités de créer de meilleures synergies entre l’alphabétisation et l’éducation non formelle (AENF) et l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP).

Les Centres Al-Azhar offrent un programme d’enseignement complet en Français et en Arabe, incluant tous les niveaux académiques, depuis les écoles coraniques, traditionnellement appelées Daraas, jusqu’à l’Université Cheikh Ahmadou Bamba (UCAB). Ce programme permet d’intégrer et de quitter les centres à chaque niveau de formation. Des liens administratifs et fonctionnels ont été établis aussi bien avec le système éducatif formel, qu’avec le secteur privé, dans une perspective de répondre à la demande de qualifications et d’offrir l’opportunité de se former tout au long de la vie.

“Ce modèle est intéressant car il permet de créer des passerelles entre les systèmes formel et non-formel, aussi bien qu’entre l’éducation et le monde du travail, ce qui constitue une perspective majeure pour les millions de jeunes au chômage” affirme Hervé Huot-Marchand, spécialiste de programme au Bureau régional de l’UNESCO à Dakar.

S’engager dans la réflexion

Lors de l’atelier qui se tiendra dans les locaux du Bureau de l’UNESCO à Dakar, le 27 avril, une étude sur le modèle Al-Azhar sera présentée. Quelques 20 participants, représentant des institutions clés dans le domaine de l’éducation au Sénégal (ministères, organisations issues de la société civile, partenaires techniques et financiers) seront présents lors de cette session. En effet, cette rencontre permettra d’entamer une réflexion globale qui se poursuivra dans la sous région, à la fin du mois de mai 2015, où plusieurs pays du Sahel seront invités à aborder cette question pendant un atelier qui sera également organisé par l’UNESCO-Dakar.

« Améliorer la synergie entre l’alphabétisation, l’éducation non-formelle et la formation professionnelle est un facteur essentiel dans le développement socio-économique des Pays », confirme Huot-Marchand. « Notre rôle est de garantir que les efforts fournis dans l’enseignement de base soient en cohérence avec les besoins du marché du travail. Ceci aurait un impact significatif sur le développement économique d’un pays, mais aussi sur la motivation d’un apprenant qui comprendrait ainsi tout l’intérêt de faire de l’éducation une priorité, » rajoute-t-il.

L’objectif de cet atelier est de promouvoir la synergie entre ces deux secteurs dans les stratégies et activités nationales (des niveaux micro à macro), dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie. Aussi, l’accent sera mis sur le rôle des TIC dans l’amélioration de la pédagogie, de la participation et de la motivation.

L’UNESCO a déjà encouragé ce genre de synergies à travers le projet PAJEF pour promouvoir l’alphabétisation des filles et des femmes. Ces efforts ont été complétés par le développement de formations qualifiantes liées à des activités génératrices de revenus, afin de mieux garantir la pertinence des apprentissages et le développement socio-économique.




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