Première réunion de planification sur l’usage de TIC pour soutenir l’enseignement supérieur dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine
Dans le cadre du projet visant à soutenir le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC), à renforcer les capacités et à mettre en œuvre des réformes telles que le système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans les établissements d’enseignement supérieur des pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’UNESCO a organisé une première réunion de planification rassemblant les principales parties prenantes, du 4 au 6 juillet 2012 au Siège parisien de l’UNESCO.
Axée autour du renforcement des capacités en matière de TIC, la rencontre avait pour objectif l’établissement d’un consensus entre les différents acteurs autour des approches et modalités de mise en œuvre du projet ; la réunion a également permis la création de plans de travail spécifiques aux différents pays et institutions.
Les Etats-membres de l’UEMOA sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger, le Mali, le Sénégal et le Togo. Ont été désignées universités-pilote par l’UEMOA pour la période 2012-2013 :
- Université d’Abomey-Calavi, Bénin
- Université de Ouagadougou, Burkina Faso
- Université de Cocody, Côte d’Ivoire
- Université Amilcar Cabral, Guinée Bissau
- Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), Mali
- Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB), Mali
- Université des Sciences juridiques et Politiques de Bamako (USJPB), Mali
- Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), Mali
- Université d'Abdou Moumouni, Niger
- Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Senegal
- Université de Lomé, Togo
Le projet de renforcement des capacités de l’UEMOA grâce aux TIC est le résultat d’un plan de coopération mis en place en 2006 entre l’UNESCO et l’UEMOA, plan qui visait à encourager l’usage des Technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de faciliter la réforme de l’enseignement supérieur qui avait alors lieu dans les Etats membres de l’UEMOA et de renforcer les capacités des universités ouest -africaines en matière de TIC.
La coopération est rendue officielle par l'accord signé le 11 février 2011 entre la Directrice générale de l’UNESCO, Mme Irina Bokova , et M. Soumaïla Cissé, président de la Commission de l’UEMOA.
Le projet est structuré autour d’une stratégie en trois volets :
- Encourager l’usage des Technologies de l’information et de la communication (TIC) ;
- Créer et consolider les liens entre universités et centres de recherches, ainsi qu’au sein même de ces établissements ;
- Impliquer au maximum les divers partenaires de l’enseignement supérieur de l’UEMOA durant la mise en œuvre du projet.
Afin de remplir ces objectifs, la première réunion de planification rassemblant des hauts fonctionnaires des universités-pilote de l’UEMOA, notamment de nombreux présidents, recteurs, vice-recteurs et directeurs.
Au cours de la réunion, les représentants de chaque université ont pu échanger les dernières nouvelles concernant la mise en place du système LMD dans chaque pays, ainsi que faire état de besoins particuliers.
Durant ces trois jours, diverses organisations intergouvernementales et ONG exerçant dans l’UEMOA, la francophonie et l’ensemble de l’Afrique ont pu présenter leurs activités dans l’UEMOA et proposer des contributions potentielles au projet. Parmi ces organisations :
- le Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES),
- l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF),
- l'Association des Universités Africaines (AAU), et
- le Réseau de l'Afrique de l'Ouest et du Centre dédié à l'éducation et la recherche (WACREN).
Des membres de l’UNESCO ont exposé les résultats d’un questionnaire exhaustif soumis aux universités-pilote, et ont ensuite proposé des actions en lien direct avec les sept points qui composent le projet, tout en précisant les résultats attendus. Différentes activités vont être lancées pour la réalisation des points suivants :
- Ressources éducatives libres (REL) et e-learning
- Portails web universitaires
- Transfert de crédits
- Bibliothèques virtuelles
- Accessibilité
- Multilinguisme
- Alphabétisation numérique et informationnelle
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