Porteur du projet :
Association Visual Culture Vizart
Pays de mise en œuvre :
Bosnie-Herzégovine
Année de mise en œuvre :
2014
Type de projet :
Film documentaire
Description du projet
Le projet consistait à produire une série de films documentaires reflétant les différentes identités culturelles de Bosnie-Herzégovine. 13 jeunes cinéastes âgés entre 18 et 30 ans ont pu bénéficier des ateliers de professionnalisation dans le domaine du cinéma. Ils ont été encouragés à explorer et à présenter l’identité culturelle de l’autre. Une participation égale des femmes et des hommes a été également assurée.
Objectifs et résultats escomptés
Le projet avait pour objectif de promouvoir et accroître le niveau de sensibilisation du public en Bosnie-Herzégovine concernant la diversité culturelle à travers une couverture médiatique déployée à chaque étape du projet. Les jeunes cinéastes participant au projet ont eu l’opportunité d’exprimer leurs points de vue sur la diversité culturelle en Bosnie-Herzégovine, d’explorer leur potentiel pour la créativité ainsi que de faire partie d’un réseau de cinéastes.
De ce fait, les quatre meilleurs films documentaires ont été diffusés au cours du festival international du cinéma de Banja Luka en février 2015. Les finalistes, Bojan Josić du Brcko, Mirza Skenderagic du Sarajevo, Anja Kavić du Banja Luka et Lamie Sabic de Sarajevo, ont ouvert la voie sur le thème de la « diversité culturelle », principal sujet du projet.
L’idée derrière « Filmer l’Autre » était d’explorer les stéréotypes que nous utilisons pour définir notre identité et de s’interroger sur la manière dont ils sont perçus dans la société, ainsi que les raisons qui poussent à considérer l’Autre comme une menace, un être effrayant. Comme l’explique l’artiste iO Tillett Wright, «filmer nous permet d’examiner l’autre sans crainte et sans avoir besoin d’être sur la défensive».
Mirza Skenderagic a présenté sa contribution sur les bégaiements et leur perception dans la société, « je voulais faire un film concernant les bégaiements car j’ai des difficultés d'élocution, mais en faisant ce film j’ai réalisé que ceci pourrait conduire à une observation plus générale sur l’importance de l’articulation et de la communication », Skenderagic a également ajouté que le tournage du film a été le plus grand défi professionnel qu’elle a surmonté jusqu’à présent.
Bojana Josić a choisi de tourner un film sur le sujet de la stérilité.
Anja Kavić a examiné la vie des personnes handicapées, «Dans l’ensemble, c’était une super expérience et je pense que les projets de ce genre peuvent aider à augmenter la prise de conscience à propos des gens qui nous entourent» a-t-elle expliqué.
Lamie Sabic a donné un aperçu de la vie quotidienne des religieuses.