Les journalistes tadjiks se forment aux questions environnementales
08-10-2010 (Douchanbe)
Formation à Douchanbe
© UNESCO
“Les médias de masse ont un rôle essentiel à jouer dans la préservation de l’environnement au Tadjikistan” a déclaré Karomatullo Olimov, président de la Commission nationale du Tadjikistan pour l’UNESCO, en s’adressant aux participants de la formation organisée le mois dernier à Douchanbe. La formation consacrée au reportage sur le changement climatique, les questions environnementales et la biodiversité bénéficiait du soutien financier du Programme international de l’UNESCO pour le développement de la communication (PIDC).
La formation, qui s’est déroulée du 21 au 25 septembre 2010, était assurée par l’école indépendante de journalisme “Tadjikistan – XXIe siècle”, avec le soutien technique du Bureau de l’UNESCO à Almaty (Kazakhstan). Des représentants de dix-huit organes de presse et médias électroniques de toutes les régions du pays se sont perfectionnés dans le reportage consacré aux questions environnementale, au changement climatique et à la biodiversité.
“Le principal objectif de la formation était d’améliorer les compétences des journalistes au Tadjikistan dans la recherche d’information et la présentation de sujets nuancés et contextualisés sur les problèmes environnementaux et leurs répercussions sur les habitants. Cet événement avait également pour objet d’encourager les médias à participer au débat public sur les mesures à prendre pour assurer un développement durable” a déclaré Safo Safarov, directeur de “Tadjikistan – XXIe siècle”. Des ordinateurs portables, du matériel audio et vidéo professionnel et une connexion à Internet étaient mis à la disposition des participants pour les aider à préparer leurs reportages.
Selon M. Olimov, éduquer le public aux problèmes écologiques est crucial pour la préservation de l’environnement. “Les médias de masse peuvent jouer un rôle central pour changer les mentalités en ce qui concerne les ressources naturelles, l’eau, les forêts et la biodiversité dont dispose le Tadjikistan” a-t-il ajouté. Les formations de ce type sont très importantes pour sensibiliser les journalistes à la grande diversité des questions environnementales.
Abdusattor Saidov, directeur de l’Institut de zoologie du Tadjikistan, a également insisté sur l’importance de mieux informer la population sur les problèmes environnementaux : “Tant que nous ne changerons pas d’attitude envers l’environnement, la nature continuera à souffrir.”
La directrice technique de l’ONG locale Fondi Kuhiston, Svetlana Blagoveshenskaya, a incité les journalistes à coopérer activement avec les scientifiques et à se montrer très vigilants sur l’exactitude des informations. Selon Mme Blagoveshenskaya, les erreurs dans la terminologie employée pour parler de l’écosystème du Tadjikistan risquent de porter atteinte non seulement à l’image des scientifiques tadjiks mais aussi à l’image des médias tadjiks.
Le formateur était le professeur David Mould, doyen du département Arts médiatiques et Communication de l’Université de l’Ohio (Etats-Unis). Des experts nationaux et d’éminents scientifiques du Tadjikistan, des représentants d’instances gouvernementales, d’ONG environnementales et d’organisations internationales ont fait des interventions.
Une visite aux environs de Douchanbe était organisée dans le cadre de la formation. Les participants se sont rendus dans des zones où les conséquences du changement climatique et les atteintes portées par l’homme à l’environnement étaient évidentes. Ils ont utilisé l’information recueillie pendant la visite, les entretiens avec des experts, des représentants de l’administration locale et des habitants pour réaliser les reportages de presse et audiovisuels préparés dans le cadre de la formation.
“Le principal objectif de la formation était d’améliorer les compétences des journalistes au Tadjikistan dans la recherche d’information et la présentation de sujets nuancés et contextualisés sur les problèmes environnementaux et leurs répercussions sur les habitants. Cet événement avait également pour objet d’encourager les médias à participer au débat public sur les mesures à prendre pour assurer un développement durable” a déclaré Safo Safarov, directeur de “Tadjikistan – XXIe siècle”. Des ordinateurs portables, du matériel audio et vidéo professionnel et une connexion à Internet étaient mis à la disposition des participants pour les aider à préparer leurs reportages.
Selon M. Olimov, éduquer le public aux problèmes écologiques est crucial pour la préservation de l’environnement. “Les médias de masse peuvent jouer un rôle central pour changer les mentalités en ce qui concerne les ressources naturelles, l’eau, les forêts et la biodiversité dont dispose le Tadjikistan” a-t-il ajouté. Les formations de ce type sont très importantes pour sensibiliser les journalistes à la grande diversité des questions environnementales.
Abdusattor Saidov, directeur de l’Institut de zoologie du Tadjikistan, a également insisté sur l’importance de mieux informer la population sur les problèmes environnementaux : “Tant que nous ne changerons pas d’attitude envers l’environnement, la nature continuera à souffrir.”
La directrice technique de l’ONG locale Fondi Kuhiston, Svetlana Blagoveshenskaya, a incité les journalistes à coopérer activement avec les scientifiques et à se montrer très vigilants sur l’exactitude des informations. Selon Mme Blagoveshenskaya, les erreurs dans la terminologie employée pour parler de l’écosystème du Tadjikistan risquent de porter atteinte non seulement à l’image des scientifiques tadjiks mais aussi à l’image des médias tadjiks.
Le formateur était le professeur David Mould, doyen du département Arts médiatiques et Communication de l’Université de l’Ohio (Etats-Unis). Des experts nationaux et d’éminents scientifiques du Tadjikistan, des représentants d’instances gouvernementales, d’ONG environnementales et d’organisations internationales ont fait des interventions.
Une visite aux environs de Douchanbe était organisée dans le cadre de la formation. Les participants se sont rendus dans des zones où les conséquences du changement climatique et les atteintes portées par l’homme à l’environnement étaient évidentes. Ils ont utilisé l’information recueillie pendant la visite, les entretiens avec des experts, des représentants de l’administration locale et des habitants pour réaliser les reportages de presse et audiovisuels préparés dans le cadre de la formation.
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