<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 14:33:45 Dec 25, 2015, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Ludwig van Beethoven: Symphonie no 9, d-mineur, op. 125

Patrimoine documentaire soumis par l’Allemagne et recommandé à l'inscription au Registre Mémoire du monde en 2001.

La neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven (1770 - 1827) est une des compositions les plus connues au monde. Par sa conception, elle compte parmi les œuvres les plus brillantes et impressionnantes de Beethoven. Elle a fortement et profondément influencé l'histoire de la musique aux XIXe et XXe siècle et pas uniquement le genre symphonique. Dans le dernier mouvement, la voix humaine apparaît pour la première fois. Cet "hymne à la joie" (an die Freude) qui met en musique un poème de Friedrich von Schiller est devenu un symbole de paix entre les nations et les peuples du monde. De nombreux orchestres jouent cet œuvre traditionnellement à chaque veille du nouvel an, soulignant le pouvoir symbolique de la symphonie.

Au cours des jeux olympiques de 1956 et 1964, le premier couplet du dernier mouvement était l'hymne commun de la République fédérale d'Allemagne et de la République démocratique Allemagne. Plus tard, d'autres pays en ont fait leur hymne national, en y greffant d'autres paroles. Après la chute du mur de Berlin en 1989, cette symphonie prit une importance particulière pour les habitants des deux Allemagne mais aussi ceux de l'Europe centrale. Cela démontre l'importance de cette musique dans la mémoire et la conscience des peuples.

  • Année de soumission: 2001
  • Année d'inscription: 2001
  • Pays: Allemagne

 

 

Retour en haut de la page