Le patrimoine culturel menacé
Le patrimoine culturel se révèle être de plus en plus victime collatérale des catastrophes naturelles et des conflits armés.
Qu'il s'agisse des palais italiens de la Renaissance, de collections spirituelles de Tombouctou datant du 16e siècle ou encore de cité saharienne du désert libyen, ces biens culturels ont une valeur pour leurs communautés et l'humanité dans son ensemble.
Dans le cadre de ses Conventions protégeant le patrimoine matériel, lors des conflits armés ou en proie au trafic illicite, l'UNESCO déploie sur le terrain des missions d'évaluation des dégâts et élabore des mesures d’urgence en mobilisant la coopération internationale.
L'Organisation a ainsi réagi au tremblement de terre dans la Vallée du Pô (Italie), à l'attaque de l'oasis de Ghadamès ( Libye) et à la profanation des mausolées de Tombouctou (Mali).
- L'UNESCO évalue les dommages causés au patrimoine du nord de l'Italie après le puissant tremblement de terre
- La Directrice générale préoccupée par les attaques portées au site du patrimoine mondial de Ghadamès (Libye)
- Le gouvernement du Mali et l’UNESCO prennent des dispositions pour protéger Tombouctou et d’autres sites du patrimoine dans le nord du Mali
- Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954)
- Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (1972)
- Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels(1970)
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