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Belgique

Maison Horta, Bruxelles, Belgique © MRBC IRPA KIK

Maison & atelier de Victor Horta

La maison et l'atelier de l'architecte belge Victor Horta ont été érigés entre 1898 et 1901. Situés en plein cœur de la commune bruxelloise de Saint-Gilles, la maison et l'atelier sont caractéristiques de l'Art Nouveau à son apogée, et illustrent l'ingéniosité et le savoir-faire de Victor Horta. Initialement construits pour répondre aux besoins familiaux et professionnels de l'architecte, l'édifice abrite aujourd'hui le musée Horta. La décoration intérieure de l'édifice, pensée par l'architecte, a été conservée et offre aux visiteurs un ensemble harmonieux où les matériaux se marient remarquablement. La maison et l'atelier sont l'illustration de la conception architecturale prônée par Victor Horta, une conception où la lumière occupe une place centrale, comme en témoigne le vaste plafond en verre de l'escalier principal de l'édifice, et où le plan ouvert est adopté pour assurer une unité à l'architecture de l'édifice.

La conception de la maison est par ailleurs originale car, malgré l'étroitesse de la parcelle de terrain qu'elle occupe, elle rompt avec la disposition courante des trois pièces en enfilade sur rez-de-chaussée surélevé en lui préférant une disposition qui s'articule autour de trois cages d'escaliers qui séparent la maison de l'atelier. Cette conception de la maison, tout en permettant une liaison aisée avec l'atelier, assure une séparation entre les parties réservées à la représentation et celles utilisées à des fins résidentielles.

La maison et l'atelier de Victor Horta constituent l'une des quatre habitations majeures conçues par l'architecte belge, lesquelles représentent les œuvres architecturales novatrices les plus remarquables de la fin du XIXe siècle. A ce titre, elles furent inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en 2000 : Habitations majeures de l'architecte Victor Horta (Bruxelles).

 

Minières néolithiques de silex de Spiennes , Belgique © UNESCO

Minières néolithiques de silex de Spiennes (Mons)

Les minières néolithiques de silex de Spiennes sont situées à proximité de la ville de Mons en Belgique et couvrent environ une centaine d’hectares. Les minières occupent deux plateaux crayeux séparés par la Vallée de la Trouille, l’un des affluents de la Haine. Le bas-plateau, dit « Petit Spienne » ou Spiennes « Pa d’la l’lau » (par-delà l’eau), est situé sur la rive gauche et culmine à une altitude de 77 mètres.

Le plateau de la rive opposée, dit du « Camps-à-Cayaux » (le champ aux cailloux), présente quant à lui la même topographie et atteint une altitude de 92 mètres. Aujourd’hui, sur le site du « Camp-à-cayaux », un édifice a été érigé au début du XXe siècle (rénové en 2003) pour abriter le musée du site.

L’extraction du silex a été pratiquée sur le site minier de Spiennes principalement durant le Néolithique moyen et le début du Néolithique final, et ce de manière intensive dans des carrières ouvertes, dans des fosses ou, chose remarquable, dans des galeries d’exploitation, situées entre 8 et 16 mètres sous le sol. Conséquence de cette exploitation, en sous-sol, le site est un immense réseau de galeries reliées à la surface par des puits étroits, creusés par l’Homme, durant la période néolithique. On peut dénombrer sur le site plus de 20.000 puits et galeries qui témoignent de l’exploitation du silex ainsi que des millions d’éléments issus de la taille du silex.

Aujourd’hui encore, l’effet de cette exploitation souterraine est perceptible, le site se présentant en surface comme une vaste étendue de prés et de champs jonchée de millions de silex taillés. Les minières néolithiques de silex de Spiennes, en raison du caractère impressionnant des techniques mises en œuvre pour l'extraction, et dans la mesure où il s’agit des centres d'extraction minière les plus vastes et les plus anciens d'Europe, ont d’ailleurs été inscrites sur la Liste du patrimoine mondial en 2000

 

Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus, Anvers, Belgique © UNESCO

Le Complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus et les Archives de l’Officina Plantiniana

Le complexe Maison-Ateliers-Musée Plantin-Moretus est une imprimerie et maison d'édition datant de la Renaissance et de l'époque baroque qui, depuis 1877, abrite également un musée. Situé à Anvers, en Belgique, le complexe est étroitement lié à l'histoire de l'invention et de la diffusion de la typographie. Outre sa valeur architecturale, l'édifice abrite une importante collection d'objets témoignant de la vie et du travail dans l'imprimerie et maison d'édition la plus prolifique d'Europe à la fin du XVe siècle. 

En effet, demeuré en activité jusqu'en 1867, le complexe renferme une vaste collection d'anciens équipements d'imprimerie, une grande bibliothèque, de précieuses archives ainsi que des œuvres d'art - tapisseries et tableaux - dont 21 sont signées de la main du célèbre peintre baroque flamand, Pierre Paul Rubens.

Le monument Plantin-Moretus se distingue des édifices anversois complexes de l'époque grâce à son développement organique et fonctionnel en vue d'assurer une harmonie entre les lieux de production, de présentation et de vente des produits et les lieux affectés à l'usage personnel. Chaque époque de construction, depuis la première pierre posée en 1576 jusqu'aux restaurations effectuées après la seconde guerre mondiale, y reste néanmoins lisible, ce qui témoigne de la richesse architecturale du monument.

Témoin des débuts de l'imprimerie en Europe, le Complexe Plantin-Moretus en raison, notamment, de son architecture exceptionnelle et de ses archives inestimables a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 2005.

 

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