L’UNESCO soutient une formation pour les radios communautaires au Brésil
21-06-2010 (Brasilia)
Equipement de radio communautaire
© UNESCO
L’UNESCO et l’ONG brésilienne Jequitibá organisent une formation pour les animateurs de radios communautaires. La formation, qui a débuté aujourd’hui, se déroule à Santarém, dans l’Etat de Pará et à Brasilia. Elle a pour principal objectif de donner aux radios communautaires les moyens de fournir des services d’information de qualité à leurs auditeurs.
La formation porte sur les techniques rudimentaires du métier de journaliste : langage radio, pratique de l’interview, animation de débats et compétences requises pour préparer des bulletins d’information. A la fin de la formation, les participants réaliseront des émissions de cinq minutes en s’appuyant sur le contenu des cours. L’ONG Jequitibá continuera à les soutenir dans leur travail quotidien, après la formation.
La formation bénéficie du soutien de plusieurs partenaires suisses et brésiliens. Le contenu a été conçu par les journalistes suisses Jean-Jacques Fontaine et Yves Magat, qui ont tous deux une vingtaine d’années d’expérience dans le journalisme audiovisuel. “Il s’agit de mettre en pratique des techniques permettant de faire une bonne interview, de donner la priorité à l’information, de comprendre l’importance de la recherche et d’utiliser Internet", explique Jean-Jacques Fontaine.
La formation de cinq jours est suivie par une trentaine d’animateurs de radio. D’ici la fin de l’année, deux autres sessions seront organisées dans les régions du Nord et du Centre-Ouest du Brésil. En 2011, Jequitibá et l’UNESCO prévoient d’organiser quatre autres sessions dans la région du Sud. Le but de ce projet est de former environ 270 animateurs de radios communautaires dans tout le pays.
Selon des enquêtes, le Brésil compte plus de 4 000 radios communautaires officielles et environ 10 000 qui attendent toujours une licence. "Les radios communautaires brésiliennes sont un véritable sang neuf pour la population, elles sont proches des réalités des auditeurs et sont très populaires", commente Yves Magat. "Les animateurs sont en général extrêmement motivés, même si dans la plupart des cas ils doivent faire face à des conditions de vie très dures."
L’UNESCO et Jequitibá avaient déjà organisé la même formation en 2008 et 2009, à Rio de Janeiro, Recife, Aracaju et Salvador. Elle avait été suivie par 110 animateurs, qui l’avaient trouvée très utile. "Ces cours sont très importants pour nous, parce que tout ce que nous faisions jusque-là était intuitif. Maintenant nous connaissons les bases des principales techniques et nous pouvons choisir et réaliser de meilleurs programmes", témoigne Paulo Tito de l’Etat de Pernambouc, qui a suivi la formation en 2009.
La formation bénéficie du soutien de plusieurs partenaires suisses et brésiliens. Le contenu a été conçu par les journalistes suisses Jean-Jacques Fontaine et Yves Magat, qui ont tous deux une vingtaine d’années d’expérience dans le journalisme audiovisuel. “Il s’agit de mettre en pratique des techniques permettant de faire une bonne interview, de donner la priorité à l’information, de comprendre l’importance de la recherche et d’utiliser Internet", explique Jean-Jacques Fontaine.
La formation de cinq jours est suivie par une trentaine d’animateurs de radio. D’ici la fin de l’année, deux autres sessions seront organisées dans les régions du Nord et du Centre-Ouest du Brésil. En 2011, Jequitibá et l’UNESCO prévoient d’organiser quatre autres sessions dans la région du Sud. Le but de ce projet est de former environ 270 animateurs de radios communautaires dans tout le pays.
Selon des enquêtes, le Brésil compte plus de 4 000 radios communautaires officielles et environ 10 000 qui attendent toujours une licence. "Les radios communautaires brésiliennes sont un véritable sang neuf pour la population, elles sont proches des réalités des auditeurs et sont très populaires", commente Yves Magat. "Les animateurs sont en général extrêmement motivés, même si dans la plupart des cas ils doivent faire face à des conditions de vie très dures."
L’UNESCO et Jequitibá avaient déjà organisé la même formation en 2008 et 2009, à Rio de Janeiro, Recife, Aracaju et Salvador. Elle avait été suivie par 110 animateurs, qui l’avaient trouvée très utile. "Ces cours sont très importants pour nous, parce que tout ce que nous faisions jusque-là était intuitif. Maintenant nous connaissons les bases des principales techniques et nous pouvons choisir et réaliser de meilleurs programmes", témoigne Paulo Tito de l’Etat de Pernambouc, qui a suivi la formation en 2009.
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- Ana Lúcia Guimarães, Bureau de l’UNESCO à Brasilia
- Isabel de Paula, Bureau de l’UNESCO à Brasilia
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Source
- Bureau de l’UNESCO à Brasilia
Bureau hors Siège