Formation de l’UNESCO sur le reportage après-conflit à Djouba
10-03-2011 (Djouba)
La formatrice Margaret Jjuuko
© UNESCO
Dix-huit journalistes, en provenance des dix états du Sud-Soudan, ont suivi un atelier de formation intensive de quatre jours organisé à Djouba, du 14 au 17 février 2011, par le Bureau de l’UNESCO au Caire. La formation sur le journalisme en situation de conflit avait pour objectif de permettre aux professionnels des médias d’acquérir des compétences et des techniques spécifiques, considérées comme fondamentales pour analyser les questions sur le conflit et l’après-conflit au Sud-Soudan.
Margaret Jjuuko, consultante en médias de l’Université du Rwanda, a examiné avec les journalistes le rôle de chien de garde de la société que remplissent les médias. Les modules de formation étaient consacrés à l’autocensure et au discours incitant à la haine, à l’importance d’un reportage nuancé, ainsi qu’à l’application de codes de conduite et d’une approche fondée sur les droits de l’homme, qui doivent guider les journalistes dans les eaux troubles de l’après-conflit.
“Les médias ont le pouvoir de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et de les inciter à la bonne gouvernance dans le respect de l’Etat de droit. Il s’agit d’une institution porteuse d’espoir dans le contexte de nos sociétés modernes” a déclaré Mme Jjuuko.
Les participants ont beaucoup apprécié les discussions sur le choix de termes non connotés pour traiter les questions liées aux conflits avec le plus de neutralité. L’atelier a également permis aux journalistes de mieux comprendre les différentes approches journalistiques dans des environnements multilingues et multiculturels, l’authentification des sources, la vérification de l’information, etc. Ils ont également appris, par des exercices pratiques, à identifier les défauts dans la représentation, la construction et le cadrage des sujets consacrés aux conflits dans les médias d’information.
Le secteur des médias au Sud-Soudan est essentiel pour renforcer la démocratie et la construction de la nation dans cette société nouvelle. La formation au journalisme en situation de conflit a été conçue pour jouer un rôle positif favorisant l’unité et la réconciliation, la démocratie et les droits de l’homme, la paix et le développement durable.
“Les médias ont le pouvoir de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et de les inciter à la bonne gouvernance dans le respect de l’Etat de droit. Il s’agit d’une institution porteuse d’espoir dans le contexte de nos sociétés modernes” a déclaré Mme Jjuuko.
Les participants ont beaucoup apprécié les discussions sur le choix de termes non connotés pour traiter les questions liées aux conflits avec le plus de neutralité. L’atelier a également permis aux journalistes de mieux comprendre les différentes approches journalistiques dans des environnements multilingues et multiculturels, l’authentification des sources, la vérification de l’information, etc. Ils ont également appris, par des exercices pratiques, à identifier les défauts dans la représentation, la construction et le cadrage des sujets consacrés aux conflits dans les médias d’information.
Le secteur des médias au Sud-Soudan est essentiel pour renforcer la démocratie et la construction de la nation dans cette société nouvelle. La formation au journalisme en situation de conflit a été conçue pour jouer un rôle positif favorisant l’unité et la réconciliation, la démocratie et les droits de l’homme, la paix et le développement durable.
Participants à l’atelier© UNESCO
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