L’importante mobilisation suscitée par l’Année internationale des langues (AIL) prouve que les langues et le multilinguisme se situe au coeur de l’agenda international, tant aux niveaux gouvernemental que non-gouvernemental.
La société civile a fait preuve d’une vitalité surprenante tout au long de l’Année. Dans plusieurs cas, elle a été capable d’agir plus efficacement que les institutions et les gouvernements, avec des visions innovatrices qui ont permis l’identification de nouveaux champs d’action transversaux.
Une estimation correcte de l’impact durable de l’Année, notamment sur le plan de la mise en en oeuvre des politiques linguistiques nationales dans tous les domaines pertinents (éducation, culture, media, administration, etc.) requiert un travail d’évaluation approfondi tout au long de la période 1009-2011. A cette fin, une série d’outils d’évaluation devraient être créés, basés sur des méthodologies consolidées. Dans ce contexte, les levées de fonds et la recherche seront des facteurs-clé. L’Atlas des langues en danger est certainement un exemple de bonne pratique et une source d’inspiration pour l’élaboration d’outils internationaux de suivi.