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Derniers progrès dans la réforme de l’UNESCO

L’UNESCO mène une réforme de grande ampleur pour s’adapter aux évolutions du monde contemporain.  Une Evaluation externe indépendante de l’UNESCO (EEI), a soumis son rapport en septembre 2010, à la demande de la Conférence générale de l’UNESCO et définit quatre domaines prioritaires d’intervention :

-        Recentrer l’action de l’UNESCO ;

-        Rapprocher l’UNESCO des réalités du terrain ;

-        Renforcer la participation de l’UNESCO au système des Nations Unies ;

-        Développer et renforcer les partenariats de l’UNESCO.

 « Ma réforme n’a qu’un seul but : rendre l’UNESCO plus pertinente, plus visible et plus efficace », a déclaré Irina Bokova dans son discours inaugural de la 192e session du Conseil exécutif de l’UNESCO.

En trois ans, la très grande majorité des recommandations de l’EEI, a été appliquée (près de 70 sur 86).

Le Projet de stratégie à moyen terme (2014-2021) propose un net recentrage des actions de l’Organisation sur ses domaines prioritaires : deux grands objectifs primordiaux au lieu de cinq, neuf objectifs de programmes au lieu de 15. Ce document, soumis à la Conférence générale de novembre 2013, vise à recentrer l’action de l’UNESCO autour d’un nombre plus restreint d’objectifs assortis de résultats escomptés mieux définis.  

La première phase de la réforme des bureaux hors-Siège est en cours de finalisation. Elle sera achevée à la fin de l’année 2013, conformément aux prévisions, avec la mise en place notamment de cinq bureaux régionaux multisectoriels implantés en Afrique. Cette restructuration des bureaux a été accompagnée de transferts de personnel du Siège (Paris) vers les bureaux en Afrique.

L’UNESCO s’est fortement repositionnée au sein du Système des Nations Unies, et assume un rôle de leadership dans plusieurs grandes initiatives lancées à l’échelle du système des Nations Unies, telles que l’Initiative mondiale pour l’éducation avant tout, lancée par le Secrétaire général le 26 septembre 2012. L’UNESCO héberge le Conseil scientifique consultatif créé, en octobre 2013, par le Secrétaire général de l’ONU pour renforcer les liens entre sciences et politique.  L’UNESCO est à l’origine du Plan d’action sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, désormais repris par l’ensemble du Système, et dont la mise en œuvre a commencé.

Autre axe majeur de la réforme : l’UNESCO devait s’ouvrir davantage sur la société civile et des partenaires extérieurs, publics et privés. Une Stratégie globale pour les partenariats de l’UNESCO a été mise en place – une étape majeure dans l’ouverture de l’UNESCO. La relation avec les Commissions nationales a été dynamisé, de nouvelles modalités de travail avec les ONG sont mises en place.

Parmi les nouveaux partenariats, le Fonds Malala, lancé par l’UNESCO et le Pakistan, le 10 décembre 2012, a été doté de 10 millions de dollars. Depuis avril 2011, son partenariat avec Procter et Gamble pour l’éducation des filles a déjà permis l’alphabétisation et la formation de quelque 5 000 jeunes filles et femmes au Sénégal : et le projet devrait en toucher à terme 40 000.  En septembre 2013, l’UNESCO et TV Globo ont signé un accord de coopération les engageant à travailler ensemble sur des projets d’autonomisation des jeunes au Brésil.   

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