L’atelier a duré un jour et a été organisé par la Commission nationale zambienne pour l’UNESCO, avec le soutien financier, technique et logistique de l’UNESCO, de l’UNICEF, du Forum des éducatrices africaines de Zambie et de la Campagne en faveur de l’éducation des filles. Son Excellence Melle Dora Siliya, ministre zambienne de l’Éducation, a officiellement ouvert l’atelier et s’adressant aux écoliers, a déclaré que l’atelier était organisé en temps opportun car le Parlement s’apprête à ratifier une loi visant à renforcer le cadre juridique réglementant les violences sexuelles et liées au genre.
L’atelier a notamment recommandé l’application plus stricte des lois sur les SGBV, la création d’une autorisation d’exercer la profession d’enseignant qui serait retirée en cas de SGBV commises par un enseignant, l’intégration des SGBV dans les programmes, la formation des enseignants et les établissements d’enseignement, et la création de sujets en rapport avec les SGBV et les autres curricula généraux portant sur les compétences pour la vie susceptibles de donner lieu à des examens.
Par l’intermédiaire du Bureau multipays de Harare, l’UNESCO collaborera avec d’autres partenaires du développement, sous l’autorité du ministère de l’Éducation, afin de soutenir pleinement les activités de suivi de l’atelier consultatif.