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Les réserves de biosphère – Sites d'apprentissage pour un développement durable

©UNESCO

Les réserves de biosphère sont des zones comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers. Chaque réserve favorise des solutions conciliant la conservation de la biodiversité et son utilisation durable.

Elles sont « des sites de soutien pour la science au service de la durabilité » – des lieux spéciaux où tester des approches interdisciplinaires afin de comprendre et de gérer les changements et les interactions entre systèmes sociaux et écologiques, y compris la prévention des conflits et la gestion de la biodiversité.

La candidature des réserves de biosphère est présentée par les gouvernements nationaux et restent placées sous la juridiction souveraine des États où elles se trouvent. Leur statut est reconnu au plan international.

Il existe 651 réserves de biosphère dans 120 pays, dont 15 sites transfrontières. Elles se répartissent comme suit:

  • 67 dans 28 pays d’Afrique
  • 28 dans 11 pays dans la région des États arabes
  • 137 dans 24 pays d’Asie et du Pacifique
  • 297 dans 36 pays d’Europe et d’Amérique du Nord
  • 122 dans 21 pays d’Amérique latine et des Caraïbes.

Trois zones : une réserve de biosphère !

Les réserves de biosphère sont dotées de trois zones interdépendantes visant à remplir trois fonctions liées, qui sont complémentaires et se renforcent mutuellement :

  • L'aire (les aires) centrale(s) comprend(comprennent) un écosystème strictement protégé qui contribue à la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la variation génétique.
  • La zone tampon entoure ou jouxte les aires centrales et est utilisée pour des activités compatibles avec des pratiques écologiquement viables susceptibles de renforcer la recherche, le suivi, la formation et l’éducation scientifiques.
  • La zone de transition est la partie de la réserve où sont autorisées davantage d’activités, ce qui permet un développement économique et humain socio-culturellement et écologiquement durable.
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