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Quand on clique ici on accède directement à tous les outils en langue anglaise sur le VIH /SIDA et les IST, présentés sous la rubrique générale VIH/SIDA/IST et par les composantes principales FRESH: Politiques en santé scolaire, Eau, Assainissement et Environnement; Education à la santé par l'approche par les compétences; et les Services de santé scolaire.
Ci-dessous vous trouverez des informations sur les points suivants:
- Qu’est ce que le VIH ? Le SIDA ? Les IST ?
- Pourquoi accentuer les efforts de lutte contre le VIH/SIDA/IST dans les écoles
- Prévenir la discrimination liée au VIH/aux IST à l’école, au moyen du cadre FRESH
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Qu'est-ce que le VIH? Le SIDA? Les IST ?
Le terme "VIH" signifie Virus de l’Immunodéficience Humaine, tandis qu'une personne infectée par le VIH peut vivre pendant des années sans être confrontée à des problèmes majeurs de santé, les effets destructifs du virus vont finalement causer le Syndrome de l’Immunodéficience Acquise ou "SIDA". L'infection sexuellement transmissible ou IST, désigne un terme général pour les maladies infectieuses qui sont transmises par contact sexuel.
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Pourquoi accentuer les efforts de lutte contre le VIH/SIDA/ les IST en milieu scolaire?
Les écoles constituent un point d'intersection stratégique entre les efforts consentis pour réaliser une éducation universelle de base, en dépit de la prévalence élevée du VIH et le nombre croissant de populations atteint de SIDA, et les efforts pour réduire la prévalence du VIH grâce à une éducation préventive. Par conséquent, les efforts pour atteindre les résultats escomptés dans chacun de ces domaines doivent aller de paire.
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Prévenir la discrimination liée au VIH/aux IST à l’école, au moyen du cadre FRESH
Politiques en santé scolaire - Eau, Assainissement et Environnement - Education à la santé par l'approche par les compétences - Services de santé scolaire
Composante principale FRESH No. 1 et VIH/SIDA : Politiques en santé scolaire
L’élaboration et le contrôle des politiques scolaires VIH/IST de soutien, est tout aussi important que la conception d’interventions efficaces sur le VIH/IST. Les politiques de soutien en milieu scolaire orientent la planification, l'application et l'évaluation des efforts pour promouvoir la santé, prévenir le VIH/IST et éliminer la discrimination relative au VIH/SIDA. Dans une publication publiée en 1997 et intitulée Intégration de la prévention du VIH/IST en milieu scolaire: un document de position, l’ONUSIDA réclame des politiques scolaires qui traitent des questions telles que :- Les droits de l’Homme, y compris les droits à l’éducation, à la non-discrimination, à la confidentialité, à la protection de l’emploi et à la protection contre l’exploitation et l’abus ;
- L’accès à l’école des élèves et des personnels scolaires vivant avec le VIH, y compris ceux atteints du SIDA ;
- La formation des enseignants, avant et pendant le service ;
- Participation de la communauté/des parents ;
- Le contenu des programmes d’études et des activités hors programmes ; et
- Les liens avec les services de santé à même de fournir aux jeunes un diagnostic et un traitement des IST, ainsi que les moyens de protection contre les grossesses non désirées et le VIH/IST, y compris les contraceptifs et les condoms.
Les bonnes politiques tiennent comptent des données de tous les constituants représentatifs de la communauté scolaire : les élèves, les enseignants, les parents, le personnel, les administrateurs, les infirmiers, les conseillers et chefs de communautés. Les politiques devraient se conformer aux normes locales et nationales et devraient être adaptées aux besoins, préoccupations, normes et valeurs des populations locales. Des exemples de politiques et règlements de soutien comportent les éléments suivants :- Nécessité de formation au VIH/IST pour tout le personnel scolaire.
- Nécessité de coordination entre les autorités scolaires et autorités de la santé aux niveaux local et départemental, dans la planification et l’application des interventions au VIH/IST dans les écoles.
- Politiques destinées aux étudiants et personnel scolaire qui soutiennent l’intimité, la fréquentation scolaire, l’emploi et le contrôle de l’infection.
- Politiques d’appui à la prévention du VIH / ISTs et autres interventions en matière de santé à tous les niveaux d’études, depuis les petites classes jusqu’aux classes supérieures.
- Désignation d’un coordinateur au niveau de l’école doté de la responsabilité et de l’autorité à traiter des questions et préoccupations de santé.
- Politiques qui garantissent que le personnel de l’école maîtrise et respecte les précautions universelles de secourisme et les procédures de réaction aux cas d’urgence.
- Politiques relatives aux contenus des programmes d’études, y compris les questions sensibles telles la sécurité dans les rapports sexuels, la contraception, le planning familial, le harcèlement et l’orientation sexuelle.
- Un code d’éthique professionnelle qui protège les élèves, les enseignants et le personnel contre le harcèlement et l’abus sexuel.
Il est particulièrement important de s’assurer qu’il n’y a pas de discrimination contre les élèves, les enseignants ou autre personnel de l’école vivant ou ayant contracté le VIH. Il n’y a pas de raison valable pour refuser l’éducation aux élèves ou l’emploi aux enseignants, tout simplement parce qu’ils sont porteurs du VIH. Une telle discrimination est une violation des droits humains, et elle contribue à la propagation de l’épidémie par la peur qu’ont les gens de se faire dépister ou de révéler leur statut sérologique.
Les politiques qui tendent à protéger les droits des élèves et personnel scolaire porteurs du VIH pourraient brandir des arguments tels que :- La confidentialité et l’intimité des personnes porteuses du VIH seront garanties.
- La fréquentation totale et équitable, le traitement humain et sûr pour les élèves et le personnel scolaire, porteurs du VIH/IST sera (est) d’une importance suprême.
- Les décisions concernant l’environnement de travail et l’environnement scolaire, tels que l’usage d’aides spéciales ou efforts consentis pour loger les personnes porteuses du VIH, seront justifiées.
- Des services spéciaux seront offerts à ceux qui disposent de ressources limitées ou à ceux dont la maladie entrave la performance dans le travail et /ou les études.
- Des politiques et procédures sur l’intervention et la prévention de harcèlement afin de promouvoir un environnement qui favorise le respect et la compassion ainsi que l’ascension sociale pour tous les élèves et pour tout le personnel scolaire.
- Les définitions d’incapacité liée au VIH devraient se conformer, éventuellement, aux lois en vigueur.
- Les exigences et procédures établies à partir d’un échange collectif doivent être respectées.
De telles politiques participent à assurer le bien-être social, émotionnel et physique des élèves et personnel scolaire vivant avec le VIH. Elles permettent au personnel vivant avec le VIH de continuer à contribuer par leur capacité productive à l’éducation des élèves ; elles permettent aussi aux élèves infectés ou affectés par le VIH, de continuer à fréquenter l’école. En traitant tout le monde équitablement l’école renforce les connaissances, le respect et la compassion entre les élèves, le personnel et la communauté en général.
Composante principale FRESH No. 2 et VIH/SIDA: Eau, Assainissement et Environnement
L’environnement physique
L’eau potable saine et les installations sanitaires constituent la base essentielle pour offrir un environnement physique sain. Les maladies diarrhéiques, les infections aux helminthes et autres maladies liées à l’eau et à l’assainissement sapent la santé des enfants, le bien-être et les aptitudes à apprendre. Quand les enfants sont malades, c’est la fréquentation aux cours qui en pâtit aussi, une maladie grave ou prolongée peut amener les enfants à redoubler ou à abandonner complètement. Dans bien des écoles l’absence d’installations sanitaires privées est identifiée comme étant un facteur qui contribue, chez les filles, aux taux d’abandon élevés, surtout à l’âge de la puberté lorsqu’elles commencent à avoir leurs règles. Le simple fait d’être à l’école est, en soit, une puissante protection contre le VIH/SIDA : Les jeunes qui sont exclus deviennent plus vulnérables à l’infection du VIH et bien d’autres risques de santé, y compris les grossesses non désirées, l’alcool et l’usage de drogues. Ainsi, il est important de consentir des efforts pour assainir et sécuriser l’environnement physique.
Pour les individus vivant avec le VIH, l’hygiène et la propreté sont indispensables, dans la mesure où l’infection favorise la multiplication du virus. La protection contre les infections générales découlant des eaux usées ou d’un manque d’hygiène permet aux enfants porteurs du VIH, aux enfants sains, aux enseignants et au personnel de l’école, de demeurer en bonne santé et à être productifs à l’école.
L’environnement psychosocial
L’embarras, la peur, et le tabou, qui entourent la sexualité en général et le VIH/SIDA en particulier, compliquent les efforts consentis pour garantir que les jeunes disposent des informations factuelles et des compétences nécessaires pour se protéger et protéger les autres contre l’infection au VIH. La stigmatisation et la discrimination liées au VIH / SIDA découragent les individus à prendre le test au VIH, à révéler leur statut sérologique, et à recevoir la prise en charge et le traitement. Cela suscite une grande souffrance et contribue à la propagation du VIH.
L’environnement psychosociologique de l’école peut grandement contribuer à lutter contre la désinformation et aux préjugés. Dans une atmosphère où tous les élèves et personnel de l’école se sentent acceptés, respectés et protégés, lorsque ces valeurs sont régulièrement exhibées et renforcées, la peur et la désinformation, qui alimentent la discrimination peuvent être apaisées.
Le soutien: les personnes infectées ou affectées par le VIH doivent obtenir de l’environnement scolaire la garantie quant à leurs droits légaux et humains.
Les modèles d'enseignant: En tant que modèles et mentors adultes, les enseignants ont un rôle important à jouer. A travers leurs exemples et attitudes, ils ont la capacité de présenter les effets négatifs de la discrimination et de la stigmatisation. Par exemple, un enseignant pourrait ouvertement serrer dans ses bras un élève porteur du VIH à son retour en classe après une hospitalisation. Les enseignants vivant avec le VIH ont eu un profond impact dans la correction des incompréhensions et la promotion de la solidarité. Tout le personnel de l’école peut servir de modèle de respect et de compassion envers ceux d’entre eux qui sont infectés ou affectés par la maladie.
Le renforcement de la camaraderie: par des activités destinées à combattre la stigmatisation et la discrimination ; en s’encourageant et en se soutenant mutuellement à prendre des décisions et à les exécuter, afin de prévenir chez eux et chez les autres le VIH et les autres IST, les élèves peuvent renforcer positivement la camaraderie.
Composante principale FRESH No.3 et VIH/SIDA: Education à la santé par l'approche par les compétences
L’objectif premier de l’éducation à la santé par l’approche par les compétences est d’aider les individus à adopter des comportements et à créer des conditions qui encouragent et conduisent à la (bonne) santé. L’éducation à la santé scolaire devrait être conçue de manière à aider les élèves à acquérir les connaissances, attitudes et compétences qui nécessaires à la prise de décisions fondées et à la pratique de comportements sains. En ce qui concerne le VIH et le SIDA, l’éducation peut permettre aux individus de développer des compétences de survie. Elle peut éduquer la population sur la manière de s’occuper d’une famille et d’amis porteurs du VIH. Et puis, elle est essentielle pour réduire la discrimination et la stigmatisation liées au VIH/SIDA.
Dans plusieurs différentes parties du monde et dans des milieux complètement différents, Les programmes scolaires de prévention du VIH/SIDA ont produit des résultats positifs. Toutefois, au plan mondial, des études récentes démontrent que dans bien des pays, les connaissances de base sur le VIH et le SIDA sont lamentablement faibles chez les jeunes, même depuis vingt ans que l’épidémie sévit. Comme il a été mentionné dans la revue « Jeunes et VIH/SIDA : Crise des Possibilités», des études conduites dans 40 pays indiquent que plus de 50 pour cent des jeunes âgés de 15 à 24 ans nourrissent de très fausses idées sur les modes de transmission du VIH.
Il a été démontré que des programmes scolaires de prévention du VIH réduisent les risques majeurs de VIH/SIDA, particulièrement quand ils ne se limitent pas simplement à fournir une information qui permette aux jeunes de développer des attitudes et comportements qui leur sont nécessaires pour opérer et consolider des choix en rapport avec la santé. Par exemple, les compétences psychosociales et interpersonnelles peuvent permettre aux jeunes de prendre des décisions informées, de faire montre d’assurance, de se fixer des objectifs, de négocier et de développer d’autres compétences qui leur sont nécessaires pour mener une vie saine et productive. Les programmes d’études par l’approche par les compétences devraient cibler directement les comportements relatifs à la prévention du SIDA ; les programmes génériques sur les compétences de survie qui ne sont pas attachés à des résultats spécifiques ont manqué de produire des résultats positifs.
Choix des options d'enseignement
L’éducation à la prévention et au comportement sexuel vis-à-vis du VIH/IST pose un grand dilemme à beaucoup d’éducateurs, un dilemme accentué par les pressions publiques et les différentes croyances et valeurs du gouvernement, des religions et des parents.
Comme les écoles tentent de déterminer l’éducation au VIH/IST la plus appropriée, les options suivantes peuvent être prises en compte et discutées avec les enseignants, parents, élèves et les membres du comité de restructuration de la communauté. En tant que stratégie pour prévenir la propagation supplémentaire du VIH dans la communauté, chaque option a ses propres avantages et limites. Les options sont :- l'abstinence de rapports sexuels
- Les rapports sexuels sans pénétration
- L’emploi de préservatifs
- La monogamie avec un partenaire non infecté
- L’abstinence de l’abus de drogues
Si les écoles choisissent d’aider les élèves à reconnaître toutes les options de prévention, elles peuvent les apprendre à sélectionner les options qui correspondent à leurs propres niveaux de vie, mode de vie, âge et situation personnelle. Certaines options seront seulement réalistes pour les anciens élèves. Si les écoles choisissent de promouvoir une seule option, elles risquent de ne pas offrir l’option qui soit réalisable par une grande proportion d’élèves. Evidemment, l’approche la plus complète et la plus potentiellement efficace serait la combinaison des options. Dans le lien
Protégez vous contre le SIDAon trouve des informations supplémentaires sur les diverses options.
L’éducation préventive au VIH a pour objectif principal de permettre aux élèves d’adopter des attitudes et comportements qui réduisent le risque d’infection au VIH et éliminent la discrimination contre les sujets vivant ou affectés par le VIH ou SIDA. Par conséquent, il est important d’identifier clairement les comportements et conditions qui mènent à ces résultats. Dans le lien Eduquer aux aptitudes de survie pour prévenir la transmission du VIH / SIDA et des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST)
On trouve une liste des comportements et conditions qui se rapportent généralement à la réduction du risque et à l’élimination de la discrimination relative au VIH/SIDA.
Composante principale FRESH No. 4 et VIH/SIDA: Services de santé scolaire
Les écoles peuvent constituer des cadres appropriés dans lesquels on peut offrir des services de santé sains et simples, tels des programmes scolaires d’alimentation et de nutrition, des programmes de déparasitage, des campagnes de vaccination salvatrices et des programmes de suivi de la santé de base et du développement des enfants. En ce qui concerne les services de prise en charge et de prévention du SIDA, les écoles peuvent aussi, de manière plus précise, faciliter l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, surtout la prise en charge rapide et efficace des cas d’IST, (ce qui contribue à réduire le risque de transmission du VIH), aux services de santé reproductive, à l’aide psychosociale, l’accès aux préservatifs masculins et féminins, la prise en charge et le traitement du VIH, le traitement des infections opportunistes tel que la tuberculose, ainsi que le test volontaire et l’assistance psychologique confidentiels, un service qui a poussé beaucoup de jeunes à adopter des pratiques sexuelles plus sûres.
L’amélioration des conditions générales de nutrition et de santé constitue un moyen sur de réduire la vulnérabilité au VIH/SIDA et d’améliorer l’état de santé des personnes déjà infectées. Les avantages ne se limitent pas seulement à la santé, mais il a été démontré qu’ils contribuent à améliorer les taux d’inscription et de fréquentation, ainsi que les résultats scolaires. Etant donné que les écoles et les systèmes éducatifs ne peuvent assumer entièrement de tels services, ils peuvent tisser un réseau de relations plus efficace, pour faciliter leur accès à travers des liens solides avec les centres de santé locaux et avec les autres ressources de la communauté.
Là où les ressources sont disponibles, et particulièrement dans les zones où le taux d’enfants et de jeunes affectés par les maladies liées au SIDA, la mortalité et la stigmatisation, est élevé ou en croissance, les services de santé devraient être améliorés au moyen d’activités adaptées aux besoins et préoccupations, inhérents aux VIH/SIDA/IST. Les travailleurs de la santé qui offrent des services de santé scolaire pourraient apporter les contributions suivantes :
Pour renforcer les réponses de l’école/de la communauté aux VIH/SIDA/IST, les travailleurs de la santé pourraient :- Recommander des politiques scolaires de soutien et des programmes scolaires forts, en collaboration avec les acteurs politiques, les décideurs, et les responsables compétents au niveau de la communauté.
- Impliquer et soutenir les professionnels de l’éducation et les représentants des autres secteurs compétents, à fournir l’information, à renforcer les compétences et à offrir des services d’assistance psychologique au sein de l’environnement scolaire (et de participer activement à ces efforts, eux-mêmes).
- Collaborer avec les autorités scolaires, les élèves et enseignants pour mobiliser le soutien de l’école et de la communauté en vue de soutenir les efforts de réponse aux VIH/SIDA/ISTs.
Pour aider les élèves et le personnel de l’école à prévenir le VIH/SIDA/IST, les travailleurs de la santé pourraient :- Fournir des informations et des conseils aux étudiants et au personnel de l’école.
- Donner l’occasion au personnel de l’école, élèves et parents d’élèves à poser des questions et à éclaircir tous les doutes ou préoccupations suscités en eux par le VIH/SIDA/IST et les méthodes de prévention.
- Servir de confidents auxquels les élèves et le personnel de l’école peuvent exprimer leur peur et inquiétude sur les VIH/SIDA/IST sans être jugés ou tournés en ridicule.
- Fournir des produits de santé (tels que les contraceptifs et préservatifs) quand les lois et les politiques en vigueur le permettent.
- Quand c’est nécessaire, identifier et collaborer avec les organisations qui peuvent offrir des services de para médicaux convenables, tel que le soutien légal aux adolescents qui subissent des abus.
Pour contribuer à satisfaire les besoins des élèves et du personnel scolaire concernant les ISTs et/ou les préoccupations et les maladies liées au VIH, les travailleurs de la santé pourraient :- Attirer l’attention sur la possibilité des problèmes de santé (tels les maladies sexuellement transmissibles) et/ou les pratiques malsaines (telles que l’usage de drogues injectables) et les détecter très tôt, si et lorsqu’ils surviennent.
- Gérer convenablement les problèmes liés aux ISTs et/ou au VIH, autant que faire se peut et sur la base des installations qui leur sont disponibles. Ceci pourrait impliquer le traitement médical et la satisfaction des besoins psychologiques des enfants /adolescents ; cela pourrait aussi comprendre l’assistance à leur apporter pour les aider à faire face aux implications sociales de leurs conditions.
- Orienter les élèves et le personnel de l’école vers le « niveau » suivant de service de santé et/ou aux organisations qui offrent des services de soutien appropriés, tels que l’aide psychosociale et le soutien social dans les domaines, du développement de l’adolescent, de la sexualité, de la pression des camarades, de la maladie et de la mort, si et quand c’est nécessaire.
- Répondre aux questions des élèves et du personnel de l’école sur la nécessité et la valeur du test anticorps du VIH. Si besoin est et si disponible, orienter les élèves et le personnel vers une structure appropriée et confidentielle qui offre une assistance psychosociale pré et post dépistage. L’assistance psychosociale sur le test anticorps du VIH nécessite les services d’une équipe de soutien et de professionnels qui sont formés et expérimentés dans le traitement particulier des problèmes à résoudre.
- Respecter la confidentialité vis à vis des élèves et du personnel scolaire, infectés.
- Renforcer les droits à l’éducation et à l’emploi des élèves et du personnel, porteurs du VIH, en assurant les autorités concernées et autres, que les élèves et le personnel vivant avec le VIH ne constituent pas une menace de santé aux élèves et personnel de l’école lorsqu’ils viennent aux cours ou lorsqu’ils travaillent dans l’enceinte de l’école.
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Qu'est-ce que le VIH? Le SIDA? Les IST ?
Le terme "VIH" signifie Virus de l’Immunodéficience Humaine, tandis qu'une personne infectée par le VIH peut vivre pendant des années sans être confrontée à des problèmes majeurs de santé, les effets destructifs du virus vont finalement causer le Syndrome de l’Immunodéficience Acquise ou "SIDA". L'infection sexuellement transmissible ou IST, désigne un terme général pour les maladies infectieuses qui sont transmises par contact sexuel.
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Pourquoi accentuer les efforts de lutte contre le VIH/SIDA/ les IST en milieu scolaire?
Les écoles constituent un point d'intersection stratégique entre les efforts consentis pour réaliser une éducation universelle de base, en dépit de la prévalence élevée du VIH et le nombre croissant de populations atteint de SIDA, et les efforts pour réduire la prévalence du VIH grâce à une éducation préventive. Par conséquent, les efforts pour atteindre les résultats escomptés dans chacun de ces domaines doivent aller de paire.
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Prévenir la discrimination liée au VIH/aux IST à l’école, au moyen du cadre FRESH
Politiques en santé scolaire - Eau, Assainissement et Environnement - Education à la santé par l'approche par les compétences - Services de santé scolaire
Composante principale FRESH No. 1 et VIH/SIDA : Politiques en santé scolaire
L’élaboration et le contrôle des politiques scolaires VIH/IST de soutien, est tout aussi important que la conception d’interventions efficaces sur le VIH/IST. Les politiques de soutien en milieu scolaire orientent la planification, l'application et l'évaluation des efforts pour promouvoir la santé, prévenir le VIH/IST et éliminer la discrimination relative au VIH/SIDA. Dans une publication publiée en 1997 et intitulée Intégration de la prévention du VIH/IST en milieu scolaire: un document de position, l’ONUSIDA réclame des politiques scolaires qui traitent des questions telles que :- Les droits de l’Homme, y compris les droits à l’éducation, à la non-discrimination, à la confidentialité, à la protection de l’emploi et à la protection contre l’exploitation et l’abus ;
- L’accès à l’école des élèves et des personnels scolaires vivant avec le VIH, y compris ceux atteints du SIDA ;
- La formation des enseignants, avant et pendant le service ;
- Participation de la communauté/des parents ;
- Le contenu des programmes d’études et des activités hors programmes ; et
- Les liens avec les services de santé à même de fournir aux jeunes un diagnostic et un traitement des IST, ainsi que les moyens de protection contre les grossesses non désirées et le VIH/IST, y compris les contraceptifs et les condoms.
Les bonnes politiques tiennent comptent des données de tous les constituants représentatifs de la communauté scolaire : les élèves, les enseignants, les parents, le personnel, les administrateurs, les infirmiers, les conseillers et chefs de communautés. Les politiques devraient se conformer aux normes locales et nationales et devraient être adaptées aux besoins, préoccupations, normes et valeurs des populations locales. Des exemples de politiques et règlements de soutien comportent les éléments suivants :- Nécessité de formation au VIH/IST pour tout le personnel scolaire.
- Nécessité de coordination entre les autorités scolaires et autorités de la santé aux niveaux local et départemental, dans la planification et l’application des interventions au VIH/IST dans les écoles.
- Politiques destinées aux étudiants et personnel scolaire qui soutiennent l’intimité, la fréquentation scolaire, l’emploi et le contrôle de l’infection.
- Politiques d’appui à la prévention du VIH / ISTs et autres interventions en matière de santé à tous les niveaux d’études, depuis les petites classes jusqu’aux classes supérieures.
- Désignation d’un coordinateur au niveau de l’école doté de la responsabilité et de l’autorité à traiter des questions et préoccupations de santé.
- Politiques qui garantissent que le personnel de l’école maîtrise et respecte les précautions universelles de secourisme et les procédures de réaction aux cas d’urgence.
- Politiques relatives aux contenus des programmes d’études, y compris les questions sensibles telles la sécurité dans les rapports sexuels, la contraception, le planning familial, le harcèlement et l’orientation sexuelle.
- Un code d’éthique professionnelle qui protège les élèves, les enseignants et le personnel contre le harcèlement et l’abus sexuel.
Il est particulièrement important de s’assurer qu’il n’y a pas de discrimination contre les élèves, les enseignants ou autre personnel de l’école vivant ou ayant contracté le VIH. Il n’y a pas de raison valable pour refuser l’éducation aux élèves ou l’emploi aux enseignants, tout simplement parce qu’ils sont porteurs du VIH. Une telle discrimination est une violation des droits humains, et elle contribue à la propagation de l’épidémie par la peur qu’ont les gens de se faire dépister ou de révéler leur statut sérologique.
Les politiques qui tendent à protéger les droits des élèves et personnel scolaire porteurs du VIH pourraient brandir des arguments tels que :- La confidentialité et l’intimité des personnes porteuses du VIH seront garanties.
- La fréquentation totale et équitable, le traitement humain et sûr pour les élèves et le personnel scolaire, porteurs du VIH/IST sera (est) d’une importance suprême.
- Les décisions concernant l’environnement de travail et l’environnement scolaire, tels que l’usage d’aides spéciales ou efforts consentis pour loger les personnes porteuses du VIH, seront justifiées.
- Des services spéciaux seront offerts à ceux qui disposent de ressources limitées ou à ceux dont la maladie entrave la performance dans le travail et /ou les études.
- Des politiques et procédures sur l’intervention et la prévention de harcèlement afin de promouvoir un environnement qui favorise le respect et la compassion ainsi que l’ascension sociale pour tous les élèves et pour tout le personnel scolaire.
- Les définitions d’incapacité liée au VIH devraient se conformer, éventuellement, aux lois en vigueur.
- Les exigences et procédures établies à partir d’un échange collectif doivent être respectées.
De telles politiques participent à assurer le bien-être social, émotionnel et physique des élèves et personnel scolaire vivant avec le VIH. Elles permettent au personnel vivant avec le VIH de continuer à contribuer par leur capacité productive à l’éducation des élèves ; elles permettent aussi aux élèves infectés ou affectés par le VIH, de continuer à fréquenter l’école. En traitant tout le monde équitablement l’école renforce les connaissances, le respect et la compassion entre les élèves, le personnel et la communauté en général.
Composante principale FRESH No. 2 et VIH/SIDA: Eau, Assainissement et Environnement
L’environnement physique
L’eau potable saine et les installations sanitaires constituent la base essentielle pour offrir un environnement physique sain. Les maladies diarrhéiques, les infections aux helminthes et autres maladies liées à l’eau et à l’assainissement sapent la santé des enfants, le bien-être et les aptitudes à apprendre. Quand les enfants sont malades, c’est la fréquentation aux cours qui en pâtit aussi, une maladie grave ou prolongée peut amener les enfants à redoubler ou à abandonner complètement. Dans bien des écoles l’absence d’installations sanitaires privées est identifiée comme étant un facteur qui contribue, chez les filles, aux taux d’abandon élevés, surtout à l’âge de la puberté lorsqu’elles commencent à avoir leurs règles. Le simple fait d’être à l’école est, en soit, une puissante protection contre le VIH/SIDA : Les jeunes qui sont exclus deviennent plus vulnérables à l’infection du VIH et bien d’autres risques de santé, y compris les grossesses non désirées, l’alcool et l’usage de drogues. Ainsi, il est important de consentir des efforts pour assainir et sécuriser l’environnement physique.
Pour les individus vivant avec le VIH, l’hygiène et la propreté sont indispensables, dans la mesure où l’infection favorise la multiplication du virus. La protection contre les infections générales découlant des eaux usées ou d’un manque d’hygiène permet aux enfants porteurs du VIH, aux enfants sains, aux enseignants et au personnel de l’école, de demeurer en bonne santé et à être productifs à l’école.
L’environnement psychosocial
L’embarras, la peur, et le tabou, qui entourent la sexualité en général et le VIH/SIDA en particulier, compliquent les efforts consentis pour garantir que les jeunes disposent des informations factuelles et des compétences nécessaires pour se protéger et protéger les autres contre l’infection au VIH. La stigmatisation et la discrimination liées au VIH / SIDA découragent les individus à prendre le test au VIH, à révéler leur statut sérologique, et à recevoir la prise en charge et le traitement. Cela suscite une grande souffrance et contribue à la propagation du VIH.
L’environnement psychosociologique de l’école peut grandement contribuer à lutter contre la désinformation et aux préjugés. Dans une atmosphère où tous les élèves et personnel de l’école se sentent acceptés, respectés et protégés, lorsque ces valeurs sont régulièrement exhibées et renforcées, la peur et la désinformation, qui alimentent la discrimination peuvent être apaisées.
Le soutien: les personnes infectées ou affectées par le VIH doivent obtenir de l’environnement scolaire la garantie quant à leurs droits légaux et humains.
Les modèles d'enseignant: En tant que modèles et mentors adultes, les enseignants ont un rôle important à jouer. A travers leurs exemples et attitudes, ils ont la capacité de présenter les effets négatifs de la discrimination et de la stigmatisation. Par exemple, un enseignant pourrait ouvertement serrer dans ses bras un élève porteur du VIH à son retour en classe après une hospitalisation. Les enseignants vivant avec le VIH ont eu un profond impact dans la correction des incompréhensions et la promotion de la solidarité. Tout le personnel de l’école peut servir de modèle de respect et de compassion envers ceux d’entre eux qui sont infectés ou affectés par la maladie.
Le renforcement de la camaraderie: par des activités destinées à combattre la stigmatisation et la discrimination ; en s’encourageant et en se soutenant mutuellement à prendre des décisions et à les exécuter, afin de prévenir chez eux et chez les autres le VIH et les autres IST, les élèves peuvent renforcer positivement la camaraderie.
Composante principale FRESH No.3 et VIH/SIDA: Education à la santé par l'approche par les compétences
L’objectif premier de l’éducation à la santé par l’approche par les compétences est d’aider les individus à adopter des comportements et à créer des conditions qui encouragent et conduisent à la (bonne) santé. L’éducation à la santé scolaire devrait être conçue de manière à aider les élèves à acquérir les connaissances, attitudes et compétences qui nécessaires à la prise de décisions fondées et à la pratique de comportements sains. En ce qui concerne le VIH et le SIDA, l’éducation peut permettre aux individus de développer des compétences de survie. Elle peut éduquer la population sur la manière de s’occuper d’une famille et d’amis porteurs du VIH. Et puis, elle est essentielle pour réduire la discrimination et la stigmatisation liées au VIH/SIDA.
Dans plusieurs différentes parties du monde et dans des milieux complètement différents, Les programmes scolaires de prévention du VIH/SIDA ont produit des résultats positifs. Toutefois, au plan mondial, des études récentes démontrent que dans bien des pays, les connaissances de base sur le VIH et le SIDA sont lamentablement faibles chez les jeunes, même depuis vingt ans que l’épidémie sévit. Comme il a été mentionné dans la revue « Jeunes et VIH/SIDA : Crise des Possibilités», des études conduites dans 40 pays indiquent que plus de 50 pour cent des jeunes âgés de 15 à 24 ans nourrissent de très fausses idées sur les modes de transmission du VIH.
Il a été démontré que des programmes scolaires de prévention du VIH réduisent les risques majeurs de VIH/SIDA, particulièrement quand ils ne se limitent pas simplement à fournir une information qui permette aux jeunes de développer des attitudes et comportements qui leur sont nécessaires pour opérer et consolider des choix en rapport avec la santé. Par exemple, les compétences psychosociales et interpersonnelles peuvent permettre aux jeunes de prendre des décisions informées, de faire montre d’assurance, de se fixer des objectifs, de négocier et de développer d’autres compétences qui leur sont nécessaires pour mener une vie saine et productive. Les programmes d’études par l’approche par les compétences devraient cibler directement les comportements relatifs à la prévention du SIDA ; les programmes génériques sur les compétences de survie qui ne sont pas attachés à des résultats spécifiques ont manqué de produire des résultats positifs.
Choix des options d'enseignement
L’éducation à la prévention et au comportement sexuel vis-à-vis du VIH/IST pose un grand dilemme à beaucoup d’éducateurs, un dilemme accentué par les pressions publiques et les différentes croyances et valeurs du gouvernement, des religions et des parents.
Comme les écoles tentent de déterminer l’éducation au VIH/IST la plus appropriée, les options suivantes peuvent être prises en compte et discutées avec les enseignants, parents, élèves et les membres du comité de restructuration de la communauté. En tant que stratégie pour prévenir la propagation supplémentaire du VIH dans la communauté, chaque option a ses propres avantages et limites. Les options sont :- l'abstinence de rapports sexuels
- Les rapports sexuels sans pénétration
- L’emploi de préservatifs
- La monogamie avec un partenaire non infecté
- L’abstinence de l’abus de drogues
Si les écoles choisissent d’aider les élèves à reconnaître toutes les options de prévention, elles peuvent les apprendre à sélectionner les options qui correspondent à leurs propres niveaux de vie, mode de vie, âge et situation personnelle. Certaines options seront seulement réalistes pour les anciens élèves. Si les écoles choisissent de promouvoir une seule option, elles risquent de ne pas offrir l’option qui soit réalisable par une grande proportion d’élèves. Evidemment, l’approche la plus complète et la plus potentiellement efficace serait la combinaison des options. Dans le lien
Protégez vous contre le SIDAon trouve des informations supplémentaires sur les diverses options.
L’éducation préventive au VIH a pour objectif principal de permettre aux élèves d’adopter des attitudes et comportements qui réduisent le risque d’infection au VIH et éliminent la discrimination contre les sujets vivant ou affectés par le VIH ou SIDA. Par conséquent, il est important d’identifier clairement les comportements et conditions qui mènent à ces résultats. Dans le lien Eduquer aux aptitudes de survie pour prévenir la transmission du VIH / SIDA et des Maladies Sexuellement Transmissibles (MST)
On trouve une liste des comportements et conditions qui se rapportent généralement à la réduction du risque et à l’élimination de la discrimination relative au VIH/SIDA.
Composante principale FRESH No. 4 et VIH/SIDA: Services de santé scolaire
Les écoles peuvent constituer des cadres appropriés dans lesquels on peut offrir des services de santé sains et simples, tels des programmes scolaires d’alimentation et de nutrition, des programmes de déparasitage, des campagnes de vaccination salvatrices et des programmes de suivi de la santé de base et du développement des enfants. En ce qui concerne les services de prise en charge et de prévention du SIDA, les écoles peuvent aussi, de manière plus précise, faciliter l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, surtout la prise en charge rapide et efficace des cas d’IST, (ce qui contribue à réduire le risque de transmission du VIH), aux services de santé reproductive, à l’aide psychosociale, l’accès aux préservatifs masculins et féminins, la prise en charge et le traitement du VIH, le traitement des infections opportunistes tel que la tuberculose, ainsi que le test volontaire et l’assistance psychologique confidentiels, un service qui a poussé beaucoup de jeunes à adopter des pratiques sexuelles plus sûres.
L’amélioration des conditions générales de nutrition et de santé constitue un moyen sur de réduire la vulnérabilité au VIH/SIDA et d’améliorer l’état de santé des personnes déjà infectées. Les avantages ne se limitent pas seulement à la santé, mais il a été démontré qu’ils contribuent à améliorer les taux d’inscription et de fréquentation, ainsi que les résultats scolaires. Etant donné que les écoles et les systèmes éducatifs ne peuvent assumer entièrement de tels services, ils peuvent tisser un réseau de relations plus efficace, pour faciliter leur accès à travers des liens solides avec les centres de santé locaux et avec les autres ressources de la communauté.
Là où les ressources sont disponibles, et particulièrement dans les zones où le taux d’enfants et de jeunes affectés par les maladies liées au SIDA, la mortalité et la stigmatisation, est élevé ou en croissance, les services de santé devraient être améliorés au moyen d’activités adaptées aux besoins et préoccupations, inhérents aux VIH/SIDA/IST. Les travailleurs de la santé qui offrent des services de santé scolaire pourraient apporter les contributions suivantes :
Pour renforcer les réponses de l’école/de la communauté aux VIH/SIDA/IST, les travailleurs de la santé pourraient :- Recommander des politiques scolaires de soutien et des programmes scolaires forts, en collaboration avec les acteurs politiques, les décideurs, et les responsables compétents au niveau de la communauté.
- Impliquer et soutenir les professionnels de l’éducation et les représentants des autres secteurs compétents, à fournir l’information, à renforcer les compétences et à offrir des services d’assistance psychologique au sein de l’environnement scolaire (et de participer activement à ces efforts, eux-mêmes).
- Collaborer avec les autorités scolaires, les élèves et enseignants pour mobiliser le soutien de l’école et de la communauté en vue de soutenir les efforts de réponse aux VIH/SIDA/ISTs.
Pour aider les élèves et le personnel de l’école à prévenir le VIH/SIDA/IST, les travailleurs de la santé pourraient :- Fournir des informations et des conseils aux étudiants et au personnel de l’école.
- Donner l’occasion au personnel de l’école, élèves et parents d’élèves à poser des questions et à éclaircir tous les doutes ou préoccupations suscités en eux par le VIH/SIDA/IST et les méthodes de prévention.
- Servir de confidents auxquels les élèves et le personnel de l’école peuvent exprimer leur peur et inquiétude sur les VIH/SIDA/IST sans être jugés ou tournés en ridicule.
- Fournir des produits de santé (tels que les contraceptifs et préservatifs) quand les lois et les politiques en vigueur le permettent.
- Quand c’est nécessaire, identifier et collaborer avec les organisations qui peuvent offrir des services de para médicaux convenables, tel que le soutien légal aux adolescents qui subissent des abus.
Pour contribuer à satisfaire les besoins des élèves et du personnel scolaire concernant les ISTs et/ou les préoccupations et les maladies liées au VIH, les travailleurs de la santé pourraient :- Attirer l’attention sur la possibilité des problèmes de santé (tels les maladies sexuellement transmissibles) et/ou les pratiques malsaines (telles que l’usage de drogues injectables) et les détecter très tôt, si et lorsqu’ils surviennent.
- Gérer convenablement les problèmes liés aux ISTs et/ou au VIH, autant que faire se peut et sur la base des installations qui leur sont disponibles. Ceci pourrait impliquer le traitement médical et la satisfaction des besoins psychologiques des enfants /adolescents ; cela pourrait aussi comprendre l’assistance à leur apporter pour les aider à faire face aux implications sociales de leurs conditions.
- Orienter les élèves et le personnel de l’école vers le « niveau » suivant de service de santé et/ou aux organisations qui offrent des services de soutien appropriés, tels que l’aide psychosociale et le soutien social dans les domaines, du développement de l’adolescent, de la sexualité, de la pression des camarades, de la maladie et de la mort, si et quand c’est nécessaire.
- Répondre aux questions des élèves et du personnel de l’école sur la nécessité et la valeur du test anticorps du VIH. Si besoin est et si disponible, orienter les élèves et le personnel vers une structure appropriée et confidentielle qui offre une assistance psychosociale pré et post dépistage. L’assistance psychosociale sur le test anticorps du VIH nécessite les services d’une équipe de soutien et de professionnels qui sont formés et expérimentés dans le traitement particulier des problèmes à résoudre.
- Respecter la confidentialité vis à vis des élèves et du personnel scolaire, infectés.
- Renforcer les droits à l’éducation et à l’emploi des élèves et du personnel, porteurs du VIH, en assurant les autorités concernées et autres, que les élèves et le personnel vivant avec le VIH ne constituent pas une menace de santé aux élèves et personnel de l’école lorsqu’ils viennent aux cours ou lorsqu’ils travaillent dans l’enceinte de l’école.
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Documents
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Facts for Life
This publication provides the essential facts that all families need and have a right to know to protect children's lives and health. - More |
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Learning about HIV/AIDS in Primary School
UNICEF has selected and sequenced over 60 life skills-based lessons to teach primary schoolchildren about HIV/AIDS; caring for people living with HIV/AIDS; and stopping stigma & discrimination. - More |
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SHAPE: School-Based Healthy Living and HIV/AIDS Prevention Education
SHAPE is a comprehensive health education curriculum which aims to equip young people with the necessary knowledge, attitudes and skills to promote healthy living and prevent the transmission of HIV/AIDS through the active participation and involvement of teachers, students, school principals, education officials, parents and other community members. - More |
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