<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 01:00:34 Dec 23, 2015, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide
English Français

Atikaki / Woodland Caribou / Premières nations visées par l'accord (Pimachiowin Aki)

Date de soumission : 01/10/2004
Critères: (v)(vii)(ix)(x)
Catégorie : Mixte
Soumis par :
Parks Canada Agency
Etat, province ou région :
Manitoba-Ontario
Coordonnées N51 W95
Ref.: 1936
Avertissement

Le Secrétariat de l’UNESCO et le Centre du patrimoine mondial ne garantissent pas l’exactitude et la fiabilité des avis, opinions, déclarations et autres informations ou documentations fournis au Secrétariat de l’UNESCO et au Centre du patrimoine mondial par les Etats Parties à la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel.

La publication de tels avis, opinions, déclarations, informations ou documentations sur le site internet et/ou dans les documents de travail du Centre du patrimoine mondial n’implique nullement l’expression d’une quelconque opinion de la part du Secrétariat de l’UNESCO ou du Centre du patrimoine mondial concernant le statut juridique de tout pays, territoire, ville ou région, ou de leurs autorités, ou le tracé de leurs frontières.

Les noms des biens figurent dans la langue dans laquelle les Etats parties les ont soumis.

Description

Des Premières nations du Manitoba et de l’Ontario, avec l’appui du gouvernement des deux provinces, ont proposé la création d’un réseau mondialement reconnu d’aires protégées et de paysages aménagés sur leurs territoires traditionnels, et envisagent de demander la désignation de ce réseau comme site du patrimoine mondial. Ce projet, connu sous le nom de Pimachiowin Aki, vise une région du Bouclier canadien et couvre 40 147 km2 de forêt boréale englobant des terres ancestrales des Premières nations et des aires protégées contiguës situées de part et d’autre de la frontière provinciale. La majorité de l’aire visée par le projet est composée de territoires traditionnels des Premières nations, dont il faudra planifier l’utilisation pour mieux délimiter un éventuel site du patrimoine mondial. Les parcs touchés comprennent les parcs provinciaux Atikaki et Atikaki-Sud au Manitoba, ainsi que le parc provincial Woodland Caribou, quatre autres parcs dont l’ajout est proposé et la réserve de conservation Eagle – Snowshoe, tous en Ontario. Ces parcs et ces terres protégées représentent en tout une aire de valeurs naturelles et sauvages d’une superficie de plus de 8 500 km2. Les territoires traditionnels des Premières nations et les terres de désignation provinciale, ensemble, font partie de la forêt boréale coniférienne continue qui s’étend sur tout le nord du Canada.

La forêt est dominée par des peuplements d’épinette noire et de pin gris et comporte une strate arbustive formée d’éricacées, de mousses et de lichens. Au nombre des espèces forestières secondaires figurent le tremble, le bouleau blanc, l’épinette blanche et le sapin baumier, de même que certaines espèces issues des prairies et des régions de forêts décidues de l’Est. Quatre cours d’eau, assortis de falaises, de chutes d’eau et de rapides, traversent la région. L’un d’eux, la rivière Bloodvein, a été reconnu et désigné en tant que rivière du patrimoine canadien. On y trouve aussi des reliefs caractéristiques de la région du Bouclier, dont des stries glaciaires, des dépôts de till et des vestiges du lac glaciaire Aggasiz. La région procure un habitat essentiel à un segment de population d’une espèce menacée, le caribou des bois, et protège aussi l’habitat de la lamproie brune, une espèce dont la situation est jugée préoccupante. D’autres animaux sauvages représentatifs de la région sont l’ours noir, le loup, le lynx et différents rapaces nocturnes, de même que la truite grise, le brochet et le doré jaune. Il existe sur les lieux de nombreux sites archéologiques, ce qui démontre que la région revêt depuis longtemps une importance spéciale pour les Premières nations. Le site est l’une des aires protégées de la région circumpolaire qui ont été recommandées à l’atelier sur les forêts boréales tenu en Russie en octobre 2003 en vue d’une éventuelle inscription sur la Liste du patrimoine mondial. L’aire visée par le projet est considérée comme faisant partie de l’écorégion mi occidentale du Bouclier canadien, laquelle fait elle-même partie de la province biogéographique de la Taïga canadienne (classification d’Udvardy).