Assurer la sécurité de l’eau est vitale comme en témoigne la place privilégiée qu’elle occupe dans l’agenda de développement. Le Programme hydrologique international (PHI) est le seul programme intergouvernemental du système des Nations Unies consacré à la recherche dans le domaine de l’eau, à la gestion des ressources en eau, ainsi qu’à l’éducation et au renforcement des capacités. Dans ce domaine et pour une plus grande valeur ajoutée, le Bureau Multipays de l’UNESCO pour le Maghreb se fixe les points d’entrée suivants : la promotion du Nexus Eau-Energie-Agriculture ; l’intégration du genre dans les politiques de l’eau ; la bonne gouvernance et  la gestion intégrée des ressources en eau ; l’articulation Eau-Ecosystème et l’intégration du changement climatique.

Le devenir des aquifères côtiers à l’ordre de jour de la rencontre sub-régionale organisée par le Programme Hydrologique International (PHI – UNESCO)

L’UNESCO-PHI a organisé une consultation relative aux aquifères côtiers pour les pays du bassin du Levant, du Centre et du Sud de la Méditerranée, à Rabat, le 9 et 10 juin 2015, dans le cadre de sa composante sur la gestion des aquifères côtiers et des eaux souterraines du projet MedPartnership.

Le but étant de présenter les résultats des consultations nationales menées récemment et de débattre de recommandations et d’actions qui seront incluses dans un plan d’actions régional que l’UNESCO-PHI prépare sur la base des contributions des pays participants.

Une visite, à la Régie Autonome de Distribution d'Eau d'Electricité et d'Assainissement liquide de la province de Kénitra (RAK), a été organisé pour s’enquérir de l’importance environnementale de cette zone avale de l’Oued Sebou : M. Fouad Hajji  a expliqué l’importance de la gestion des ressources en eau et les efforts déployés par la RAK. 

Lors de cette visite, les participants ont pu constater la dynamique que connait la région de Kénitra et les efforts qui sont déployés pour la préservation de l’environnement et  particulièrement l’épuration des eaux usées et l’impact déjà pressenti sur l’Oued Sebou.

L’UNESCO de par son mandat, considère le secteur de l’eau comme prioritaire et encourage le partage et la capitalisation des expériences entre les pays.