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Dialogue jeunes/décideurs

Les jeunes et le processus constitutionnel en Tunisie : Dialogue Jeunes / Assemblée Nationale Constituante (ANC)

L’UNESCO et le PNUD Tunisie ont engagé un processus de dialogue entre les jeunes et les élus de l’ANC dont l’objectif a été d’améliorer la compréhension mutuelle entre les deux groupes pendant le processus constitutionnel, et de sensibiliser les élus aux aspirations des jeunes pendant cette période historique de la Tunisie, afin que celles-ci soient considérées dans le futur texte de Constitution.

Dans ce cadre, des forums de rencontre Jeunes/élus de l’ANC ont eu lieu au niveau national et local, auxquels ont pu participer des jeunes des régions du Sud- Ouest et Centre-Ouest ayant bénéficiés des formations à la citoyenneté, aux droits de l’Homme et à la démocratie délivrés par l’UNESCO. Aussi, durant les cycles de formation, des élus, des représentants d’autorités locales et des représentants de syndicats ont été invités à venir dialoguer avec les jeunes. Ces séances ont permis aux jeunes, après avoir été formés, d’exposer leurs opinions de manière construite et argumentée, contribuant ainsi à la revalorisation de leurs opinions auprès des décideurs politiques.


Université d’automne « jeunesse et engagement politique pour un monde alternatif », Maroc  

Du 12 au 14 octobre 2012, près de 200 jeunes venant de toutes les régions du Maroc et d’autres pays de la région (Algérie, Égypte, Liban, Mauritanie et Tunisie) se sont rassemblés à Bouznika (Maroc) pour l'Université d’automne sur le thème « Jeunesse et engagement politique pour un monde alternatif » organisée par l’UNESCO et le FMAS/Action Jeunesse.  Plusieurs séminaires et ateliers étaient organisés pour renforcer les capacités des jeunes dans l’analyse des politiques, dans la conception de modèles de société alternatifs, et dans les actions de plaidoyer. L’Université d’automne visait en particulier à stimuler la construction par les jeunes de visions alternatives de leur société, en ces temps de crise, afin de renforcer les capacités des jeunes leaders (connaissance théorique et compétences pratiques) en matière de plaidoyer et d’engagement civique.

L'événement a été organisé avec le Forum des Alternatives Maroc (FMAS)/Action Jeunesse, et la Coopération internationale allemande (GIZ), en coopération avec la Commission nationale marocaine pour l’UNESCO.

Jeunes en action(s)

« Fatayet fi kalimat » (Paroles de filles), spot de plaidoyer conçu et réalisé par les jeunes filles de Tozeur

Dans le cadre d’un atelier de formation UNESCO organisé à Tozeur en mars 2012, un noyau de jeunes filles a conçu, avec l’appui d’un cinéaste tunisien, un scénario qui a ensuite été réalisé et monté.

Dans « Paroles de filles », quatre jeunes tunisiennes s’interrogent sur le sens de la révolution en Tunisie et sur la place nouvelle que les jeunes tunisiennes peuvent avoir dans le processus de transition démocratique. Elles présentent leurs aspirations en tant que citoyennes, leur vision du nouveau système politique dont elles souhaitent voir la mise en place mais également leur conception de leur propre rôle au sein de leur communauté.


«Houmti Nawarti » (Mon quartier, ma fleur), pièce théâtrale écrite et interprétée par les jeunes de Kasserine

Dans une démarche d’éducation par le divertissement, des jeunes de Kasserine âgés de 18 à 20 ans ayant participé à un cycle de formations à la citoyenneté et aux droits de l’homme ont pris part à un atelier d’écriture d’une pièce de théâtre sur la participation des jeunes à la vie publique. Mené en collaboration avec le studio El Teatro, ce projet a abouti à la réalisation d’une pièce de théâtre mettant en scène l’action collective et citoyenne des jeunes en faveur de la sauvegarde de l’environnement de leur cité, malgré toute son aridité, comme condition essentielle pour reconquérir des espaces de participation à la vie publique et politique locale. Plusieurs représentations ont été organisées à Kasserine et à Tunis en 2012 et 2013, suivies de débats sur la nécessité d’une participation démocratique effective de la jeunesse en Tunisie.

 

Clubs de citoyenneté et Droits de l’homme dans les écoles tunisiennes

Dans le sillage du printemps démocratique qui a mis en avant les droits et les libertés fondamentales, les jeunes Tunisiennes et Tunisiens sont en voie de vivre leur citoyenneté sous un jour nouveau en milieu scolaire. Un nouvel espace de participation est né : les Clubs de citoyenneté et de droits de l’homme. Des jeunes élèves, des professeurs, la direction d’établissement réunis autour d’une table… Si cette situation s’apparente à un simple conseil de classe, c’est sans compter la présence d’un type d’acteurs qui n’est pas coutumier des établissements scolaires. En effet, des acteurs de la société civile locale ont été invités, pour la première fois, à s’assoir à la table du comité de coordination des Clubs de Citoyenneté et des Droits de l’homme.

Favoriser l’engagement civique des jeunes au sein de leur communauté, promouvoir l’émergence de débats entre élèves, enseignants et direction d’établissement, créer une communauté d’échanges et de dialogue, favoriser une prise de décision participative, autant de défis qu’entendaient relever les 7 Clubs pilotes, créés en 2013 par l’UNESCO, le Ministère de l’éducation, l’Institut arabe des droits de l’homme, la Commission nationale tunisienne pour l’UNESCO, et 6 autres agences des Nations Unies.

Après seulement quelques mois, un esprit nouveau s’est installé dans la vie scolaire.  Désormais, les jeunes manipulent de nouveaux concepts liés aux droits et aux libertés,  conçoivent et mettent en œuvre des microprojets citoyens. Si les élèves du primaire, du collège et du lycée concernés se sont montrés particulièrement réceptifs à cette démarche et ont été force de propositions, les enseignants eux aussi commencent à repenser le modèle classique d’éducation et d’autorité et explorent un nouveau socle de compétences à développer au sein de l’école : les compétences citoyennes.


Théâtre – Plaidoyer : « Dawar Lanter »


En complément du travail de plaidoyer entamé avec  l’Université d’automne « jeunesse et engagement politique pour un monde alternatif », carte blanche a été donnée à 10 jeunes comédiennes et comédiens pour aborder la création du Conseil consultatif des jeunes et de l’action associative.


À travers une pièce de théâtre, les jeunes auteur(e)s ont exprimé leur perception sur les enjeux sociopolitiques liés à la création du Conseil, tout en réfléchissant à la dynamique tradition/modernité dans une société en mutation rapide.

La pièce de théâtre « DAWAR LANTER»  pointe les problématiques auxquelles les jeunes font face aujourd’hui, notamment l’incompréhension intergénérationnelle, la volonté de changement, le désengagement politique, etc. Elle émane d’un effort participatif d’écriture et de mise en scène par les jeunes accompagnés par des formateurs confirmés (deux sessions de formation organisées au mois de novembre 2012). Sur cette base, les jeunes comédiens ont travaillé de façon autonome au montage et à la mise en scène théâtrale. In fine, cette exploration artistique se veut une ouverture à l’éveil de l’esprit critique, à la prise de parole, et à la participation et à l’engagement citoyen des jeunes.


La troupe s’est produite au Ministère de la culture, Salle Bahnini,  le 26 novembre 2012, avec plus de 300 spectateurs, avant de continuer son chemin à la rencontre des jeunes à travers le pays.

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