<
 
 
 
 
×
>
You are viewing an archived web page, collected at the request of United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO) using Archive-It. This page was captured on 09:23:17 Dec 26, 2015, and is part of the UNESCO collection. The information on this web page may be out of date. See All versions of this archived page.
Loading media information hide

Vol 9 N° 1 [Janvier–mars 2011]

Tableau périodique des éléments

   

DANS CE NUMÉRO, UN TABLEAU PÉRIODIQUE
DES ÉLÉMENTS À TÉLÉCHARGER

 

SOMMAIRE

Pleins feux sur ...
2 Où en serions-nous sans la chimie ?

Actualités
9 La pénurie d’ingénieurs menacerait le développement
9 Stations sismiques pour le Népal
10 La meilleure arme contre le cancer : une vie saine
11 Des experts plaident pour la recherche en géo-ingénierie
11 Les nappes souterraines pour atténuer la pénurie d’eau en Irak
11 Dix médailles en nanoscience et nanotechnologies
12 Onze sites rejoignent le Réseau mondial des géoparcs
13 De nombreux pays adoptent le Traité de Nagoya sur la biodiversité
14 Des experts demandent une évaluation des micro-plastiques dans l’océan

Entretien
15 Jean-Christophe Balouet enquête sur un crime environnemental

Horizons
17 Sciences sans frontières
21 La biodiversité en kit

En bref
24 Agenda 24 Vient de paraître

Lien direct
vers Planète science Vol 9 N° 1 (document PDF)
Voir aussi les ARCHIVES de Planète science

 

ÉDITORIAL

La chimie : notre vie, notre avenir

Lorsque deux personnes s’attirent mutuellement, on dit qu’il s’est passé une réaction chimique. Cette notion romantique n’est pas éloignée de la vérité, car non seulement nous vivons dans un monde chimique, mais nous sommes nous-mêmes de véritables usines chimiques : 99 % du corps humain se compose d’oxygène de  carbone, d’hydrogène, d’azote, de calcium et de phosphore. Ces éléments se combinent entre eux pour produire une admirable diversité de molécules qui constituent tous les organes de notre corps et nous permettent de respirer, manger, nous déplacer et penser – bref, de vivre. Tout comme les éléments chimiques placés dans un tube à essais, ceux de notre corps réagissent aux stimuli et subissent des transformations commandées par les réactions chimiques déclenchées par le cerveau. Lorsqu’un individu affronte un danger, le cerveau fait un choix : battre en retraite ou se battre ? Des composés chimiques sont alors produits afin de préparer le corps soit au combat, soit à la fuite. Si les médicaments sont efficaces, c’est parce qu’ils entrent en réaction avec des entités chimiques particulières de notre corps pour combattre la maladie, qui peut être vue comme un désordre de la chimie corporelle.

Grâce à la chimie, la vie est devenue bien plus confortable. Nos voitures et nos habitations –nos vêtements même – regorgent des fruits de sa créativité. L’avenir de l’énergie en dépend de même que, parmi les Objectifs du millénaire pour le développement, l’accès de tous à une eau potable et à des services d’assainissement. Si l’on regarde vers le passé, ce sont les chimistes qui ont découvert les engrais grâce auxquels la production alimentaire et la croissance démographique ont pu aller de pair. Ce sont les chimistes qui ont décelé le problème majeur de notre époque, le changement climatique, en surveillant pendant des décennies le niveau du dioxyde de carbone dans l’atmosphère de la Terre. Il n’est donc pas surprenant que le thème de l’Année internationale de la chimie, qui commence ce mois-ci, s’intitule La chimie : notre vie, notre avenir. Nous relevons le gant par un article de fond qui demande « Où en serions-nous sans la chimie ? ».

Bien sûr, les produits chimiques tels que nous les connaissons sous leurs formes domestiques ou industrielles, ou encore de laboratoire, doivent être manipulés avec circonspection, en raison de la toxicité et de la volatilité de certains composés. Dans ce numéro, nous découvrons comment la forensie environnementale réussit à remonter la piste d’un déversement de produits chimiques jusqu’à sa source, parfois plusieurs décennies après les faits.

Il n’y aurait pas d’Année internationale de la chimie, si l’Éthiopie n’avait pas soumis aux Nations unies une résolution secondée par une vingtaine d’autres pays. Coordonnée et dirigée conjointement par l’UNESCO et l’Union internationale de chimie pure et appliquée (IUCPA), qui fête son centenaire, l’Année marque aussi le centenaire de l’attribution du prix Nobel à Marie Sklodowska Curie. En hommage à sa mémoire, l’Année se terminera par la première représentation, au siège de l’UNESCO à Paris, d’un opéra illustrant sa vie. Entretemps, des femmes chimistes participent, le 18 janvier, à un petit déjeuner en réseau entre l’Australie, l’Égypte, et d’autres pays, où la contribution des femmes à la chimie sera honorée.

L’Année débutera officiellement à l’UNESCO les 27 et 28 janvier. Si vous désirez proposer une idée ou organiser une activité pendant l’Année, n’hésitez pas à les enregistrer sur le site officiel : chemistry2011.org.

Gretchen Kalonji
Sous Directrice générale pour les sciences exactes et naturelles

2 Où en serions-nous sans la chimie ?

Retour en haut de la page