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Sécurité et sûreté des professionnels des médias

Les journalistes locaux et les correspondants étrangers paient un tribut de plus en plus lourd à chaque conflit. Une fois qu’on a rendu hommage à leur courage, des questions de plus en plus pressantes se posent. Les pays, les organisations internationales et les institutions médiatiques ont-ils fait tout le nécessaire pour limiter les risques auxquels sont exposés les correspondants de guerre ?

Les reporters peuvent-ils être efficacement préparés, et par qui, à affronter les dangers ? Au cours des 10 dernières années, près de 350 journalistes ont été tués dans des zones de conflit et dans leur majorité, ceux-ci n’ont pas été victimes de balles perdues, mais traqués et assassinés, souvent en représailles directes pour leurs reportages.

Une attention particulière devrait être accordée à la sécurité des journalistes locaux. Toute stratégie de sécurité devrait assurer une formation à cet effet à ces journalistes, qui ne sont souvent pas aussi bien équipés et protégés que les journalistes internationaux. Ce sont en effet les journalistes locaux qui sont les plus vulnérables. La promotion de normes internationales pour la formation à la sécurité et à l’utilisation de matériel, et un accès élargi à une sensibilisation des journalistes et du personnel des médias au risque constituent d’autres moyens de remédier à ce problème.

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