Dans son discours devant la 34e Conférence générale de l’UNESCO, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya, a souligné la pertinence du mandat de l’UNESCO. A cet égard il a rappelle que « Dans un monde en mutation du fait de la globalisation des échanges, l’UNESCO conserve toute son autorité sur le plan de ses responsabilités fondamentales. Elle reste le garant des principes et valeurs d’universalité, de justice, de respect des droits humain et de tolérance qui constituent le meilleur cadre possible pour le dialogue entre les cultures ».
M. Paul Biya a souligné que « l’UNESCO doit continuer à s’affirmer comme la conscience de la communauté internationale au service de la solidarité entre le Nord et le Sud » et s’est félicité de la priorité accordée à l’Afrique par l’Organisation. Il a poursuivi : « la coopération entre l’UNESCO et l’Union Africaine est plus que jamais indispensable pour la prise en compte des besoins spécifiques du continent ».
M. Paul Biya a ensuite visité l’exposition du Cameroun. Pendant le déjeuner offert par M. Matsuura en l’honneur de M. Biya, le Directeur général, a tout d’abord remercié le Président Biya de cette visite qui témoigne de l’attachement qu’il porte à l’Organisation et l’a assuré de la disponibilité de l’Organisation à poursuivre la collaboration engagée avec le Cameroun, tout particulièrement dans les domaines de l’éducation, de la lutte contre le VIH et SIDA et de la préservation du patrimoine culturel, matériel et immatériel.
Au cours d’un entretien bilatéral, M. Matsuura a loué le rôle de la Première Dame en matière de lutte contre le VIH/Sida à travers le Centre international de recherche Chantal Biya et souligné l’appui de l’UNESCO au Centre. Le Président Biya a souligné combien il attachait une importance particulière à la coopération de son pays avec l’UNESCO, dans le domaine de l’éducation dont il a fait une priorité nationale. M. Matsuura s’est engagé à mobiliser le Bureau de Yaoundé pour le renforcement de la coopération dans les domaines de compétence de l’UNESCO.