Environnement
et développement dans les régions côtières et les petites îles |
Agenda pour les îles
Conclusions
L'avenir ?
Tout en contribuant à faire naître un nouveau regard sur les
petites îles et un engagement renouvelé à leur égard, l’UNESCO continuera
à ancrer son action propre dans ses domaines de compétence : culture,
sciences
fondamentales et de la nature, sciences sociales et sciences de l’homme,
communication et éducation. Il est évident que ses actions devront être
réexaminées
à la lumière des résultats et des conclusions de la réunion
principale de Maurice, en janvier 2005. Sans vouloir en préjuger, il
paraît
probable que les travaux de l’UNESCO répondront à des besoins et à des
exigences de trois ordres :
Consolider,
renforcer, intégrer
En premier lieu, consolider et renforcer le travail dans tous les
domaines
recensés par le Programme
– en constante évolution – d’action pour les PEID, en s’efforçant
notamment d’adopter des approches intégrées pour traiter les enjeux et les
problèmes. Ici, la difficulté consiste à renforcer les capacités, les
passerelles, et à encourager la mise en réseaux en promouvant des actions
efficaces qui transcendent les barrières entre classes sociales et
spécificités
institutionnelles, qui mobilisent les acteurs clés et les publics critiques
(y
compris la jeunesse), qui produisent une dynamique et un impact certains,
qui
tout en étant respectueuses de la culture et scientifiquement justifiées,
tirent avantage des occasions offertes par les technologies modernes de
l’information et de la communication, et qui favorisent enfin l’échange
d’information et d’expérience à l’intérieur des régions et entre des
îles appartenant à différents régimes politiques.
Élargir
l’agenda
En second lieu, le Programme d’action des PEID s’élargit pour faire
place à des domaines qui sont vitaux pour le développement durable, tels que
l’identité culturelle, la diversité culturelle et le patrimoine culturel,
les questions sociales et sociétales, et l’éducation.
Dans les sociétés humaines, on peut dire que la culture est présente
partout : c’est le prisme à travers lequel chacun de nous voit le monde, qui
donne forme à tous les systèmes et offre des moyens de subsistance ainsi que
d’immenses possibilités. La difficulté est de reconnaître et de faire
reconnaître l’importance de ces valeurs et de ces paramètres culturels qui
donnent forme et substance à la vie, tout en misant sur ce que l’on peut
appeler les paramètres de la transmission par l’éducation et la
communication, et dans les paramètres plus changeants du commerce et de la
finance. L’autre difficulté consiste à faire en sorte que les PEID tirent le
meilleur parti économique de leurs points forts au plan culturel, comme de
la
musique et autres expressions culturelles, connaissances et techniques
traditionnelles.
Sortir
des
sentiers battus
En troisième lieu, la réflexion pour « sortir des sentiers
battus »
et transformer la conception de l’avenir des PEID s’impose : elle peut se
résumer
dans le concept de petites îles vues comme des carrefours culturels et comme
des États insulaires du Grand Océan. Il convient également de souligner les
caractéristiques très particulières et les points forts des petites nations
et des communautés insulaires : leur capacité notoire à s’adapter et à
innover, leur détermination et leur aptitude avérées à surmonter
l’adversité, leur rôle de « zones de première ligne » de la
planète pour relever les défis du développement durable et trouver des
conditions d’existence vivables, l’importance bien connue de la solidarité
qu’elles entretiennent entre elles, tout en défendant leur diversité.
Dans un tel contexte, la planification et la mise en œuvre du programme
des
PEID exige, de façon très évidente, l’adoption d’attitudes qui conjuguent
les divers paramètres de manière à ce qu’ils se renforcent mutuellement –
ce qui facilitera les opérations de caractère intersectoriel, interrégional
et intergénérationnel. Des attitudes qui prendront appui, de plus en plus
souvent et de plus en plus fortement sur le potentiel offert par l’Internet,
l’ensemble du processus étant dès lors conçu de façon à contribuer au
mieux à l’instauration de modes de vie et de développement durables dans les
îles.
Photo : © Christophe Lepetit, illustrant la
page
de
titre d’un précédent Island Agenda de l’UNESCO (1994)
Agenda pour les îles 2004 et après
© Gillian Cambers |
Confrontés
à un avenir qui ne présente d’autre certitude que celle du changement, les
petits États insulaires en développement sont assaillis de problèmes et de
difficultés – certains intrinsèques et immémoriaux, d’autres extrinsèques
et nouveaux – dans leur marche vers un mode de vie et un développement
durables. En contribuant à forger une nouvelle vision des petites îles et un
nouvel engagement à leur égard, l’action propre de l’UNESCO dans l’intérêt
des pays et des communautés s’enracine dans les domaines de la culture, des
sciences fondamentales et naturelles, des sciences sociales et humaines, de
la
communication et de l’éducation. Le dé. à relever consiste à renforcer les
capacités, les passerelles et les réseaux, à promouvoir des opérations
porteuses de solutions, qui mobilisent les acteurs et les publics
déterminants,
produisent une dynamique et un impact réels et soient respectueux des
cultures
tout en étant scientifiquement valables. Relever ce dé. exige une
collaboration efficace entre les différents secteurs de la société et des
organisations (coopération intersectorielle), entre régions et îles
appartenant à différents régimes politiques (coopération interrégionale) et
entre générations (coopération entre générations).
Sous réserve de disponibilité des stocks, on pourra se procurer d’autres exemplaires de cette brochure auprès du Point focal de l’UNESCO pour Barbade+10/ Réunion internationale de Maurice (voir p. 2) ou auprès des bureaux de l’UNESCO dans les principales régions insulaires : | |
Bureau de l’UNESCO pour les îles Caraïbes, |
Bureau de l’UNESCO pour les îles du Pacifique, PO Box 615, Apia, Samoa. fax: +685 26593/22253 courriel : apia@unesco.org |
Bureau de l’UNESCO pour les îles de l’océan Indien
occidental, |
|
Il est également possible de s’adresser aux bureaux hors siège de l’UNESCO dans votre pays ou région, comme ceux de Dakar (pour le Cap-Vert), Doha (pour Bahrein), La Havane, Djakarta (pour Timor Leste), Libreville (pour Sâo Tome et Principe), New Delhi (pour les Maldives), Port-au-Prince, Venise (pour Chypre et Malte). Pour toute précision sur l’adresse et le point de contact dans chacun des bureaux hors siège de l’UNESCO, consulter le site http://www.unesco.org |