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| « Les réponses culturelles de l’Afrique au VIH/SIDA : les femmes et leurs combats »
This item is not available in English.It is currently available in French. 09-03-2004 - Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, a ouvert le lundi 8 mars 2004, la conférence « Les réponses culturelles de l’Afrique au VIH/SIDA : les femmes et leurs combats » organisée à l’occasion de la célébration par l’UNESCO de la Journée internationale des femmes. |
Le Directeur général a tout d’abord rappelé que les Nations Unies avaient décidé de consacrer cette journée 2004 au thème « Femmes, jeunes filles, VIH et SIDA », afin de faire écho au thème choisi par l’ONUSIDA pour la campagne mondiale 2004-2005 contre le VIH/SIDA. « Cette thématique est, hélas, fort appropriée » a déclaré M. Matsuura, « Je reviens d’une tournée en Afrique australe, où j’ai visité le Lesotho, le Swaziland, le Botswana et la Zambie. Dans tous ces pays, la lutte contre le VIH/SIDA a été au centre des débats (…) et j’ai ainsi pu mesurer, concrètement, l’impact terrible de cette pandémie sur les populations, et en particulier parmi les femmes et les filles » a-t-il ajouté.
Pour le Directeur général il est plus que jamais nécessaire d’apporter une « attention accrue » (…) « aux femmes et aux filles, et ce par tous les moyens, qui commencent par l’éducation formelle ou non formelle, un meilleur accès aux soins, mais aussi un respect de leurs droits fondamentaux ».
Le Directeur général a souligné que « les seules armes aujourd’hui disponibles pour mettre un frein à cette dramatique tendance sont l’éducation et la prévention », et que « c’est sur ce terrain que l’UNESCO a choisi de placer son engagement dans la lutte contre le SIDA. L’éducation des femmes dans ce domaine – qu’elle soit formelle, non formelle ou informelle – doit être une priorité si l’on veut lutter efficacement contre la transmission du virus ».
Pour Koïchiro Matsuura « Vingt années de lutte contre le VIH/SIDA nous ont aussi appris que l’épidémie est un phénomène complexe dont on ne peut ignorer les dimensions culturelles, sociales, économiques et le nécessaire engagement au niveau politique. Ainsi, afin de développer des programmes de lutte contre le VIH/SIDA véritablement efficaces, l’UNESCO est convaincue qu’il est indispensable de bâtir des réponses à l’épidémie ancrées dans la culture, les modes de vie, les traditions, croyances, valeurs et structures familiales des populations concernées. C’est à cette unique condition que peuvent être changés sur le long terme les comportements qui fragilisent la santé des femmes et limitent leur autonomie, deux facteurs importants de la propagation de l’épidémie » a-t-il ajouté.
Le texte intégral de l’intervention du Directeur général est accessible sur le site internet de l’Organisation à la rubrique www.unesco.org/dg
Source |
Flash Info 037-2004
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