Le Directeur général condamne le meurtre du journaliste et dirigeant syndical somalien Nasteh Dahir Farah
13-06-2008 (Paris)
Nasteh Dahir Farah
© BBC
le Directeur général de l’UNESCO a condamné le meurtre du journaliste somalien Nasteh Dahir Farah, vice-président du Syndicat national des journalistes somaliens et reporter pour la BBC, le 7 juin au soir, et il a appelé les autorités somaliennes à traduire les coupables en justice.
le Directeur général de l’UNESCO a condamné aujourd’hui le meurtre du journaliste somalien Nasteh Dahir Farah, vice-président du Syndicat national des journalistes somaliens et reporter pour la BBC, le 7 juin au soir, et il a appelé les autorités somaliennes à traduire les coupables en justice.
"Je condamne le meurtre de Nasteh Dahir Farah, a déclaré le Directeur général. La disparition de Nasteh Dahir Farah est particulièrement tragique compte tenu de son engagement envers sa profession, en tant que reporter, et envers ses confrères, qu’il s’est attaché à aider par ses activités au sein du Syndicat national des journalistes somaliens. J’appelle les autorités de son pays à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux contre la démocratie et contre la société somalienne tout entière".
Nasteh Dahir Farah, reporter pour les émissions d’information en langue somalienne de la BBC, a été tué par balle dans la ville de Kismayo, dans le sud du pays, alors qu’il rentrait à son domicile. Le journaliste, âgé de 28 ans, avait été élu vice-président du Syndicat national des journalistes somaliens en 2005.
Le Directeur général a adressé une lettre à la BBC, dans laquelle il exprime son soutien à la profession, qui a perdu un autre journaliste, Abdul Samad Rohani, tué en Afghanistan le même jour.
Omar Faruk Osman, secrétaire général du Syndicat national des journalistes somaliens, a condamné ce meurtre et indiqué que Nasteh Dahir Farah avait affirmé avoir reçu des menaces de mort anonymes à plusieurs reprises. Il a déploré que les journalistes ne soient pas protégés dans le pays.
L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui dispose d’un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. L’article 1 de son Acte constitutif déclare que l’Organisation se propose "d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples". Pour y parvenir, l’Organisation doit favoriser "la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…"
"Je condamne le meurtre de Nasteh Dahir Farah, a déclaré le Directeur général. La disparition de Nasteh Dahir Farah est particulièrement tragique compte tenu de son engagement envers sa profession, en tant que reporter, et envers ses confrères, qu’il s’est attaché à aider par ses activités au sein du Syndicat national des journalistes somaliens. J’appelle les autorités de son pays à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux contre la démocratie et contre la société somalienne tout entière".
Nasteh Dahir Farah, reporter pour les émissions d’information en langue somalienne de la BBC, a été tué par balle dans la ville de Kismayo, dans le sud du pays, alors qu’il rentrait à son domicile. Le journaliste, âgé de 28 ans, avait été élu vice-président du Syndicat national des journalistes somaliens en 2005.
Le Directeur général a adressé une lettre à la BBC, dans laquelle il exprime son soutien à la profession, qui a perdu un autre journaliste, Abdul Samad Rohani, tué en Afghanistan le même jour.
Omar Faruk Osman, secrétaire général du Syndicat national des journalistes somaliens, a condamné ce meurtre et indiqué que Nasteh Dahir Farah avait affirmé avoir reçu des menaces de mort anonymes à plusieurs reprises. Il a déploré que les journalistes ne soient pas protégés dans le pays.
L’UNESCO est la seule agence des Nations Unies qui dispose d’un mandat pour défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. L’article 1 de son Acte constitutif déclare que l’Organisation se propose "d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples". Pour y parvenir, l’Organisation doit favoriser "la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses et recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image…"
Pays/thèmes connexes
· Liberté de la presse : Archives des actualités 2008
· Mémorial UNESCO des journalistes assassinés : archives des actualités 2008
· Somalie : Archives des actualités de 2008
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Info sur les contact(s)
- Communiqué de presse de l'UNESCO nº 2008-40
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