slave route.jpg
Le droit de savoir et d’accéder à leur histoire, leurs racines et leur patrimoine culturel est une revendication de plus en plus forte des peuples dans le monde.
La tragédie de la traite négrière et de l’esclavage offre l’un des pires exemples des horreurs dont l’humanité est capable. Ce plus ancien crime contre l’humanité est aussi le plus récent à être reconnu comme tel.
Les partenaires de l’UNESCO peuvent s’associer aux efforts de l’Organisation en vue de promouvoir l’histoire et la mémoire partagées. Cet objectif pourra être atteint dans l’unité d’action et d’efforts pour :
- approfondir les recherches en vue d’enrichir notre connaissance de l’histoire de l’Afrique, de la traite des esclaves, de l’esclavage et de leurs conséquences dans les sociétés modernes
- lutter contre les préjugés raciaux et la discrimination raciale hérités de l’histoire et promouvoir la contribution des peuples africains au progrès de l’humanité
- promouvoir le dialogue interculturel, le pluralisme culturel et la réconciliation
- oncevoir des idées novatrices sur des formes nouvelles d’identité et de citoyenneté dans des sociétés modernes multiculturelles et multi-ethniques et appeler à de nouvelles manières de vivre ensemble en harmonie.
L’UNESCO a largement contribué à promouvoir le dialogue et, à travers les « Histoires générales et régionales » qui visent à « désarmer » l’histoire, à introduire une perspective multiculturelle et impartiale dans l’enseignement de l’histoire. Une autre initiative à long terme portée par l’UNESCO souligne le rôle de la culture et du dialogue comme espaces communs d’échange : le programme Routes de Dialogue.
Le projet La Route de l’esclave, l’un des volets les plus longs de ce programme, a été lancé en 1994 pour créer un cadre international de réflexion multidisciplinaire sur les conséquences de l’esclavage dans les sociétés modernes. Le terme de « route » a été choisi pour illustrer le mouvement d’échange dynamique entre les peuples et les cultures touchés par l’esclavage.